
jFig. 3 , vue du carillon du côté oppofé au rouage
qui le fait mouvoir.
Ce carillon a été exécuté par le fieur Stolverk.
P L A N C H E L.
Defcription du pyromètre çompofié pour mefurer Va-
longement du pendule, ou faire les expériences de
la dilatabilité des métaux.
Cette planche & fon explication ont été tirées du
livre de M. Ferdinand Berthoud.
La Fig. i y repréfente le pyromètre renfermé
dans' fon étuve.
La Fig. 2 , repréfente le pyromètre féparê de
fon étuve. F , G , H , I , eft une pièce de marbre
qui a cinq pieds de haut, douze pouces de large,
& cinq pouces d’épaiffeur. Cette pièce eft percée
au haut d’un trou , au travers duquel paffe le pilier
A , dont la bafe a trois pouces de diamètre,
Si le corps deux pouces & demi. Ce pilier eft
fixé avec le marbre au moyen d’un fort écrou :
le corps du pilier eft fendu . comme un coq de
pendule à fécondés. Il porte deux vis qui tendent
& paffenrau centre du pilier. Ces vis fervent à
fixer le corps que l’on veut obferver ; & fi c’eft
un pendule, elles portent la fufpenfion comme fe-
roit un coq de pendule.
On a formé au bout de ces vis des efpèces de
pivots trempés & tournés avec foin; ils paffent
d’abord dans le corps à obferver, & entrent jufte
dans la partie oppofée du pilier, laquelle n’eft
point taraudée ; ce pilier fert ainfi à fixer les pendules
d’ùne manière folide & invariable.
Après avoir fufpendu un pendule à fécondés
au pilier A , on perce au deffous de la lentille D
un fécond trou dans le marbre; à travers ce trou
’ paffe comme dans le premier, un pilier de trois
pouces de bafe; il eft fixé à la pièce de marbre
de la même manière que le pilier A ; la bafe de
ce fécond pilier s’élève à trois pouces & demi
du marbre, & fert à porter, au moyen de deux
vis a & b repréfentées en grand fig. y , le limbe
de l’inftrument repréfenté en grand fig. 3.
Au centre du limbe fig. 3 , fe meut un pignon
c de feize dents. Il doit être exécuté avec beau*
coup de pfécifion , & fendu fur la machine à fendre.
Il fe met entre le pont g & le limbe A C. Sa
tige porte une aiguille m n mife d’équilibre par
le contrepoids n.
Au haut dù limbe fe meut aufîi, entre le limbe
& le pont ƒ , un rateau b a de quatre pouces de
rayon. Il porte douze dents ; ce rateau engrène
dans le pignon c de feize dents. Ce rateau eft
fendu fur le. nombre 396 : ainfi pour faire faire
Sin tour à l’aiguille, il fait une vingt-quatrième
trois quarts partie de fa révolution ; ce qui répond
à un angle de quatorze degrés cinquante minutes
foixante-dix quatre-yingt-dix-feptièmes.
On trouve par ce moyen le point du rateau
où la verge doit appuyer. Pour qu’une demi-ligne
d’alongement faffe faire un demi-tour a 1 aiguille
& parcourir cent quatre-vingt degrés, ce point
doit être diftant du centre a de trois lignes fept
huitièmes. .
Ayant donc pris trois lignes fept huitièmes du
centre du rateau avec beaucoup d’exaélitude, &
percé un petit troù dans lequel on a fixé une piece
d’acier trempé, à laquelle on a donné une courbure
telle que lorfque la verge du pendule s’alonge
ou fe raccourcit, ce levier m ne change pas de
longueur.
La pièce q a fur laquelle eft fixée la petite portion
d’acier , fe meut fur le centre du rateau par
une vis de rappel e , enforte que l’on peut par ce
moyen faire changer le rateau & amener l’aiguille
au degré correfpondant du thermomètre, fans
changer la pofition du levier qui doit toujours etre
à peu près perpendiculaire au pendule.
Les différentes divifions faites fur la pièce q a
fervent à produire des variations plus ou moins
grandes ; il y en a une à fept lignes trois quarts
du centre , double en longueur de celle où a été
fixée la petite pièce d’acier; elle fert dans les cas
où l’alongement des corps étant confidérable, il
feroit parcourir à l’aiguille plus de 180 degrés du
limbe.
Pour fixer & déterminer la pofition du pendule
-fur un de ces points de divifion, on a fait une
pièce de cuivre l h 9 fig. 3 , que l’on fixe au limbe
par le moyen d’une forte vis i. La pièce l i h fe
meut en couliffe, enforte qu’on peut faire approcher
fon extrémité h fort près du centre« du levier
où font les divifions. Là cette pièce eft percée d’un
trou dans lequel on fait paffer une tige d’acier
fixée au centre de la lentille du pendule que l’on
veut obferver.
On a aufîi difpofé une forte pièce de cuivre D
fig. 4 , qui a quatre pouces de diamètre, & un
pouce & demi de hauteur; elle fert à porter le
limbe , lorfque l’on veut mefurer des corps de différentes
longueurs. Ce cylindre eft ajufté avec une
forte pièce de fer coudée E F , qui fert à la fixer
fur le marbre au moyen d’une vis de preflion G ,
telle que celle qui attache un étau après un établi.
A travers de la pièce de cuivre, il y a. une entaille
dans laquelle fe loge une partie de la pièce
de fer oppofée à la vis : c’efl ce qui fait la pref-
fion de la bafe du cylindre de cuivre fur le marbre
; on voit cette pièce attachée au marbre en E
fig. 2.
La fig. '2, repréfente la machine toute montée
avec fon pendule , dont le crochet porté par la
lentille vient paffer fur le rateau , enforte que fi
la verge s’alonge ou fe raccourcit, le rateau
fuivra le même mouvement, ce qui fera tourner
le pignon & l’index pu aiguille qu’il porte. Lorfque
le pendule fe raccourcit, ce rateau fuit fon
mouvement, étant ramené par le petit poids P.
Jtg.fii lequel tient à un fil qui s’enveloppe fur la
poulie d 9 portée par l’axe du pignon.
Pour produire les changemens de température,
on a placé au bas de l’étuve un poêle E F a c 9fig.
, lequel communique à l’étuve par un tuyau à
foupape. Ce tuyau eft dirigé cbntre une plaque
de tôle recourbée , de manière à divifer la chaleur
du- poêle & à la répandre également dans l’étuve ,
fans frapper un endroit plus que Vautre , ou le
moins inégalement, afin d’imiter , autant qu’il eft
pofîiblé, l’effet de l’air fur les corps. Cette boîte eft
percée, .dans fa longueur, d’une fenêtre qui permet
de voir dans l’intérieur de l’étuve , & de remarquer
la température qui y règne, ce qui eft indiqué par
un thermomètre. Cette ouverture eft fermée par
une glace, & permet en même temps de voir les
variations de l’aiguille du thermomètre.
La fig. y repréfente les deux vis qui fervent à
fixer le timbre fur la bafe du pilier ou cylindre ,
fig\ 4f
Il réfulte des obfervations faites à cet égard,
que les différens métaux s’alongent dans le rapport
des nombres contenus dans la table fuivante.
Nocomrsp sd mesi sm eénta euxxp é&rie nacuetr.es
Nombres qui expriment
le rapport de
leuralongement.
'Acier recuit. , Z Z ' i ’i , . ' 69
Fer recuit............................................... . 75
Acier trempé........................ 77
Fer battu............................................... . 78
Qr recuit. . . . . . . . . . . 82
Or tiré à la filière. . . . . . . . 94
Cuivre rouge........................'*■ /'•' • • io7
Argent. .' . . . . . . . • ^ 9
Cuivre jaune. . . . ................................. 12.1
Étain. . 160
P lom b ....................... . . . . . . 193
Verre. . . . . . . . . . . . 62
Mercure...........................................................12.35
I. Suite des planches de Vhorlogerie , tome I I I
- des gravures.
Cette première fuite contient cinq planches, qui
repréfentent la machine à tailler les limes & à arrondir
les dentures. Elles ont été defîinées fous la
dire&ion de M. de Romilly, qui en a donné aufîi
les explications.
P L A N C H E I.
Fig. 1. Outil vu*de profil avec toutes les pièces
taffemblées. '
A , manche qui tient la lime à former les dentures
; il fe meut parallèlement à lui-même, placé
entre quatre pitons, qui portent dés roulettes, dont
quatre font horizontales quatre verticales , pour
diminuer le frottement que le manche éprouve dans
fon mouvement. Il faut que-ces quatre pitons ou
youlettes foient difpofées parallèlement entr’elles,
Sc exa&ement de la même largeur que le manche,
qui doit être aufîi parfaitement parallèle dans toute
fa longueur, pour n’avoir aucun jeu dans toutes fes
pofitions.
q , q , doflier qui s’ajufte fur le manche pour
porter les limes. *
- r , vis de rappel pour faire mouvoir le doflier
& fixer la lime dans l’alignement défiré.
s , s , deux vis qui fixent le doflier fur le manche*
C , partie de l’outil qui s’attache à l’étau .
D D , font les quatre pitons, dont deux font cachés
par le profil ; ils fervent à porter quatre roulette^
verticales.
E E , font aufîi quatre roulettes horizontales, dont
deux font dérobées par le profil.
F F , font deux talons attachés au manche A
pour borner la longueur de fon mouvement au
moyen d’un tarau g-, qui tient par un tenon a v is
fixé fur le corps de l’outil en H.
1 , 1 , font deux pointes qui tiennent la roue par
les deux pivots.
K , font les vis qui fixent les pointes dans les
poupées L , dont Tune eft couverte par le piton D.
M , vis de.rappel pour mouvoir la roue dans le
fens de la longueur de la vis.
- N eft une fourchette qui foutient la roue.
i eft une vis pour foutenir la petite fourchette
qui foutient les tiges des roues plates.
I-, font deux vis qui contiennent la roue dans la
fourchette.
m eft la pièce de cuivre pour recevoir la fourchette
qui s’ajufte à couliffes.
O eft une vis pour monter ou defeendre la fourchette.
P , partie de l’outil qui porte en couliffe le montant
des poupées.
d , vis qui fert à fixer la pièce des poupées.
Q , vis de rappel pour faire monter ou defeendre
la roue contre la lime RR.
ƒ , tenon qui tient la vis de rappel Q .
Fig. 2. La couliffe P de la fig. précédente vue en
face. 1 , 2 , 3 , 4 , 5 & 6 , font des vis qui tiennent
I une plaque pour recouvrir la- couliffe.
Fig. 3. T , manche qui porte le rabot pour former
les limes.
V , infiniment d’acier tranchant qui coupe ôc
donne la forme à la lime;
x , x , x , x couliffe dans laquelle fe meut le
tranchant V .
Y , vis qui fixe le tranchant V .
Z , fraife à tailler les limes RR , fig. 1.
Fig. 4. a , montant de l’outil vu de profil, &
féparê de fes parties.
b , couliffe , dans laquelle s’ajuftent deux machines
qui doivent tenir les lirftes quqn veut faire.
* c , fig. 1 , machine qui tient les limes pour lés
former,
P L A N C H E I I .
Fig. /. A B , manche qui porte l’inftrument traii^
I i i ij