rieure du vêtement formant le chiton. Selon moi, ces derniers auraient
raison ; les femmes éthiopiennes des classes inférieures, les
jeunes filles de service à l’intérieur, reproduisent cette forme de
vêtement au moyen de leur toge, avec ou sans le secours d’une
ceinture.
Selon la façon dont elles disposent leur stole, elles reproduisent
les formes de la stole traînante de la matrone romaine, mais sans
l’appendice qu’on attribue à ce vêtement; ou bien une tunique
dépassant à peine le genou. Quelquefois elles passent un bras et
une épaule hors de l’encolure et l’autre bras dans la manche et
troussant court le corps de la tunique, elles la font ressembler à
une petite toge adaptée en exomis. Leur tunique semble être la
tunica talaris des colonies ioniennes, portée également en Grèce et
à Rome. De même que les Romains, les Éthiopiens regardent ce
vêtement comme indigne d’un homme.
Zouïlaj
i HAUTE ETHIOPIE
(ABYSSINIE)
p o a p s e p v i p a xi x v o v a ^ e s
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