
pieds, & taillée en deffous en double bifeau \ comme
on le voit dans ïàfgï 143, faite pour entrer & gliffer
.dans la rainure en queue d’aronde , marquée 6*,
dans la coupe de l’établi, Jig. 82, qu’elle traverfe
dans toute la largeur & $ M . 81. On voit en 6»,
f g • 81 y le bouton d’une, vis de preflton, deftiné à
fixer cette régie au point que l’on juge à propos.
Cette règle eft armée, à l’un de fes bouts, d’une
pièce de cuivre A , Jig. 143, 144 & ,43 3 deftinée à
recevoir la vis de rappel B , qui doit conduire la
pièce dont nous allons parler tout-à-l’heure. C ’eft
la figure plus en grand de la rondelle qu’on voit
en c fur la v is , & qui y eft arrêtée par la goupille
D.
Lss fig* '46 & 147, font le plan & le profil d’un
piédeftal de bois, deftiné à porter le télefcope fur
fon pivot. On y v o it, *
i°. En A , Jig, 146, un trou rond qui doit être
. évafé en deffous, pour donner plus de facilité à
tourner la vis & fon contre-écrou, Jig. 14p.
20. En B B , &c. quatre trous, Jig. 146, deftinés
à recevoir les vis à caller B B , Jig. 147.
30. Quatre trous C C , faits pour recevoir quatre
vis en bois , pour fixer fur ce pied la plaque ,
fg . 148.
4°. Quatre autres trous D , D , pour laiffer paffer
le bout de quatre autres vis, dont on parlera plus
bas. 5°; En E , Jig. 147, une rainure femblable à celle
de 1 établi, & déftinée, comme elle, à laiffer paffer
la règle, Jig. 143, ,44 & ,43.
6 . En F , un écrou de cuivre noyé dans le
bois, fait pour recevoir la vis de rappel B de la
Jig. 144.
Il eft aifé de voir que cet appareil n’eff fait
que pour donner le moyen de faire avancer ou
reculer, par un mouvement lent, ce piédefial fur
la règle, & que les vis à caller B B , ne font défi
é e s qu’à l’affermir quand on lui a donné la po-
fition convenable.
Les Jig. 148 & 14P , font le plan & le profil d’une
plaque de cuivre que l’on fixe fur le piédefial,
fg- 146 & 147 , par le moyen de quatre vis en
bois, dont les têtes fe logent dans les quatre trous
C , C 9fg . ,48.
On y voit en A un trou formant un écrou pour
recevoir la vis A de la Jig. 149, qui eft deftinée à
recevoir la pointe d’un p ivot, dont nous parlerons
plus bas.
Les quatre trous qu’on voit en D , D , & qui
forment écrou, doivent recevoir les vis , Jig. 138.
La Jig. 130 repréfente la vis A de la Jig. 14P ,
féparée de fon contre-écrou, dont on voit le profil
en a & la face en a\
La Jig. 131 eft un petit pontet de cuivre , dont
on voit le profil en B. On y voit en A une petite
pointe d’acier deftinée à entrer dans un petit trou
fait au haut a du pivot, JiJi. 132.
Les fg . 132, 133 & 134 , font le profil, le plan
fi? le bout d’une pièce deftinée à foutenir le télefcope.
O n voit dans le profil, fg. 132, ert a A ^
un pivot d’acièr dont le bout A fe place dans le
trou A fait au bout de la vis A des fg . 149 ou
130, & le petit trou qui eft en a reçoit la pointe
A du pontet , fg . 131, que l’on pofe par deffus
cette pièce. On voit en G G , deux trous deftinésà
laiffer paffer deux vis attachées au corps du télefcope
, qui fervent à l’affermir fur cette pièce par
le moyen de deux écrous à oreille, comme On
le voit en G G r fg . 142.
Quand on a placé ainfi par deffus la pièce
fg . 132 , le pontet fg . 131 , on pofe les oreilles
D , D , les deux petites règles, fg . 136, dont on
voit le profil fg . 137, & on fait entrer dans leurs
trous D , D , les vis à clefs, fg . 138.
Il eft aifé de v oir , par cet expofé & par l’rnf-
peéfion des figures , que le pontet, fg . 131, avant
que d’être ferré par ces quatre vis , a la liberté de
fe mouvoir un peu , foit en-avant, foit en-arrière r
foit de côté , fans fortir de deffous les petites
règles , fg . 133 & » $6.
On lui a confervé ces mouvemens , parçe que,
portant un fies bouts a du pivot, fg . 132, pendant
que l’autre bout A demeure fixé dans le trou A
de la plaque, fg . 148, il peut faire incliner un peu
ce pivot, & lui faire prendre facilement un mou-
ment parallèle à celui de la grande règle, comme
on le dira plus bas.
Les fg . 13P & 160, font le plan & le profil d’une
petite règle de cuivre , dont la longueur eft indéterminée.
On peut même en avoir plufieurs de
longueurs différentes, fuivant les opérations qu’on
veut faire; nous fupoferons celle dont nous allons
parler, d’environ quatorze à quinze pouces. Cette
nègle eft terminée par une petite plaque de cuivre
percée d’un trou G , & garnie de deux petits pieds
h , h. Le trou G eft deftiné à laiffer paffer une
des vis G du corps du télefcope, qui a déjà paffé
dans un des trous G de la pièce, fg . 133, afin
d’affujettir cette règle à cette pièce par le moyen
du même écrou à oreille, qui y fixe le télefcope
de façon que le tout enfèmble foit tellement affermi
, que l’un ne puiffe pas fe mouvoir fans
l’autre.
La feule infpe&ion des fg. 142 & 143, qui re-
préfentent toutes ces pièces montées, le feront
mieux concevoir que tout ce qu’on pourroit en dire
de plus.
Pour empêcher que cette petite règle, qui doit
être affez longue pour paffer au-delà de la grande
règle de l’établi , ne puiffe plier par fon propre
poids, on fait une petite douille qui peut couler
fur cette réglé, & qui porte une petite roulette de
la hauteur coiîvenable, pour en foutenir le bout
à la même hauteur que celui qui eft arrêté au télefcope.
On en voit les profils & le plan en A ,
B & Ç , fg . 161.
Cet inftrument ainfi monté, il faut encore établir
fur la grande réglé mobile une petite piece,
fg. 162, dont voici le détail*
A B C eft une petite équerre de cuivre, que
l’on fixe fur la grande réglé mobile par le moyen
de la vis D. Cette équerre porte un petit reffort
E B F G , qui y eft attaché par une vis B , dont
la tête, au lieu d’être refendue, forme une efpece
de pied qui, entrant dans un petit trou fait fur la
grande réglé mobile, contribue à affermir le petit
inftrument.
Ce reffort porte, dans fa partie fupérieure , un
petit cylindre de cuivre F G , qui y eft rivé & qui
fert à appuyer la petite règle, fg . 149 & 160, contre
le bout de la vis H , comme nous l’expliquerons
tout-à-l’heure. La vis H , dont la pointe eft un peu
mouffe, porte un contre-écrou qui fert à l’affermir
quand on l’a mife à fon point.
Venons maintenant à l’ufage de ce que nous venons
de décrire.
Il faut commencer par fixer fur la grande réglé
mobile, la petite pièce fg . 162; & quoiqu’il n’y
ait rien qui détermine exaâement la place où elle
doit être, on peut la placer vis-à-vis du huitième
pouce de la réglé A B , de la fg . top. On verra
plus bas quelque raifon pour cette détermination.
Enfuite , il faut placer la réglé épaiffe A B ,
fg . 142, dans la rainure en queue d’aronde A de
l’établi, fg . 82, & l’arrêter par le moyen de la vis
de preflion &.
Dans la fg . t66, qui montre une partie de l’établi
, A B C D repréfente une portion de la grande
réglé mobile.
E F , une réglé qui eft divifée en pouces, &
qui eft placée fous le microfcope.
G H I K , eft une partie de la grande règle de
bois qui porte le télefcope.
L M , une partie de la règle de cuivre qui dirige
le mouvement du télefcope.
N , la douille qui porte la petite roulette décrite
fg . 161. O , la petite pièce décrite fg . 162.
Cela pofé, il faut commencer par fixer la pièce
O , comme on le voit dans cette figure fur la grande
réglé A B C D , de façon qu’elle réponde à peu
près au huitième pouce de la réglé E F , qui eft
divifée en pouces.
Il faut enfuite placer la réglé de bois G H I K ,
dans la rainure en queue d’aronde de l’établi,
qui eft faite pour la recevoir & l’arrêter par le
moyen de la vis de preffion, de façon que le bout
M de la petite réglé de cuivre qui dirige le télefcope,
furpaffe affez la grande réglé mobile AB C D ,
pour que la roulette portée par la douille N , puiffe
rouler fur l’établi.
Après cela, il faut engager, comme on le voit
dans cette figure, la petite réglé de cuivre L M ,
entre la pointe de la vis & le reffort de la piece
O , qui a été d é crite^. 162.
Tout étant ainfi difpofé , il eft évident que lorf-
qu’on mettra en mouvement la grande réglé, la
petite pièce O qui y eft fixée emmenera avec elle la
petite réglé M , qui communiquera fon mouvement
au télefcope auquel elle eft arrêtée.
Ce mouvement bien entendu, il fera facile d’appliquer
ici ce qui a été dit pour la fubdivifion du
cercle, & d’entendre ce qu’il convient de faire.
i°. On conftruira une mire femblable à celle
qu’on a faite pour le cercle, fg . 13g B , excepté
que celle-ci fera divifée en douze , pour repréfenter
les lignes, & chacune de cès parties en 5e* , io e*
ou 20e*, comme on le voudra.
20. On enverra cette mire à peu près à la diftance
convenable, pour que le mouvement que fera le
télefcope pendant que la grande réglé parcourra
un pouce fous le microfcope, en embraffe les deux
extrémités.
Mais comme il eft important que le télefcope
les embraffe avec précifion, & qu’elle eft relative
à la diftance du centre du mouvement du télefcope
à la grande réglé mobile ; lorfqu’on aura
placé la mife à peu près où elle doit être, on
pourra aifément faire varier cette diftance par les
moyens qu’on s’eft ménagés.
En effet, fi l’on trouve une trop grande différence
, on peut éloigner ou approcher le télefcope,
en enfonçant ou en rètirant la grande réglé de
bois dans la rainure de l’établi ; & fi cette différence
eft petite , on fait marcher feulement le
piédeftal qui porte le télefcope, par le moyen de
la vis de rappel qui eft au bout de la réglé de bois.
Enfin, l’on achevé de le placer dans la plus grande
exactitude par le moyen de la petite vis de la piece
O , qui eft fufceptible de faire avancer ou reculer
le télefcope d’une très-petite quantité.
On ne croit pas avoir befoin de répéter ici
que tous ces mouvemens doivent toujours être
comparés au mouvement d’un pouce de la grande
réglé, examiné fous le microfcope.
On ne doit pas avoir befoin non plus de rappeler
que les triangles que forment les deux extrémités
du pouce fur la réglé, & les deux extrémités
de la mire avôc le centre du mouvement
du télefcope étant femblables, leurs fubdivifions ”
refpe&ives le font également.
On voit par-là qu’on peut tracer, par ce moyen,
fur une divifion mobile, un pouce fubdivifé comme
on le voudra, & qu’on pourra l’employer enfuite
fous le microfcope pour divifer tous les pouces
de la réglé, comme on a divifé tous les degrés
du cercle.
U ne nous relie qu'un mot à dire des divifions
inégales , telles que pourraient être les cordes d’un
cercle, ou quelqu’autre de celles qu’on veut mettre
fur un compas de proportion.
Il eft facile de conclure de tout ce qui vient
d’être dit, qu'il ne faut que tracer en grand fur
une mire les divifions que l’on veut faire ; mais
il faut obferver en même temps que la longueur
de la piece fur laquelle on veut tracer ces divifions
, étant beaucoup plus grande que celle que
nous venons de décrire, qui n’étoit que d’un pouce t
il faut changer , dans la proportion convenable ,
la diftance du centre du mouvement du télelcope