
F G H I , font les roues qui fervent à la répétition.
Les trois roues 'G H I ne fervent qu’à régler
la diftance des coups qui frappent, comme
H eft abfolument néceffaire d’en avoir dans toutes
les fonneries, quelles qu’elles foient : voici les
nombres.
Mouvement
84-----
7 7 -
7 ? -
66-----
‘3 3 *
Le cercle F porte douze chevilles d’un côté pour
faire fonner les douze heures., & trois chevilles
de l’autre pour faire fonner les trois quarts , par
le moyen de trois bafcüles placées fur une même
tige, comme celle K. Deux de ces bafcüles font
.montées fur des canons pour qu’elles fe meuvent
féparément l’une de l’autre, & la troifième eft fixée
fur la tige, pour qu’elles puiffent toutes les trois
lever les verges des marteaux féparément rime de
l’autre, comme elles font reprèfentées fig'. 32.
Le cercle F eft rivé fur l’arbre de même qu’un
petit rochet, à une diftance d’environ fix lignes.
Le cercle extérieur préfente la grandeur d’une
roue qui eft jointe contre le rochet ; elle porte
un cliquet & foji reffort , comme il eft marqué.
L’arbre paffe au travers d’un petit barillet fixé à
la platine , dans lequel eft un reffort : l’arbre ayant
un crochet enveloppe le reffort autour de lui ;
de forte que quand on tire le cordon V , fig. 32.,
on fait tourner Tar-bre à gauche fans que la roue
dentée tourne ; & quand on quitte le cordon ,-le
petit rochet donne dans le cliquet, & oblige le
rouage de tourner, & les marteaux frappent ; <je
forte que l’arbre de ce cercle porte le cercle des
chevilles, l’heure.& les quarts juftes.
Toutes lés machines font placées fur la cage
A B , fig. 32 , ou elles font repréfentées en perf-
peéHve. Le plan de cette cadrature avec le développement
des pièces, font contenus dans la
planche fuivante,
PLANCHE XIII. Suite de la planche précédente.
Développement -de la Répétition ordinaire.
Fig., 33,9 T eft la roue de chauffée , .& t eft
ion profil.
Cette roue fait -fon tour par heure & porte
l ’aiguille des minutes.
Sur cette roue T t eft placé fixement le limaçon
des quarts Q q. Sur ce limaçon eft joint la
furprife R r , qui eft tenue avec une virole 4 & 4.
On dira l’ufage de cette furprife dans la fuite.
X & x , eft la roue de renvoi qui porte un
pignon pour mener la roiie du cadran Y oc y ; ob-
fervez que toutes les pièces d’horlogerie qui mar-
qjient les minutes, ont des roues de renvoi.
A , eft une étoile qui fait fon tour en douze
heures, & a fon profil.
Z & { , eft le fautoir ou valet qui fait changer
promptement une dent de l’étoile à chaque heure.
Sur l’étoile A , eft placé fixèment le limaçon des
heures.
B D , eft le rateau.
E , eft un pignon qui le fait mouvoir.
G , eft une poulie qui porte une cheville ; &
g e i , eft le profil.
M L , eft la main ; m l , eft le profil.
Cette main étant démontée, forme la pièce
M N.
O , eft un reffort; le profil eft m Oi
Le bras des quarts qui fait partie de la main
eft L & /.
Fig. 3 4 , la platine qui porte les tiges fur quoi
toutes les pièces font montées. On voit leurs
places indiquées par les lignes ponctuées qui y
répondent.
La Fig. 34 , n°. 2, eft le profil des fig. 33 & 34-
Sur la platine de la fig. 34, font deux refforts
3 , 4 ; ce qu’il eft néceffaire de favoir avant que
d’expliquer leurs effets.
Maintenant il faut mettre ces pièces chacune
à leur place , & faire voir comme elles agiffent
les unes avec les autres.
On a dit ci - deffus que l’arbre de la première
roue pouvoit tourner féparément de fa roue &
avec la roue , & qu’il portoit un cercle garni de
quinze chevilles pour lever les bafcüles des marteaux.
Cet arbre porte carrément la poulie G E ,
fig. 33, & le pignon E qui engrène dans le rateau
D des heures.
Quand on tire le cordon on fait avancer le
bras vers le limaçon H , qui eft gradué fpiralement
en douze degrés.
Le plus profond eft pour douze heures, & la partie
la plus élevée eft pour une heure ; de forte que
quand on tire le cordon, on fait paffer autant de
chevilles que l’enfonçure du limaçon le ^permet ;
c’eft-à-dire , fi le-degré le plus profond fe préfente ,
la fonnerie frappera douze coups ; &.fi c’eft la partie
la plus élevée, la fonnerie ne frappera qu’un coup-;
deux coups fi c’eft le fécond degré, ainfi des autres
jufqu’à douze. On a dit que l’étoile A fait fon
tour en douze heures, par le moyen d’une che*
ville que la furprife R porte à l’endroit K. Comme
cette cheville fait un tour par heure, & que l’étoile
a douze dents, elle en rencontre une toutes les
heures ; de forte que l’étoile avec le valet £ faute
douze fois.
Cette façon de faire mouvoir l’étoile a deux
avantages. Le premier eft de faire changer fi promptement
le limaçon, qu’il n’eft pas poflfble de le
faire manquer dans l’inftant de fon changement.
Le fécond eft de faire à fon tour fauter la furprife
R , pour que le bras du guide des quarts L M
ne puiffe retomber aux trois quarts , comme il
étoit
Pignons.
- 1 4 .
- 7 *
- 6.
- 6.
étoit l’inftant' auparavant ; les quarts font réglés
par le moyen du limaçon Q & de la main M ,
qu’on appelle guide des quarts.
Quand on tire , par exemple, le cordon V , on
fait, comme il a été dit, tourner la poulie G ; la
cheville I qu’elle porte fe dégage des doigts, & le
guide des quarts tombe fur le limaçon qui eft partagé
en quatre parties. Si la plus Haute fe préfente,
la cheville I entre dans l’entaille la-moins
profonde de la main ; la roue eft retenue par ce
moyen avant que les chevilles aient pu parvenir
à lever les marteaux , ce qui fait que la fonnerie
ne frappe point des quarts, parce qu’il n’y a pas
encore un quart que l’heure eft accomplie ; &
quand il y a un quart, le limaçon préfente une
partie aflez profonde pour que l’entaille 2 de la
main reçoive la cheville; ce qui fait que la roue
de cheville faifant plus de chemin, un marteau
frappe un quart. Si le limaçon préfente fa troifième
partie,. fa cheville entre dans les doigts 3 ,
& le marteau frappe deux coups pour la demie ; &
quand c’eft la partie la plus profonde du limaçon, les
marteaux frappent trois coups pour les trois quarts.
Tant que les deux limaçons ne changent pas , la
fonnerie fonrie toujours la même quantité.
Quand le limaçon des quarts a fait fon tour,
il entraîne avec lui l’étoile A qui faute par le
moyen du valet ^, & de la même a&ion la fur-
prife R avance pour remplir le vide du limaçon,
afin que le guide des quarts ne puiffe retourner
dans l’entaille des trois quarts. Ce qui fait que fi |
l’on veut tirer le cordon dans le moment de ce !
changement, la répétition ne fonneraque l’heure
& point de quart.
Pour que la cheville I forte aifément des doigts
de la main , elle fe meut au point N , & eft re-
mife par un reffort qui eft fixé fur le bras L ; un
autre reffort eft fixé fur la platine pour agir, .pour
faire agir le bras L qui emporte fur lui la main M,
qui a par ce moyen deux mouvëmens, celui de
fe mouvoir fur fon plan , lorfqu’il faut que la cheville
forte des doigts, & celui de fuivré le bras
coudé L.
PLANCHE XIV. Suite de la pl. précédente.
■ Fig. 33, thermomètre de compenfation.
, Fig. 36 , pendule compofé.
Fig. 37 & 38 , cadrature d’une pendule d’équation
de M. Julien le Roy.
PLANCHE XV. Suite de îa planche précédente.
Fig. 39, fauffe plaque de la pendule d’équation
repréfentée dans la planche précédente, vue par
le côté oppofé au cadran.
Fig. 40 , la même fauffe plaque vue par le
côté du cadran.
: Fig. 41 , (8c non 4 4 ) roue annuelle vue du
£Ô.té de la gravure.
Arts 6* Métiers. Tome III. Partie I.
PLANCHE XVI. Suite de la planche précédente.
3s 9 A & B , pendule à équation par Dauthiau.
La fig. 33, A , repréfente cette cadrature vue
de profil. Les fécondés font concentriques; la tige
du rochet pafi’e à travers le pont marqué p p , fixé
fur la platine des piliers. Ce pont porte les deux
roues des temps vrai & moyen, & celle de cadran.
La roue m du temps moyen eft menée par
le pignon C , que porte la tige de la roue qui
engrène dans le rochet d’échappement.
La tige h eft celle de la roue du mouvement
quifaitfa révolution en une heure. Cette tige paffe
à la cadrature , oc porte quarrément un canon fur
lequel eft rivée une roue de champ e , qui fait
mouvoir le pignon a , dont l’axe eft parallèle ’au
plan de la platine. Ce,pignon eft pofé & tourne
entre deux petits ponts fixés fur la roue x x , d’un
nombre de dents, à volonté. Cette roue xx engrène
dans un rateau, dont un bout appuie fur
Pellipfe. Ce rateau n’eft point ici repréfenté ; fa
pofition dépend-de celle delà roue annuelle , que
l’on peut faire concentrique au cadran', ou on
peut également la placer hors du centre/
Quoique la pofition de. la roue annuelle ne doive
pourtant pas être arbitraire,' puifqu’à tous égards
celle qui fera excentrique au cadran eft préférable,
non-feulement pour les frottemens qu’elle
évite, mais encore pour la facilité dé tailler la
courbe, &c. cependant la difpofition des boîtes,
ou la conftruétion d’une pièce, ne permet pas toujours
de la placer de cette forte.
Le pignon a engrène dans une roue dé champ
v de même nombre que celle qui fait mouvoir
le pignon; elle eft d’un diamètre plus petit .que
celle c , pour que le pignon qui eft mené ait la
groffeur requife pour faire mouvoir lui-même. ;
La roue de champ v pourroit ne former qu’une
feule roue avec celle b qui engrène dans la roue
R du temps vrai ; mai;? fi cela étoit, en tournant
l’aiguille des minutes du temps v ra i, celle des
heures refteroit immobile; ce qui feroitim défaut
d’autant plus grand, que parcelle du temps moyen-,
on ne peut faire tourner ni l’une ni l’autre aiguille du
temps vrai ; ainfi il faudroit les faire tourner féparément
l’une de l’autre, & faire des divifions
des quarts pour l’aiguille, des heures , afin de pouvoir
toujours la remettre à des parties d’heures
correfpondantes à celles des minutes : il faut donc
I que la roue b tourne à frottement fur la roue
1 de champ v , & que le pignon 0 qui mène la
1 roue q de cadran foit rivé Tur la roue b , l’un &
l’autre tournant fur le prolongement de la tige h.
La roue x eft concentrique à l’axe de la roue
de champ, & peut faire plus d’une demi-révolution
en emportant avec foi le pignon a , fans que
la roue de champ e tourne ; c’eft cette demi-révolution
qui fait la variation de l’aiguille du temps
v rai; cet effet eft produit comme dans celle de