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leur évolution. Le runicnle qui supporte les graines peut lui-même, dans
quelques cas, se développer en arille, soit charnu, soit pileux, comme
dans certaines Mnsacées, les Saules, etc.
Le rôle des arilles est d’aider, soit à la déhiscence des Cruits, soit à la
F i e . 775. — Pivoine.
Arille du liile et du
sommet du funicule.
FIG. 776 . — Ploerox ij-
lon. Aile remplaçant
l’arille.
F ig . 777. — Piploglotlis. Fruildé-
liiscont. Arille à double feuillet
enveloppant toute la graine.
dissémination des graines. En médecine et en économie domestique, ils
peuvent servir d’aliments on de médicaments quand les cavités assez
vastes de leur tissu contiennent des principes sapides ou odorants; ou
bien, quand ils sont formés de poils finalement secs et pleins de gaz, ils
n’ont plus (ju’nne utilité mécanique, remplaçant les tissus ou la ouate, le
duvet. Dans les Li tchi (fig. 707), les Diploglottis (fig. 777), par exenqVle,
ce n’est ni la graine, ni le péricarpe qu’on mange on dont on peut faire
des boissons acidulées et rafraîchissantes; c’est l’arille qui enveloppe la
semence. Dans l’Asclépiade, les soies qui servent à rembourrer les coussins,
ne sont autre chose (|iie les éléments d’un arille pileux.
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ORGANOGRAPHIE SOMMAIRE DES CRYPTOGAMES
D’après ce que nous avons vu dans les pages précédentes, les plantes
pbanérogames ont en général des organes de végétation bien distincts,
c’est-à-dire des tiges, des racines, des feuilles, etc., nettement différenciées
les unes des autres. Quelques-unes font exception, comme le Wolffia
arhiza, par exemple, qui est une plante phanérogame, représentée en
dehors du temps de la lloraison par une masse verte où l’on ne distingue
ni tige, ni feuilles, ni racine. Les Lemna (fig. 37) ont des racines distinctes
de leur masse verte et charnue ; mais celle-ci ne se décompose
pas en feuilles et en tige. Dans les plantes cryptogames, ce défaut de différenciation
est bien plus ordinaire. Sans doute il y a des Cryptogames,
telles que les Fougères, les Lycopodes, les Prèles, les Mousses, qui ont
des tiges et des feuilles ou frondes distinctes ; mais d’autres bien plus
nombreuses, comme les Algues, les Champignons, les Lichens, ne se
présentent que sous forme de filaments, de lames ou de thalles, dans
lesquels on ne distingue point de tige et de feuilles, et qui portent en
des points très variables les organes de reproduction. Ceux-ci ne consistent
pas en fleurs semblables à celles des Phanérogames.
Certaines Cryptogames ne sont représentées que par un seul phyto-
cyste-cellule (fig. 823). D’autres sont formées d’un certain nombre de ces
cellules placées bout à bout comme les grains d’un chapelet (fig. 825).
D’autres ont ce chapelet plus ou moins ramifié ; et ses éléments constituants
pouvant prendre chacun la forme cylindrique, l’ensemble de la
plante représente des tubes plus ou moins divisés. Les thalles sont souvent
aplatis (fig. 779, 780), comme sont d’ordinaire ceux des Lichens (fig. 781),
appliqués par une de leurs faces sur la roche ou sur l’écorce d’un arbre.
D’autres sont enroulés en spirale ou plus ou moins découpés de façon à
simuler des branches et des expansions foliacées. Dans les Fougères, les
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