
Ni ■'
„r .1
i J - ,1« d4
■U
Wà
'L I
'J
: \
- 'i
j
§ ' l
/ ,N
r:;^ ■<:
! |-
. -Mi !■
cée, vers son sommet organique, et l’androcée, bien entendu, dans un
point intermédiaire. . /p
Si dans une fleur à réceptacle étiré, tel que celui du Myosurus (ng. i l o ,
Fig. 2 3 7 . — Grangeria. Réceptacle
concave, à sommet excentrique
supportant le gynécée.
Fig. 238. — QiUlel. Chaque verticille de la
lleur est séparé des autres par un entrenoeud
plus ou moins allongé.
217), on fait passer un plan borizontal par la base du gynécée, et d autres
plans parallèles par les points où s’insèrent le périantbe et les étamines,
il est facile de voir que ces plans, notamment celui de l’androcée, sont
Fig, 239. — Corchorus. Récep- Fig. 240, 241. — Capucines. Éperon libre dont
tacle rétréci en pied au-des- la cavité est tapissée vers le fond de tissu
sous de l ’androcée. glanduleux.
inférieurs à celui du gynécée; et l’on dit en pareil cas qu’il y ahypogijnie,
que le périanlbe et les étamines sont hypogynes.
Le réceptacle peut être bien moins élevé, comme dans les Nigelles, les
Pieds-d’Alouette, les Renoncules, etc. ; mais du moment qu’il est convexe,
sa base organique, lieu d’insertion du périantbe, est toujours située
plus bas que son sommet, au voisinage duquel s’insèrent les éléments du
gynécée, et là encore il y a bypogynie.
Dans une fleur dont le réceptacle serait parfaitement plan et bori-
Eig. 242.— Gynandropsis.
Réceptacle prolongé au-
dessus du périantbe en
un pied grêle qui supporte
l’aridrocée et plus
haut le gynécée.
Fig. 243. — Grewia. Réceptacle
allongé en colonne
épaisse entre le
périantbe et l’insertion
de l’androcée et
du gynécée.
F ig. 241. — Cleome. Podogyne
supportant le gynécée. Les
étamines et le périantbe répondent
à la base du récep-
tacla, insérés tous à peu près
au môme niveau.
zontal (fig. 240), il y aurait réellement périgynie absolue, les étamines
ou le périantbe s’insérant exactement autour du gynécée, mais en
Fig. 245. — Ne lumbo. Réceptacle en cône
renversé, creusé supérieurement de lo-
gettes qui renferment les carpelles.
Fig. 246. — Matthæa. Fleur femelle. Réceptacle
floral à surface supérieure à peu
près plane. Péri mlhe se détachant.
dehors de lui. Cette disposition théorique se rencontre rarement dans la
nature; mais si, comme dans tant de Rosacées, le réceptacle légèrement
M : ■
> ■