
Outre ce mouvement, cet affemblage peut encore
s’approcher ou s’éloigner du centre de la roue
ou de la plate-forme , en faifant tourner la vis S.
Les courbes O R , fur quoi roulent ces deux tours,
font affemblés à deux couliffes , telles que V ,
que l’on affujettit à l’endroit néceflaire par les vis
T T .
S eft un écrou qui tient au châffis, & dans lequel
paffe la vis <p <p, qui fait avancer ou reculer
ce compofé ; car cette vis eft fixée à l’endroit N
par un collet ; & fon extrémité eft rivée, entretenue
par un reffort placé à la traverfe qui fupporte les
arcs.
L’arbre de la fraife X tourne fur les deux points
K L ; il porte le pignon Y , dans lequel engrène la
roue F. On règle l’abattage de ce tour par la vis Z,
qui porte fur une pièce que l’on ne peut voir dans
cette figure , mais qui eft attachée au tour M', du
côté G.
Il faut obferver que le tour M demeure conf-
tamment à l’endroit où il fe trouve fix é , & qu’il
n’y a que le tour K L qui puiffe s’abaiffer ou s’élever
par le moyen du levier W qui tient à ce tour.
La vis Z fe fixe aufli par l’abattage du petit levier
4 , qui porte une vis placée horizontalement, &
qui affujettit la première dans fon écrou.
La roue à fendre, chiffre 5 , eft affermie fur fon
centre par la pièce 6 , qui eft fixée à l’extrémité 7
du coq 7 ,8 ,9 .
Çe coq fait charnière autour des deux vis 8 ,10 ;
de manière qu’en tournant la vis n pour faire
monter l’extrémité 9 , l’autre extrémité 7 defcend,
en appuyant fortement fur le chapeau qui retient
la roue fur fon arbre.
Une alidade ou index, qui tient fur le milieu du
tour K , vers le point N , fert à diriger la fraife au
centre. Cette pièce, fur la longueur de laquelle eft
tracée une ligne qui répond dans le plan vertical
du centre, eft mobile autour d’une v is , & porte
fur l’épaiffeur de la fraife.
La grande v is , 15 , fert à affermir le coq 7 , 8 ,
pour lui ôter le jeu & le reffort que pourraient faire
les v is , lorfqu’on a affujetti la roue fur fon centre.
La vis 17 (ƒ?/. X L I& X L II ) retient l’alidade 18
& 1 9 , compofée de deux pièces principales. La
première eft le bras 18 ; la fécondé eft une lame de
laiton, 19 , 2,1 , qui eft pareillement retenue aii
deffus de la traverfe D.
Le bras 1 8 , 1 9 , pl. X L I , qui eft coudé à l’endroit
20, porte une S à l’extrémité fupérieure.
22 eft une fourchette recourbée , mobile autour
de la goupille 22, qui la retient par la pièce faite
en S.
La partie 23 porte fur une tige 25. Cette tige
porte & appuie fur la lame de laiton 20, 21 ; de
manière que le reffort 24 qui tient à l’endroit 20,
6t qui arcboute par fon autre bout contre une cheville
de la fourchette, tend à faire baiffer l’extrémité
23^ ce qui ne peut arriver fans que la tige 23
ne communique la force du reffort à la pièce 19,
21 ; car la fourchette ne peut couler le long de la
tige, étant retenue à l’endroit 23. La force de ce
reffort eft tranfmife à l’extrémité 19 de la pointe 26,
qui retient la plate-forme pendant que l’on fend
une dent.
La petite auge 28 , eft pour recevoir la limaille
quand on fend la roue ; on en joint une fécondé
de même figure, qui n’eft que pofée fur la traverfe
A , au deffous de la roue F , & qui anticipe peu
fur le bord de la première.
P L A N C H E X L I I .
Explication du plan de cette machine.
■ Fig. 98. M M eft le premier tour qui peut s’incliner
plus ou moins , étant mobile autour du point
N. On fixe ce toiir à l’endroit néceflaire par le
moyen des vis Q Q , qui traverfent dans les arcs
O , R.
B , B , font des vis qui retiennent le fécond tour
K HH G dans le premier, & autour defquels il
peut fe mouvoir.
C C eft un arbre horizontal qui tourne librement
dans les montans H H , & qui porte les roues
FE.L
a première roue F qui engrène dans le pignon
Y , eft pour faire tourner la fraife X d’un mouvement
médiocre ; & la fécondé , E , fert pour avoir-
un mouvement plus prompt, en plaçant un pignon
fur l’arbre L L , dans lequel on puiffe engrener.*
A 12 eft l’alidade qui fert à diriger la fraife vers
le centre 5 de la roue à fendre. Elle eft mobile autour
de la' vis A.
K, G, font des vis qui foutiennent l’arbre L L de
la fraife & du pignon.
Z eft une vis qui détermine l’abattage du tour
mobile H H , en s’élevant par le brasWV
Le petit levier 4 eft pour affujettir & fixer la
vis Z.
5 eft la roue à fendre, qui eft retenue par la
pièce marquée 6. Cette pièce qui eft faite en manière
de fourchette , paffe deffous le pont 29 , ou
elle eft fixée par une v is , & retenue à l’autre bout
30 par une efpèce de T d’acier, deffous lequel les
branches de la fourchette s’engagent, de façon que
quand on veut retirer la roue 5 de deffus fon arbre
, on ne fait que defferrer la vis 29, & tirer à
foi la pièce 6 , après l’avoir dégagée de deffous la
pièce faite en forme de T , & on la tire de deffous
la roue avec beaucoup de facilité.
7 , 9 , eft le coq fur lequel eft fixé le pont 29, &
ou s’engage la pièce 6.
C e coq fait charnière fur les deux vis 8 , 10 ;
de forte qu’en élevant l’extrémité 9 au moyen de
la vis 1 1 , l’autre extrémité 7 s’abaiffe, & affujettit
par la pièce o la roue 5 fur fon arbre.
16 eft une vis d’affemblage , qui retient l’équerre
dans laquelle la vis 15 eft placée , qui affermit le
coq. Cette équerre eft fixée fur la traverfe D D.
La vis 1 7 tient fur la même trayerfe D l’alidade.
La pièce 23 eft le plan de la fourchette, qui porte
fur la tige 25. • •
Cette fourchette étant pouffée par le reffort 24,
communique la force du reffort ( voye^ pl. XLI ) à
la lame 2 1 , & par conféquent à la peinte 26 , qui
entre fucceflivement dans les .divifions de .la plateforme
lorfque l’on s’en fert.
P L A N C H E X L I I I .
Profil fur la longueur de la machine.
Fig. 99, A B , eft la dernière pièce du tourfoli-
dement affemblée aux traverfes portées par les colonnes.
C D eft une pareille pièce à la première, mais
elle peut fe démonter quand on veut pour retourner
la plate-forme ; ce qui fe fait en démontant l’écrou
I , qui laiffe tomber les collets entre lefquels l’extrémité
D eft affujettie.
L’autre extrémité C eft retenue par un verrou
C E , qui porte cette pièce. Ce verrou fe fixe par
les vis E L ; fon extrémité C entre à queue d’aronde
dans le montant 26 ; de manière que, quand on
veut retourner la plate-forme, on commence par
ôter l’écrou I ; enfuite on lâche les deux vis L E ,
& l’on tire le verrou par fon bouton F , de F vers
E. On élève un peu l’extrémité D pour le dégager
de deffous le petit fupport 10 , dans lequel il entre
à cliquet. Après quoi l’autre vis Y & Æ , étant
deffèrrée , on déplace facilement la plate-forme P
pour la retourner ; car la vis Æ n’eft que pour recevoir
la pointe de la vis de la plate-forme , & la
fécondé vis Y fert à l’affermir dans fon écrou.
S V eft la vis qui fert à avancer & à reculer du
centre 5 les(tours M K , de même que les arcs R ,
& toutes les pièces qui en dépendent.
M eft le premier tour mobile autour du point N ,
& qui fe fixe par les vis Q.
Le fécond tour K , compris dans le premier tour
M , a fon centre au point 24. Le centre K eft celui
de la fraife & du pignon. Le centre H eft celui des
roues marquées F E dans la pl. XLII. Il fert à faire
mouvoir le pignon, & par.conféquent la fraife.
La vis G eft pour fixer l’arbre du pignon.
O X eft l’alidade qui fert à centrer la fraife ; c’eft-
à-dire , à diriger fon taillant ou fon épaiffeur vers
le centre de la roue 5.
W eft le levier qui fert à élever & à baiffer le
tour K autour du centre 24.
Le petit levier 4 eft pour ferrer la vis Z dans
fon écrou , ce qui fe fait en l’abattant.
La vis Z porte fur le fupport 21 , mobile au
point 23 dans une chape 22, qui eft fixée au tour
M. La pièce 21 fe fixe à la chape par une vis ,
dont on voit le bout au point 22. Cette pièce eft
encore retenue par un reffort 27.
f > 7 » 8 > 9 » marque le profil de la pièce 6 , qui
Retient la roue 5 ; & celui du coq 7 ,9 , qui fait charnière
au point 8.
29 & 30 eft la vis & la pièce que l’on appelle T „
qui retient le profil 6.
La vis 11 fert à élever le coq. La vis 15 eft pour
l’affermir. Enfin, la vis i 6 fert à affembler l’équerre
8 ,3 1 , 32 , au bâti de la machine.
P L A N C H E X L I V .
Développement & explication de quelques parties
de la machine.
Fig. 100 , A , B , C , D , eft le profil fur la largeur.
Ce font des arcs, dans lefquels font mobiles les
tours fuivant les courbures E C , F B , ou FA, ED.
Le centre des tours * eft au point G ; on les fixe ,
comme on l’a déjà d it, par le moyen des vis EF.
La pièce A B , C D , tient aux couliffes HI par
les confoles K , L ; on arrête les couliffes pareillement
par les vis T , T.
L’écrou M retient les collets que porte la pièce
N , qui fe démonte quand on. v e u t , foit pour retourner
la plate-forme,' foit pour autre chofe.
La fig. 101, même planche, eft le profil de l’alidade
de la plate-forme qui eft retenue au bâti de la machine
par la vis A , autour de laquelle elle fe peut
mouvoir.
La partie B C qui eft deffus la traverfe D , porté
la tige E mobile dans la fourchette F GH , & dans
la partie C où elle eft prife.
La fourchette eft aufli mobile au point^G. La che-f
ville F , qui tient cette fourchette, étant poufféé
en haut par le reffort K , tend à faire baiffer l’extrémité
H fuivant l’arc H K ; la tige E communiqué
donc la force du reffort K à la lamé LM qui porte
la pointe N.
Cette lame qui n’eft retenue qu’au point L deffus
la pièce D , eft obligée de fléchir.& d’obéir à la
force du reffort. Cette pointe retient alors la plateforme
par fes divifions, avec toute la force dont le
reffort K eft capable.
Il eft évident que, quand on change de divifion
en élevant un peu^ l’alidade, l’on contraint lé
reffort K , qui enfuite, étant mis en liberté, appuie
de toute fa force contre la cheville F , & ,
. par conféquent, contre la tige E ; car la fourchette
H ne peut pas couler le long de cette tige.
La vis P fert à fixer plus ou moins la monture qui
porte la pointe N. Cette monture tient à la lamé
M par une 2e vis R.
On affujettit la fraife Q , fig. 102 , fur l’arbre du
pignon O , par le moyen d’une fécondé pièce S ,
qui porte une pointe T , qui entre dans un trou fait
à la fraife à l’endroit V ; après quoi on affujettit le
tout enfemble par l’écrou X. Il faut remarquer que
la pièce S doit entrer quarrément dans une partie
de l’arbre.
La roue à fendre Y , fe place én cette forte. Ou
a , fig. 104 9 plufieurs arbres d’acier, tels que-Z,
qui entrent dans le canon W de la plate forme. L’arbre
d’acier porte deux pointes 4,5 , qui entrent dans
| la petite ouverture diamétralement oppofée, pra