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130 TRAITÉ DE ROTANIQIIÉ MÉDICALE.
Jnfundibullfornie. — La entonnoir, tubuleuse ou non inférieurement,
dilatée gradiiellcment au sommet, en cône renversé; ex. : Liseron
(fig. 285), Laiiricr-Rosc, Datura, certaines Gentianes, Pulmonaires, etc.
llypocratérimorphe (ou à tort Ilypocratériforme). — A tube cylindrique,
dilaté brusquement au sommet en un limbe cnpuliforme ; ex. :
.lasmin. Lilas (fig. 283), Pervcncbes, Pklox, certains Tabacs, etc.
Botacée. — A tube très court ou nul, réduite à peu ¡irès au limbe,
dilaté brusquement en roue ou en soucoupe, de la corolle jiréccdente;
ex. : Bourracbe, Tomate, Coqueret, Piment, etc.
Urcéolée. — Dilatée dès la,base en grelot ou en outre rétrécie vers
l’oritice supérieur; ex. : Arbousier, Uva-ursi, GauUheria, etc.
Corolles irrégulières.
a. Gamopétales.
Personnée. — En forme de masque Ibéâlral antique, ou de mulle d’animal;
ex. : Linairc, Giicule-de-Loup (tig. 287), Scrofulaires, etc.
Eig. 285. — Liseron. Corolle
en entonnoir.
E ig . 28Ü. — Pissenlit.
Corolle ligulée.
E ig . 2 ü l . — Muflier.
Corolle personnée.
Labiée. — A tube plus ou moins long, dilaté en deux lèvres' inégales :
l’une, supérieure, formée de deux lobes; l’autre, inférieure, formée de
trois lobes. Barement une des lèvres manque (Bugie), et cette corolle est
ordinairement e x .: Sauge (üg. 288), Bomarin, Lamicrs, Lavande,
Origan, Mut i s ia (lig. 290), Nassauvia, etc.
Ligulée. — Gelle dont le tube se dilatebientôt en un limbe fendu dans
sa longueur el se déjetant en dehors, où il se termine par cinq dents; ex. :
Lissenlit, Chicorée, Laitues, Épervières, etc. (lig. 286).
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 131
LIémiligulée. — Le limbe de la corolle précédente est réduit à une
moitié environ et ne porte le plus souvent ([uc trois dents, ses deux autres
divisions ayant disparu; ex. : Dahlia, Gaillardia (tig. 289), Arnica, etc.
F i g . 288. — Sauge. Corolle
bilabiéc.
F ig . 289. — Gaillardia. Corolle
hcmiliguléc.
F ig . 290. — Mutisia. Corolle
bilabiéc.
b. P o l y p é t a l e s .
Papilionacée. — Formée de cinq pétales, dont un supérieur, Vétendard,
est seul de son espèce et situé sur la ligne médiane. Les deux latéraux,
symétriques l’nn par rapport à l’antre, sont les ailes. Les deux inférieurs.
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