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* Certains achaines sont disséminés par les vents, ainsi que la graine
qu’ils renferment, au moyen d’ailes , de forme, de taille et de situation
variables ; cette variété se nomme samare (fig. 627, 635, 636).
Fig. 626. — Vernonia. Achaine
surmonté d’une aigrette.
FiG. 627. — Erable. Samare double
à deux ailes.
Quand la paroi d’un acbaine a pour origine, non-seulement celle de
l’ovaire libre, mais avec elle celle du réceptacle qui l’enclôt, les ailes de
la samare peuvent dépendre de cette dernière, ou du périantbe qui
persiste et s’accroît autour de son orifice (fig. 593, 596).
Capsule. — Un achaine à péricarpe exceptionnellement déhiscent,
comme celui du Tricholobus (fig. 750), devient une Napsule. Il y a
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 205
donc des fruits capsulaires et monospermes. D’autres sont dispermes,
Irispermes, tétraspermes,... polyspermes.
Toutes les graines que renferme une capsule peuvent être rassemblées
dans une cavité unique ; auquel cas la capsule est uniloculaire. Mais elle
F ig . 629. — Lailue. Achaine
surmonté d’une aigrette
stipitée.
F ig . 630. — Gaillardia. Aigrette
à soies élargies et membraneuses,
sépaliformes.
Fig . 6 3 1 .— Glématiie.
Acliaine à aigrette de
soies libres.
peut aussi, comme le noyau d’une drupe, être partagée en deux, trois,...
ou plusieurs loges ; il y a donc des capsules bi-, tri-,... pluriloculaires,
et chacune de leurs loges peut aussi contenir une ou plusieurs graines.
F ig . 632, 633. — Valériane. Achaine à aigrette, entier et coupé en long.
Déhiscence des capsules. — La façon dont s’ouvrent les capsules est
extrêmement variable, et le mode de déhiscence sert à caractériser un
certain nombre de variétés de ce fruit.
Certaines capsules s’ouvrent en travers et comme par un couvercle ;
ce sont des pyxides , telles que celles des Jusquiames, du Marcgravia
(fig. 645), du Lecythis (fig. 646), du Mouron rouge et même du Jeffer-
sonia (fig. 643), où cette déhiscence est incomplète.
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