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dont le bord s’amincit, pâlit, se colore quelquefois même un peu comme
feront les pétales sur toute leur étendue. .
, Les fleurs des Magnolia {üg. 517-519) ou des Calijcanthus (fig. 509,
510) sont classiques quant aux variations successives que présentent, les
folioles d e 'leu r périantbe. Joignons-y les Badianes (fig. 515, 516), les
Hortonia (tig. 507, 508), etc. Il n’y a plus dans ces plantes un calice et
une corolle nettement séparés ; il y a un périantbe formé d’un nombre
F ig . 517. —• Magnolia grandiflora. Fleur dans laquelle on passe graduellement
des sépales aux pétales.
variable de folioles, insérées les unes au-dessus des autres et graduellement
dissemblables; les extérieures sont vertes, épaisses, solides, comme
sont djordinaires les sépales ; les intérieures sont plus grandes, colorées,
minces, délicates, comme sont généralement les pétales ; mais il est bien
tlifiicile de dire aùTiiveau de quel appendice commence la corolle et finit
le calice. : x .
Le Nénuphar blanc (fig. 520, 521) possède aussi une fleur classique au.
point/de vue de la démonstration du passage insensible du sépale au
pétale e t;d e celui-ci à l’étamine. D’un sépale vert et'coriace on passe*
graduellement à un sépale qui a un bord mince,'pétaloïde et blanc ; d’un:
ORGANOGRAPHIE DES PHANÉROGAMES. 181
pétale tout blanc et large, à un pétale de plus en plus étroit, qui n’est
Fig. 518. — Magnolia grandi/lora. Fleur coupée en long. Passage graduel
des sépales aux pétales.
plus bientôt qu’un filet staminal encore large, en haut duquel il n’y a qne
Fig. 519. — Magnolia Figo. Flenv dont le calice est formé de véritables feuilles,
l’une d’elles pourvue d’un limbe, et l ’autre réduite à sa portion basilaire.
deux rudiments marginaux des loges jaunes d’une anthère. Mais, à mesure
qu’à l’intérieur les loges de celle-ci grandissent et se rapprochent jusqu’au
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