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408 TRzMTÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
ondulée. Leur fond est glanduleux et très épaissi. Les étamines ont une
anthère basifixe à fentes marginales. Les carpelles sont souvent au nombre
FiG. 1117. — Ilelieborus niger. Port.
de cinq, et leur style a le sommet dilaté, à deux lèvres papilleuses. Sous
la fleur se voient d’ordinaire deux bractées foliiformes, digitinerves et
tripartites. Celte espèce est encore assez souvent cultivée dans nos jardins.
Tous Ces rhizomes sont plus ou moins amers ou âcres au goût ; frais, ils
irritent et rougissent les membranes. Leurs principes actifs siègent dans
un abondant parenchyme dont.ils sont en majeure partie formés et dans
lequel on observe, vers la périphérie et non loin de 1 enveloppe superficielle,
de couleur foncée, un grand nombre de petits faisceaux fibro-
FIG. 111 8 . — Helleborus fæhdus. Rameau florifère.
vasculaires disposés circulairemeul. La p l u p a r t conlienneut de YMlé -
torine, matière qui cristallise eu aiguilles, de Vhel lcbomm, glucoside
mal connu, et aussi, dit-on, de Tacide aconilique. n f
Considérés souvent comme appartenant à un genre distinct, tes Loptis
ne constituent, selon nous, qu’une section du genre Helleborus. Le pe-
riantbe y est formé de quatre à six sépales pétaloïdes, imbriques. Les nectaires
ou staminodes se présentent sous forme de languettes ou de petits