
deviennent unis dans une étendue variable de leur bauteur, ou même
dans toute leur étendue. On observe alors, vers le sommet du style,
ou une surface stigmatifère commune, unique, ou des branches, des lobes
plus ou moins prononcés, ordinairement chargés de papilles stigmatiques.
Fig. 425. — Monbin. Carpelles
presque indépendants.
Fig. 426. — P ru n ie r (Am a n d ie r). Gynécée
unicarpellé.
Chacune de ces branches ou lo b e s , qui représente généralement le
sommet d un carpelle, peut être plus ou moins profondément découpée
Fig. 427. — A d en o stom a . Gynécée
unicarpellé.
Fig. 428. — Aigremoine. Carpelles
indépendants.
(fig. 431,437), partagée, comme la portion supérieure de certaines feuilles
caulinaires.
Dans le cas d union complète de deux ovaires p a rleu r portion ovarienne,
si chacune des cavités demeure complètement intacte et fermée en s’accolant
à l’autre, leur réunion constitue un ovaire à deux loges, elles-mêmes
complètes, séparées par une double paroi commune, ou cloison interlocu-
laire. L’ovaire est alors biloculaire.
De même, trois, quatre, cinq ou un nombre quelconque de carpelles
forment, par leur réunion, dans de semblables conditions, un ovaire à
trois, quatre, cinq loges, ou à un nombre indéfini de loges {tr iloculaire,
quadriloculaire, quinquéloculaire.., plur i loculaire, multiloculaire).
Les styles répondant à chaque loge peuvent en ce cas s’unir jusqu’au
Fig. 430. — Seguieria.
Style ailé.
Fig. 429. — Ventilago. Style
d ila té des deux côtés en
aile verticale.
Fig. 431. — Acalypha. Style
p a rtag é en trois; branches
stigmatiques très ramifiées.
Fig. 432. — Gynécée. S ty ,
style sa portion stig matique
; 0, ovaire.
bout en une colonne unique, ou demeurer complètement indépendants
les uns des autres, malgré l’union des ovaires, ou ne se séparer les uns
des autres que dans une portion plus ou moins considérable de leur
étendue. Pour indiquer la longueur de cette portion, on emploie ( à tort
peut-être) les expressions de denté, crénelé, fide, lobé ou partite, qui
servent, comme nous l’avons vu, à désigner la profondeur plus ou moins
considérable des découpures d’une seule et même feuille.
Avec un seul carpelle ou plusieurs carpelles indépendants, le style
peut être gynobasique. On nomme ainsi celui qui s’insère, non au
sommet de figure de l’ovaire, mais en un point voisin de la base, lequel
répond à son sommet organique. Ce point peut d’ailleurs occuper des