
grimpantes et sarmenteuses, les liges sont retenues aux objets voisins
par des vrilles dont nous verrons plus loin les diverses origines. D’autres,
comme le Lierre, s’accrocbent par des crampons aux murailles, aux
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 27
Luzernes, les Trèfles, etc., à l’aide de suçoirs (hausloria) qui leur serÉIG.
4 2 .— Blé . Chaume ramifié,
avec racines adventives.
Fig. 43. — Houblon. Tige volubile
d e x tro rsum .
écorces des arbres. Ces crampons, nous l’avons vu, le fixent sans le nourrir,
car le Lierre meurt s’il est coupé au pied. Les Cuscutes (fig. 45), au
contraire, qui causent tant de dégâts dans nos prairies artificielles, sont
des parasites à tiges très grêles qui s’implantent et se soutiennent sur les
Fig. ‘i4 . — Liseron des haies. Tige
volubile sinistrórsum.
Eig . 45. — Cuscute. Tiges fixées à une plante-
nourrice à l’aide de leurs suçoirs SS.
vent en même temps à y puiser de la nourriture, car bien souvent elles
ne souffrent pas sensiblement de la destruction de la base de leur tige.
Tiges souterraines.
Les tiges souterraines ou rhizomes ont souvent la forme cylindrique
des tiges aériennes ; mais le plus souvent leur couleur est différente :
blanche, grise ou brunâtre, plus rarement jaune ou rougeâtre, quelquefois
verdâtre ou verte, surtout parfois dans les points où elles se trouvent
accidentellement éclairées. On les confond souvent â tort avec les racines.
Le rhizome de l’Iris (fig. 46), qui est un des plus connus, a souvent été
désigné sous le nom de racine d’iris. Il porte des feuilles peu développées
et grisâtres, mais disposées comme celles des tiges; et l’aisselle de ces
feuilles est souvent pourvue d’un bourgeon qui peut, ou se développer
complètement, ou s’arrêter â une époque variable de son évolution. Ces