
mier cas que le calice est dialysépale ou polysépale, et dans le dernier,
qu’il est gamosépale ou monosépale. Ordinairement, une semblable fleur
n’a pas d’éclat, parce que le calice est souvent vert comme les feuilles,
peu volumineux, peu visible. Les pctales'manquent dans ces fleurs, qui
sont dites apétales.
D’autre part, il y a des fleurs dont le calice manque etquisoniasépales,
comme celles des Garances (fig. 253, 254), des Santals, et d’un grand
nombre de Lorantbacées, de Gomposées (fig. 250), etc.
Toutefois un certain nombre de tleurs dépourvues de corolle, ont un
périantbe de couleur éclatante, qui est le calice ; on le dit en pareil cas
pétaloïde (fig. 252). Beaucoup d’auteurs admettent encore que, les Mono-
Fig. 252. — Lis. Fleur dite à double calice
coloré, pétaloïde.
Fig. 253, 254. — Garance. Fleur
asépale , en t iè r e e t coupé e en long.
eotylédones n’ayant pas de corolle, quoi qu’il a,rrive, la couleur éclatante
que peut présenter le périantbe [appartient toujours à leur calice pétaloïde.
On admet donc deux calices pétaloïdes dans un Lis (fig. 252), une
Tulipe, un Iris, un Amaryl l is , un Glaïeul, un Orchis, etc.
Toutefois cette opinion ancienne de Jussieu tend à être abandonnée, et
l’on se demande pourquoi l’on ne considérerait pas les folioles extérieures
du périantbe comme appartenant au calice, les intérieures cà une corolle,
en ajoutant cette notion que les pétales sont souvent pareils aux sépales.
Le nombre des sépales varie beaucoup d’une fleur à l’autre. Peu de
fleurs ont un seul, ou deux sépales au calice. Beaucoup en ont trois,
quiitre ou cinq, ou un nombre supérieur. Plus rarement le nombre des
sépales est indéfini.
Ges sépales sont ou semblables entre eux, ou dissemblables. Dans ce
dernier cas, le calice est irrégulier. Il peut l’être aussi avec des sépcales
tous pareils, mais inégalement espacés au pourtour de la fleur.
Gbaque sépale considéré isolément peut être régulier, c’est-à-dire qne
ses deux moitiés sont symétriques. Parfois iiussi cependant elles sont
insymétriques, et le sépale devient par là même irrégulier. Mais la réu-
Fig. 256. — Ancolie. Pétales
éperonnés.
Fig. 255. — Pinclmeija. Sépale s iné gaux,
foliiformes e t pé taloïdes .
Fig. 257. —- Pelargonium. Éperon
dit adhérent.
iiion de sépales individuellement irréguliers peut constituer un calice
parfaitement régulier.
Les sépales sont souvent semblables à des petites feuilles entières,
vertes ou colorées, et s’insérant sur la fleur par leur base (fig. 255).
Mais fréquemment aussi leurs bords sont découpés et ils sont dentés,
crénelés, serrés, lobés, comme ceux des feuilles.
Les mêmes expressions s’appliquent à tort à l’ensemble du calice gamosépale,
pour indiquer le degré d’union ou de disjonction des sépales
constituants; c’est ainsi qu’on dit d’un calice gamosépale qu’il est denté,
crénelé, serré, sinué, fide, lobé, partite, etc.
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