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tout, occupées par des glandes septales qui versent leurs produits dans la
fleur. C’est souvent aussi la base même de l’ovaire ou plus rarement son
sommet qui s’épaissit en tissu glanduleu.x formant un disque (p. 171).
B. — Style.
Son tissu périphérique est ordinairement semblable à celui de l’ovaire.
Sa portion centrale est souvent pleine et occupée par un parenchyme plus
ou moins lâche, mais continu. Ailleurs, comme dans les tiges creuses,
ce parenchyme délicat disparaît au centre du style qui devient tubuleux.
F ig. 958. — Exlrémlté stigmatique du style, retenant le pollen.
et il se réfugie vers ses paroi?. Ce parenchyme fait partie du tissu conducteur
du style, tissu qui peut avoir son représentant dans la cavité
ovarienne elle-même. Le funicule ovulaire même peut servir de tissu conducteur;
souvent il se dilate dans ce but. Le placenta joue le même rôle
et s hypertrophie quelquefois, toujours dans le même but, en languettes,
en palettes, en obturateurs de diverses formes. Mais la région la plus
importante du style, au point de vue du support qui doit être prêté à
1 a ^ n t fécondateur,*^est sans contredit sa région stigmatique ou s t igmatifère
(tig. 958,959), qui, comme l’on sait, peut, par défaut du style, être
immédiatement située sur l’ovaire (p. 152).
Cette région est richement elle est formée de phytocystes
superficiels, isolés ou réunis en groupes, en bouquets, souvent courts,
assez souvent aussi allongés, filiformes, simples ou plus ou moins rameux.
Leur paroi est mince et peu résistante, et leur phytoblaste fabrique une
matière visqueuse, plus ou moins abondante, qui est excrétée à leur surface.
On a ordinairement dit que cette surface stigmatique était dépourvue
Fig. 959. — Portion de l’extrémité stigmatique du style, avec pollen germant.
d’épiderme; il serait plus logique peut-être de dire que, pou constituer
les papilles stigmatiques, les phytocystes épidermiques se sont modifiés
quant à leur forme et surtout quant à la nature de leur sécrétion.
C. — Ovule..
Il peut y avoir dans les ovules deux sortes de phytocystes : des cellules
(fig. 964), de forme très variable, et des vaisseaux caractérisant les faisceaux
(fig. 962). Ces vaisseaux sont des trachées, qui soi\yent manquent
totalement dans les ovules, notamment dans ceux, en si grand nombre,
qui sont dépourvus complètement ou à peu près de ce qu’on a nommé
des enveloppes ovulaires. En pareil cas, les trachées qui existent dans le
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