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"i y nombre de cas, nommer ceux-ci, dans les Monocotylédones, des faisceaux
fermes (par opposition avec ce qu’ils sont dans les Dicotylédones où on
les a nommés faisceaux ouverts).
Une troisième différencebienplusconsidérablcs’observe, non nassurune
coupe irans.ersale, mais sur le faisceau considéré suivant sa longueur (Ii,.
, I. ). A mesure qu’on le suit de haut en bas dans la hauteur de ia lige, on
le voit s atténuer, se terminer graduellement en pointe, et se réduire
successivement eu bas àu n irè sp e tit nombre de ses éléments conslitiianls,
pour se perdre de la sorte dans la
gangue parenchymateuse primitive.
D’ailleurs, ces faisceaux, une fois
arrivés à une certaine grosseur, ne
s’épaississent plus que fort peu ; l ’activité
de leurs arcs d’accroissement.
FiG.916.-yi/aï«.Tigedite fistuleuse. Coupe transversale,
à faisceaux disséminés, à tissu parenchymateux
raréfié et résorbé au centre.
F ig . 917. — Faisceau fibro-vasculaire
d’une tige de Monocotylédone, coupe
transversale.
limitée comme puissance el comme durée, fait qu’ils ne peuvent pins bientôt
s adjoindre de nouvelles libres et de nouveaux vais.seaux. De là est
venue cette singulière idée que les troncs non ramifiés on peu ramitiés des
arbres monocotylédonés, tels que les Palmiers, n’augmentaient pas
d épaisseur une fois formés. Il suffit de voir, dans nos serres ou nos
jardins meme s . un Palmier de la grosseur du doigt acquérir graduellement,
en vingt ou trente ans, la grosseur du corps d ’un homme, pour être
convaincu de tout ce que cette assertion théorique a d’exagéré.
On peut se faire, sur une Monocotylédone quelconque de notre pays
une idee de la composition d ’un faisceau isolé (fig, 918). On le voit d’abord
entoure dans tout ou partie de son étendue, de phytocystes modifies en
piolecteur (p), et qui probablement suppléent, pour lui donner de la
rigidité, les fibres ligneuses qu’il possède en si petite quantité.Cette gaine
est constituée par un sclérenchyme, dont les éléments tubuleux ont une
paroi épaisse, souvent richement ponctuée. Sur sa ligne médiane, en.
dedans, le faisceau possède quelques vaisseaux spiralés, annelés, rayés, et
Fig. 918. — Salsepareille. Coupe transversale d’nn faisceau de la tige. P est le parenchyme
primitif de la tige; g, gaine qui entoure l’ensemble du faisceau et se continue
en dehors avec le liber; VV, section des gros vaisseaux de la tige. Au-dessous et au-
dessus d’eux sont des vaisseaux plus petits, GG, en dedans de la zone génératrice
fermée (Z) du faisceau, elle-même contiguë au liber qui est immédiatement en contact
avec la gaine générale du faisceau fibro-vasculaire.
à droite e tà gcTuche, plus en dehors, un vaisseau large, ponctué, ou quelques
vaisseaux inégaux de même nature (VV). Plus en dehors encore, s u r
la ligne médiane, il y a quelques fibres ligneuses, ponctuées, aréolées ou
réticulées, puis, en dehors d’un arc d’accroissement peu développé, et
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