
vent même de vaisseaux annelés; leurs vaisseaux, souvent très larges,
sont ou ponctués, ou plus rarement rayés. Il y a même des arbres verts
,EP ¡SS
Fig. 898. — Evabie. Coupe d’une portion de la tige. — EP, épiderme ; ES, liège ; EC, parenchyme
cortical; VL, liber; C, zone d’accroissement; FB,VP, faisceaux du bois séparés
les uns des autres par des rayons médullaires; T, EM, étui médullaire; M, moelle.
en grand nombre (Conifères) où ces coucbes nouvelles sont uniquement
composées de fibres (ponctuées avec aréoles, ou quelquefois en même
temps annelées ou spiralées). Quant aux rayons médullaires secondaires.
C....G
F i g . 899. — Faisceau vu sur une coupe longitudinale. — A droite, la moelle ; V, vaisseaux
dont les plus intérieurs sont des trachées (T) et forment l’étui médullaire; FB, fibres
du bois; L, fibres du liber. A gauche, le parenchyme cortical.
intercalés entre les rayons primitifs dans les plantes dicotylédones, ils sont
d’autant plus courts qu’ils sont plus jeunes, parce que, tout en arrivant
tous en dehors jusqu’à la zone d’accroissement, et pénétrant même au
delà d’elle, jusque dans l’intervalle des faisceaux libériens, ils ne commencent
en dedans que là où se produisent, toujours de plus en plus loin
- . . t;
du centre de la tige, les couches
de plus en plus jeunes du nouveau
bois (fig. 902). Vus sur une coupe
tangentielle, ces rayons médullaires
ont souvent la forme d’un
fuseau ou d ’une ellipse plus ou
moins allongée, parce que les faisceaux
du bois sont le plus souvent,
de même que ceux du liber, loin
d’ètre parallèles, mais bien plus ou
moins sinueux et que, par conséquent,
ils se touchent et s’éloignent
alternativement les uns des autres.
Les rayons médullaires étant
formés de phytocystes-cellules, ordinairement
en activité, partagent
avec les éléments du parenchyme
et assez souvent de la moelle la
propriété de renfermer des principes
actifs ou des substances médicamenteuses
; et dans les tiges
ou les branches dans lesquelles,
par suite de l ’exfoliation d’une
portion plus ou moins considérable
des couches corticales, ces rayons
médullaires arrivent à être en
contact avec l’air par leur extrémité
externe, il est possible que
F i g . 900. —- Bois de Conifère, dans lequel les
coucbes successives (1, 2, 3) sont formées
de fibres, sans vaisseaux. Les ouvertures L,
figurées dans l ’épaisseur de ces faisceaux
et ailleurs, sont celles des réservoirs à résine.
— M, moelle; R, rayons médullaires.
ces principes exsudent sous forme
de liquides, puis se solidifient plus ou moins complètemmnt à la surface.
Grâce aux productions secondaires qui se font en même temps dans la
région corticale, on observe dans les tiges dicotylédones normalement
constituées, notamment dans celles qui ont plusieurs années, une série
de couches distinctes dont nous connaissons maintenant l’origine d’une
manière générale et que nous allons successivement passer en revue.
COUCHES SUCC E S S I VE S DES T I GE S DES DI COT YL É DONE S
Lxaminées de dehors en dedans, ces couches sont les suivantes :
A. — Épiderme.
A partir d’un Certain âge, la tige est, comme la racine, revêtue dans la
plus grande partie de son étendue d’un épiderme, couche formée de