
t r a it é de BOTANIQUE MÉDICALE,
grappes simples et des grappes composées et décomposées, des corymbes
simples et des corymbes composés, etc. . . .
Si l’axe principal d’un corymbe demeurait, au contraire, a tout age très
Fig. 14-8. — X a n lh ium .
Capitule bifloro.
Fig. 149. — Mutisia. Capitule à fleurs de deux
sortes, à involucre imbriqué.
court, surbaissé, de façon que ses fleurs, occupant toutes le même niveau,
partissent à peu près toutes de la même hauteur, l’inflorescence serait une
Fig. 150. — A rtic h a u t. Capitule. FiG. 151. — Vernonia. Capitule.
ombelle; ses pédicelles portent souvent alors le nom de rayons. Ils peuvent
être placés dans Vaisselle d’une bractée; ou fréquemment auss,
celle-ci fait défajut. Quand elles existent, les bractées rapprochées les
unes des autres, et surtout les plus extérieures d’entre elles, plus développées,
forment autour de l’origine des pédicelles une collerette qu’on
nomme involucre.
Dans les Ombellifères, qui tirent leur nom de ce que leur inflorescence
est une ombelle, celle-ci est beaucoup plus someni composée que simple,
c’est-à-dire que ses pédicelles
se terminent, non par
une fleur, mais par une
antre ombelle plus petite,
ou otnbellule (fig. 152,153).
Quand la base de cette dernière
est entourée d’une
collerette de bractéoles, on
nomme celle-ci involucelle.
Le capitule (fig. 148-151)
peut être considéré comme
une ombelle dont les fleurs
seraient sessiles. Son axe
peut souvent se renfler davantage
que dans la plupart
des ombelles et en même
temps varier beaucoup de
forme, tantôt conique-sur-
baissé, tantôt en forme de
cône plus ou moins élevé
ou étiré, ici ovoïde, et là
hémisphérique ou discifor-
me, à surface supérieure à
peine bombée, ou tout à fait
plane, ou même plus ou
moins déprimée au centre
et en forme de cupule ou
Fis. 152. — ChærophyUum. Ombelles
même de sac. Les bractées
composées.
axillantes des , fleurs peu- _
vent y prendre un grand développement, surtout les inférieures. Llles
constituent en ce cas un involucre, plus développé d’ordinaire que
celui des Ombellifères ; c’est ce qui arrive surtout dans les plantes du
groupe des Composées, dont l ’inflorescence est souvent appelée une Fleur
composée. Quant aux bractées des fleurs les plus intérieures, elles font
souvent défaut, ou bien elles sont remplacées par des écailles, des p a illettes.
On nomme ordinairement fleurs du rayon celles de la périphéiie
du capitule, et fleurs du disque celles du centre. Or, assez souvent dans les
Composées, les fleurs du rayon et celles du disque ne sont pas semblables.