
est formée de plantes dont la fleur a une douzaine d’étamines ; et les
classes qu’il nomme Icosandrie et Polyandrie sont celles qui renferment
des fleurs cà étamines en nombre indéfini ; mais leur insertion est différente
F ig . 376. — Vismia. Étamines pentadelphes; F ig . 377. — Millepertuis d ’Égijpte.
faisceaux oppositipétales. Étamines triadelphes.
dans ces deux derniers cas : périgyne dans le premier, et hypogyne dans
le second.
Très souvent les étamines sont en même nombre que les pièces du
calice ou de la corolle ; il y a alors isostémonie. Dans le cas où il y a, par
F ig . 378. — Candollea. Étamines
pentadelphes.
F ig . 379. — Sijmphonia. Étamines
pentadelphes.
exemple, cinq étamines avec cinq pétales, les premières sont le plus souvent
alternes avec les derniers, comme dans les Solanées, les Borraginées,
les Composées, les Convolvulacées, les Ombellifères, les Bubiacées, les
Campanulacées, etc. Mais parfois aussi elles sont en face d’eux, elles leur
sont superposées, comme il arrive dans les Primulacées, les Myrsinées,
les Bhamnées, les Santalacées, les Loranthacées, etc.
Presque aussi souvent l’androcée est diplostémoné. Il y a alors presque
toujours cinq étamines, par exemple, superposées aux sépales, et cinq aux
pétales, comme dans les Géranium, les Médiciniers, les Ery throx y lon,
les Oxalis, les Spondias, les Gomarts, etc. Ces étamines sont généralement
alors inégales ; il y en a cinq grandes et cinq plus petites, ces dernières
F ig . 382. — Oranger. Étamines
polyadelphes.
F ig . 380. — Nassauvia. Éta- F ig . 381. — Char-
mines à anthères syngé- don. Étamines
nèses et appendiculées. syngénèses.
F ig . 383. — Acalypha. Anthère
à loges v e rm icu la ire s , à filet
aplati, rétieulé.
souvent, mais non constamment superposées aux pétales. Avec quatre
étamines, comme celles des Labiées, Scrofulariées (fig. 395), Bigno-
niacées, Orobanchées, etc., il y en a deux plus grandes et deux plus petites;
auquel cas il y a didynamie.
Les Crucifères ont ordinairement six étamines, dont deux plus petites;
il y a alors tétradynamie (fig. 392-394). Ailleurs il y a anisostémonie,
soit parce que le nombre des étamines est, avec une fleur à cinq parties.
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