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322 TRAITÉ DE BOTANIQUE MÉDICALE.
Hogue; elles sont comprises entre deux lames solides de périderme qui,
iTétant pas exactement parallèles à la surface de la tige, viennent se
réunir bords à bords sur certains points marginaux des plaques, points an
niveau desquels s’opère la desquamation.
C. — Soiis-épiderme.
Nous avons donné ce nom général à certains tissus très variables qui,
comme le liège, sont sous-jacents à Tépiderme et qui constituent pour
Fie. 904. — Coupe transversale de la portion de tige de Labiée, figurée déjà p. 25G. En
dehors de la moelle M, se trouvent le bois B et le liber L. En dehors, sous Tépiderme
E, portant des poils p et des glandes g, se trouve, aux angles de la tige, uu sous-
épiderme, formé en majeure partie ne collenchyme, col.
celui-ci des organes de soutien. Ce sont quelquefois des bandes semblables
aux faisceaux libériens; ou des pbytocysles à paroi dure, scléreuse ou
pierreuse; ou des pbytocystes courts, gorgés de sucs divers, même de
latex. On a aussi qualifié l’ensemble de ces tissus d’écorce externe,
d’hypoderme, etc., noms qui ont été l’objet de certaines critiques. Ce tissu
soüs-épidermique peut être aussi du collenchyme (fig. 904, 905). Nous
savons qu’on a désigné sous ce nom des colonnes de soutien, formées de phytocystes
plus ou moins allongés dans le sens vertical, épais de paroi, surtout
Eu;. 905. — Collericbyme du sous-épiderme d’une Labiée.
vers les angles de réunion où il n’y a pas de méats, mais mous et se gonflant
au contact de Teau et devenant d’apparence cireuse par l’action de
l iode et de Tacide sulfurique. Ce collenchyme peut être répandu en couche
continue et doublant partout Tépiderme; ailleurs, surtout avec Tâge,
il se localise, notamment vers les angles saillants des tiges , au niveau
desquels on peut d’ailleurs voir aussi le tissu épidermique proprement
dit présenter quelquefois des modifications analogues.
D. — Parenchyme cortical.
bormé de phytocystes-cellules de toutes sortes, avec des formes très
variables, régulières ou irrégulières, sans ou avec méats, quelquefois
même nombreux et très développés (fig. 900), avec un contenu très variable,
etc., le parenchyme cortical adulte était jadis appelé en partie couche
herbacée, là où il était riche en matière verte, c’est-à-dire, en général, du
côté du liège. Comme partout où le phytocyste a conservé les parois minces
de la cellule proprement dite, cette couche est longtemps active, fabriquant
et transportant des matériaux alimentaires ou de réserve qui souvent
s accumulent dans ses éléments. Ainsi, elle peut être ricbe en fécule,
en sucre, en tannin, en gommes, en gommes-résines et oléo-résines, en
cristaux, en cristalloides, en latex; et ce dernier, de même que les substances
gommeuses et résineuses, peut y être renfermé dans des laticifères