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que sa seule inspection révèle ou rappelle la symétrie d’nne fleur, le nombre
Fig. 215. — Diagramme d’une
fleur; b, b r a c t é e ; « , c a l i c e ;p , cor
olle ; e, an d r o c é e ; c, g yné c é e .
de ses parties, leur disposition relative, et
permet de tracer un tableau de la symétrie,
abstraction faite des caractères de
forme, de grandeur, etc.
L’usage simultané du diagramme et de
la coupe longitudinale est indispensable’à
la connaissance exacte de l’ensemble de
l’organisation d’une fleur. Si, par exemple,
on représente une fleur en projection
verticale seulement, son diagramme se
trouvera être le même, que son ovaire, par
exemple, soit situé plus bas que son androcée
ou que son périantbe (infère), ou
plus baut que lui (supère). Mais si l’on
joint à la notion du diagramme la représentation
de la fleur en élévation ou en coupe longitudinale, cette situation
relative de l ’ovaire et du périantbe deviendra manifeste.
R éceptacle floral.
On a souvent comparé la fleur à une branche chargée de feuilles modifiées.
Celles-ci constituent par leur réunion le périantbe, l’androcée et la
portion périphérique du gynécée.
Quant au réceptacle,
il est l ’analogue de l’axe qui
porte les feuilles. On n’en
saurait guère douter quand
ce réceptacle a tout à fait la
forme cylindrico - conique
d’une petite branche, comme
il arrive dans le M?jo-
surus (fig. 216,217), lesilfa-
gnolia (fig. 218, 219), certains
Schizandra (fig. 220).
Sur cet axe cylindro-conique
et plus ou moins étiré,
s’insèrent, dans l’ordre
spiral, toutes les pièces qui
constituent les verticilles floraux,
Fig. 216, 217.— Mijosurus. Fleur à réceptacle allongé,
cylindro-conique, entière et coupée en long.
absolument comme font des feuilles alternes sur une branche.
Ailleurs, comme dans certaines Anémones, le réceptacle floral, avec la
même forme cylindro-conique, est plus surbaissé. Ailleurs encore, comme
dans plusieurs Renoncules, il se renfle au point de devenir à peu près
sphérique ; l’ordre spiral d’insertion des appendices n’en est pas modifié.
Plus souvent encore, le réceptacle floral est un cône très peu élevé.
Près de sa base s’insèrent les pièces du périantbe, et plus haut celles de
l’androcée et du gynécée.
Plus rarement, comme dans le Quassia amara, le réceptacle floral
est cylindrique ou en forme de cône renversé ; alors son extrémité supérieure
a la forme d’un cercle horizontal et elle porte les carpelles,
tandis que les autres parties de la fleur s’insèrent plus bas et latéralement.
Fig. 218. — Magnolia. Fleur à réceptacle allongé, cylindro-conique,
renflé à sa base, coupe longitudinale.
Cette surface plane s’élargit beaucoup dans le Matthæa (fig. -, le
réceptacle y prend la forme d’un plateau horizontal.
Ce plateau peut se creuser légèrement en dessus, comme dans les Tam-
bourissa (fig. 222). Ou bien, comme dans les Fraisiers, les Potentilles,
telles que les H o rM ia (fig. 225), les Renoites, les Ronces (fig. 225), etc.;,
il y prend cette forme de cupule plus ou moins profonde ; mais sa portion
centrale se relève ainsi que le fond d’une bouteille, et elle répond
généralement à l’insertion du gynécée.
La coupe réceptaculaire devient déplus en plus profonde dansun grand
nombre de types. Elle arrive, comme dans la Rose (fig. 223), à présenter
la forme.d’un sac ou d’une gourde dont l’ouverture supérieure est étroite.
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