
On les nomme pótales; les fleurs qui en sont pourvues sont dites pétalées;
celles qui, au contraire, en sont dépourvues sont, comme l’on sait^
apétales. " ’
Il y a des pétales complets, c’est-à-dire formés de deux parties : un
Eig. 266. — Pétale
bilobé.
F ig . 267. — Pétale pourvu
d’un onglet.
Fig. 268. — Dicentra.
Pétale en capuclion.
limbe et une portion basilaire rétrécie, qui est Vonglet; quand ce dernier
manque, le pétale est sessile.
Comme les sépales, les pétales sont ou unis entre eux, ou indépendants
de forme variable.
les uns des autres; la corolle est donc tantôt gamopétale ou monopètale
et tantôt dialypétale ou polypétale. ’
^ Gomme le calice gamosépale, la corolle gamopétale, qui se détache
d ’nne seule pièce, est dite entière, dentée, crénelée, fide, lobée ou partite,
suivant que ses pièces sont unies dans toute leur hauteur ou séparées les
nues des autres jusqu’à une profondeur plus ou moins grande.
Mais chaque pétale considéré isolément peut aussi être entier ou, plus
rarement, plus ou moins profondément découpé, lobé vers les bords,
comme une feuille (fig. 266,273).
Il y a des pétales réguliers dont les deux moitiés sont égales, et d ’autres
dont les deux moitiés sont insymétriques et qu’on dit irréguliers.
F ig . 272, 273. — Pétales doublés d’un appendice de forme variable.
Il y a des pétales qui, comme les sépales, sont pourvus d’une fossette
(fig. 49Ü), d’une bosse (fig. 268); d’un éperon (fig. 274-275); quelquefois
aussi ils portent des saillies surajoutées, en forme d’écailles (tig. 270,
271,273), de languettes (fig. 272). Ces languettes peuvent occuper la base
Fig. 274. — Violette. L ’u n des pétales
est éperonné.
F i g . 275. — Corydalis. L’un des pétales
est éperonné.
des pétales; ou bien, situées au point de réunion du limbe avec l’onglet,
elles constituent avec les appendices semblables des pétales voisins une
collerette ou coronule.
Les pétales sont parcourus par des nervures dont la disposition est
variable. Gomme dans les feuilles, la nervation peut être pennée, ou
digitée; de plus, dans la corolle des Gomposées, les divisions portent vers
leurs bords une nervure parallèle à ces bords et qui s’unit inférieurement
à la nervure marginale correspondante du pétale voisin.