
soires de Tépiderme. On sait d g à qne la cuticule épidermique est encroûtée
de silice (p. 28G). Chaque entre-noeud, fermé à chacune de ses
l'Tc. 922. — Lycopodiacée
{Sélaginelle)
à tige comprimée.
Eic. 923, 924. — Lycopodiacée {Psilotum). Section transversale
de la tige. Structure symétrique. A droite, une portion plus
grossie montrant la coupe du faisceau central.
extrémités par une cloison, est formé de deux cylindres concentriques,
nuis entre eux par des lames verticales entre lesquelles se trouvent eu
même nombre des lacunes tubulenses.
Ces entre-noeuds ont
un épiderme et un sous-épiderme,
enveloppant un parenchyme
primitif, incolore et à
parois minces. Sur une section
transversale, on voit un cercle
unique de faisceaux vasculaires,
répondant aux cannelures
et alternant avec les lacunes.
Tous ces faisceaux sont parallèles,
et chacun d’eux s’unit
en bas aux deux faisceaux voisins
et alternes de l’entre-
noeud situé au-dessous, par
deux commissures latérales.
Ils sont constitués comme
ceux d’un grand nombre de
Eig. 925. — Fougère en arbre. Coupe transversale
de la tige.
Monocotylédones, notamment des Graminées.
Les Fougères (lig. 925-929) n’ont quelquefois qu’un seul faisceau vasculaire
axile; c’est ce qui arrive dans les axes très grêles. Mais, sur les
tiges plus grosses, notamment sur celles des Fougères dites en arbre, on
rencontre un réseau de faisceaux anastomosés qui constituent un cylindre
creux, à larges mailles séparant le tissu fondamental eu une zone médullaire
et une zone corticale. Les faisceaux constiluants du cylindre s’aplatissent
ordinairement; ce sont comme autant d’épais rubans qui souvent
même ont les bords réflécliis vers Textérieur (lig. 925, 927) De ces bords
partent en nombre variable des faisceaux minces qui vont rejoindre les
feuilles.
Il y a souvent, en outre, des faisceaux qui ne dépendent point de ce
réseau principal et qui occupent la région médullaire. Certaines Fougères
Fig . 926. — Fougère. Portion do la lige, coupée cn travers et en long. — PP, parenchyme
primitif; E, épiderme; V E V, faisceaux tibro-vascnlaires avec libres ligneuses F B et
vaisseaux scalariformes VS; BL, gaine fibreuse périphérique.
en possèdent deux ou trois, et d’autres un nombre plus considérable, qu’on
voit traverser les mailles du réseau principal pour rejoindre les feuilles.
Les faisceaux des Fougères sont des faisceaux fermés, c’est-à-dire a
développement défini. Ils ont un corps ligneux qu’enveloppe de toutes parts
une zone libérienne. Il y a bien le plus souvent quelques vaisseaux spiralés
et même déroulables, ijui répondent, sur nue coupe transversale,
aux foyers de Tellipse que représente le faisceau ; mais le bois est formé
en majeure partie de ces phytocystes qu’on a nommés vaisseaux scalariformes
(fig. 929), qui sont allongés, fusiformes ou coupés obliquement
aux deux extrémités, et dont la paroi est toute perforée de ponctuations
aréolées, circulaires ou plus ordinaireraeiit allongées. Tous les pbytocystes
à parois plus molles, interposés aux éléments du bois et du liber, sont
BAILLON.