
de compas, par tous les trous qui le trouvent à la
même diftance du centre. Les pas formés, il ne
s’agira plus, l’ayant limée, que d’égaler la pièce
O ; la pièce / l fervira encore pour* cela. Cette opération
faite , les pièces ponâuées i l l 2 deviendront
inutiles, & ne doivent pas relier attachées .à la
plaque ; elles peuvent fervir au contraire pour tracer
d’autres courbes femblables.
Table pour tracer la courbe de la pendule ci - deffus
calculés, pour les années biffextiles & communes.
Ç Du 12 mai, le levier fera fur o jufqu’au 18
dudit mois ; du 1 9 ,une dent du côté retard,
\ jufqu’au 30; du 31 mai, 2 dents jufqu’au 11
J ju'ni du 12 dudit, 3 dents jufqu’au' 18 3 du 19,
ST j 2 dents jufqu’au 23 ; du 24,3 dents jufqu’au
S» / 28; du 29 dudit, 2 dents jufqu’au 12 juillet;
f du 13 dudit, 1 dent jufqu’au 22; du 23 , o juf-
; V qu’au 30.
0 f Du 31 juillet, 1 dent du côté avance, juf-
s A qu’au 7 août; du 8 dudit, 2 dents jufqu’aii 17 ;
tL ] du 18 dudit, 3 dents jufqu’au 28 ; du 29août,
«I < 4 dents jufqu’au 4 oâobre; du 5 dud. 3 dents
§ J jufqu’au 15; du 16 , 2 dents jufqu’au 23 ; dii
P / 24 dudit, 1 dent jufqu’au 30 ; du 31 oélobre,
( o jufqu’ai; 5 novembre.
r Du 6 novembre, 1 dent du côté du retard,
l jufqu’au 11 ; du 12 , 2 dents jufqu’aü 17 ; du
cp l 18 , 3 dents jufqu’au 22; du 23, 4 dents juf-
j qu’au 30; du 1 décembre, 5 dents jufqu’au
/ 11 » du 12,6 dents jufqu’au 3 janvier ; du 4
g \ dudit, 5 dents jufqu’au 12; du 13 dudit, 4
: § 1 dents jufqu’au 2 1 ; du 22, 3 dents jufqu’au
* I 2 7 ; du 28 janvier, 2 dents jufqu’au 1 fé-
I vrier; du 2 dudit, 1 dent jufqu’au 8 ; du 9 ,
V o jufqu’au 14 février.
/- D u 15 février, 1 dent du côté avance, juf-
Oîl qu’au 2 f ; du 22, 2 dents jufqu’au 1 mars ; du
2 , 3 dents jufqu’au 16 ; du 1 7 , 4 dents juf-
g V qu’au 27 ; du 28, 3 dents jufqu’au 1 avril ;
; | N du 2 dudit, 4 dents jufqu’au 8 ; du 9 avril,
a y 3 dents jnfqu’âu 22 ; du 23 , 2 dents jufqu’au
** f 2,9; du 30, 1 dent jufqu’au 11 mai; du 12,
l o jufqu’au 18.
Des pendules à heures & minutes du foleil,. le f quelles
ne marquent point le temps moyen. De celle
du père A lexandre*
La roue annuelle fait fa révolution en 365 jours
5 heures 48 minutes 58 fécondés ff- de fécondés.
Je dois joindre ici les nombres des roues & pignons
que le père Alexandre a employés pour cette
révolution annuelle agronomique. Les voici pour
tout le rouage comme il l’a donné»
Rochet 30, pignon 8&.
Roue moyenne 6o-.
Pignon 10.
Roue des minutes ou d’une heure 8c*
La roue de douze heures 96.
Pignon 7,
Roue fuivante 50.
Pignon 7.
Roue pénultième ' 69.
Pignon 8.
Dernière roue , ou annuelle , 83.'
Cette révolution aftronomique eft fort exaéïe
& efl fans contredit une des meilleures que l’on
ait employées. Ceux qui voudront faire mouvoir
différentes planètes, doivent confulter le père
Alexandre, pour les calculs. M. Camus, dans fon
Traité de mécanique flatique, I I I partie, a donné les
calculs de différens rouages ; il y a joint celui
d’une révolution annuelle, qui né diffère de la
révolution annuelle moyenne du fole il, que
d’une fécondé 14 tierces. En voici les nombres :
une roue de 12 heures porte un pignon 4 , qui
engrène dans une roue de 25; celle-ci porte un
pignon 7 , qui engrène dans une roue de 69;
celle-ci porte un pignon 7 , qui fait mouvoir la
roue annuelle de 83 , qui fait la révolution en
365 jours 5 heures 48 minutes 48 fécondés 4,6
tierces : une révolution de la lune termine ce qu’il
a écrit du calcul des planètes.
La roue annuelle du père Alexandre porte une
ellipfe fur laquelle appuie un levier qui porte le pendule
fufpendu par un reffort qui paffe bien jufté
dans une fente d’un coq fait comme ceux des pendules
à fécondés ordinaires : le reffort peut monter
& defcendre dans cette fente; e’eft le coq qui
donne le centre d’ofcillation du pendule : ce coq
eft fixé fur la cage du mouvement. Pour produire
les variations apparentes du foleil, le père Alexandre
fait allonger & racourcir le pendule ; effet qui
eft produit par l’ellipfe, dont les diamètres font
donnés en raifon de rallongement ou'racourciffe-
ment qu’exige le pendule pour faire avancer ou
retarder de telle quantité en 24 heures; il eft entré
là deffus dans des détails fort étendus, qu’on
peut voir dans fon livre, page 147. Sa théorie a
fans doute le mérite de la fimplicité; mais pour
l’approuver , il ne faut pas faire attention aux in-
convéniens que la pratique entraîne ; une feule
erreur détruit tout l’édifice : l’erreur la moins fen-
fible que puiffe avoir la courbe , produira une variation
fenfible aux aiguilles ; car je fuppofe que le
pendule foit trop court, par l’inégalité de l’ellipfe r
de la douzième partie d’une ligne , le pendule avancera
de 12 fécondés en 24 heures, &c. toutes les
vibrations qu’il fera pendant ce temps, fe feront
en moins de temps qu’elles ne devroient; & cette
erreur multipliée par leurs nombres, donnera les
12 fécondés pour 1 point feulement, & chaque
jour meme difficulté ; & d’ailleurs cette méthode
n’eft pas praticable avec les pendules pefans, tels
qu’on les fait aujourd’hui, & dont les propriétés
ont été bien démontrées de nos jours par M. de
Rivaz. Enfin, je ne fens pas trop l’avantage
d’un pendule,, qui divife le temps en des parties
inégales feulement :T il était cependant à propos
de donner une idée de cette conftruâion , pour
l’intelligence de tout ce qui a rapport à l’équation;
8c de plus, je fuis perfuadé que la connoiffance
de toutes fortes de mècanifmes aide beaucoup à
d’autres eonftru&ions, pour produire certains effets ;
quoiqu’ils n’aient cependant pas de relations apparentes
avec ce qui en a fait naître là première
idée : ainfi il n’y a rien à négliger de ce qui regarde
les arts mécaniques ; il faut cependant toujours
fuppofer de l’intelligence dans celui qui en
fait une nouvelle application à d’autres objets.
PLANCHE XVIII. Suite de la pl. précédente.
Defcription d'une cadratufe d’équation à heures &
minutes du temps vrai, par M. de RlVAZ.
■ Fig: 38+ A. L ’ellipfe O eft portée par une roue
qui fait un tour en un an, laquelle eft menée
par un pignon du mouvement qui paffe à la ca-
drature; la partie E du levier D E F , porte un
rouleau qui appuie fur l’ellipfe : ce levier eft
mobile au point D , & tient à la pièce B C par
une vis à afliette n ; enforte que1 la courbe en fai-
fant monter & defcendre le le vie r, fait néceffai-
rement monter & defcendre cette pièce B C , qui
eft une plaque de cuivre qui pofe fur la platine du
mouvement ; la plaque B C a une entaille formée
par une portion du cercle 0' x , dont le centre eft
celui r de la roup a ; /»eft une vis à- afliette , qui !
tient à la platine, & donne la liberté à la pièce
B C de le mouvoir, fuivant l’entaille o x ; fur
la plaque B C eft attaché le pont P , par lë moyen
de deux vis. Le pont P & la plaque B C forment
une cage, dans laquelle fe meuvent la roue
d de cadran & le pignon e , l’un & l’autre ayant
un centre commun. La tige de ce pignon eft de
groffeur & de longueur néceffaires, pour que fur
le prolongement qui paffe à travers le canon de
la roue de cadran, foit fait un quarré pour porter
l’aiguille des minutes.
Le pignon e engrène dans la roue R de renvoi,
qui fe meut fur une tige ou tenon, fixée fur la
plaque B C : cette roue porte un pignon qui en
grène dans la roue de cadran, & lui .fait faire
un tour en douze heures. Le pignon e engrène
dans la roue » , rivée fur la tige d’une roue du
mouvement qui paffe à la cadrature , & eft portée
par le petit pont p : la roue a fait donc mouvoir
le pignon, & par conféquent la roue R , &
celle de cadran , qui toutes font portées par le
pont P & la pièce B C , excepté la roue a. O r ,
•li on fuppofe que l ’ellipfe tourne, la pièce B C
ainfi que toutes celles qu’elle porte, «monteront
& descendront fuivant la portion du cercle 0 p:
ainfi, le pignon e parcourra un efpace autour
du centre de la roue » , ce qu’il ne peut faire
fans tourner en même temps fur lui-même ; c’eft
ce dernier mouvement qui produit les variations
apparentes du foleil. L’efpace que le pignon e
doit parcourir autour du point /■ , fera environ la
moitié de la circonférence de ce même pignon,
quantité qui répondra aux 30' ^3" de variations
du foleil. Si donc on fuppole que le diamètre du
pignon e foit de fix lignes, fon centre montera
ou defcendra de 10 a 11 lignes environ; efpace
qu’il parcoura autour du point R , fuivant la ligne
S u.Q
uoique l’on puiffe diminuer ce diamètre, on
ne pourra le faire affez pour .que le centre des
aiguilles ne diffère pas fenfiblement de celui du
cadran ; ce qui cauleroit une variation : d’ailleurs ,
de cette diminution de diamètre il réfulteroit
un plus grand balotage à l’aiguille des minutes
c’eft ce qui a obligé M. de Rivaz à faire porter
le cadran par le pont P ; ainfi il monte & baiffe
dans la boîte, fuivant l’efpace. que parcourt la
pièce B C , ou le pignon e.
, On pourroit peut-être croire que la pefanteur
du cadran doit caufer une réfiftance , qui exigera
que le mouvement ait un reffort plus fo r t, ou un
poids plus pefant ; mais fi on fait attention à la
lenteur du mouvement de l’ellipfe , & au peu d’ef-
pace parcouru, l’obje&ion fera réduite à rien.
Fig. 38, A & B , pendule à équation du fieur
Rivaz.
M. Ferdinand Berthoud décrit ainfi la conftruc-
tion dé l’équation de M. Rivaz, à deux cadrans
& deux aiguilles.
P L A N C H E X I X .
Fie,. 36, A. Cette pendule a deux cadrans ,dont
un excentrique fert pour faire marquer par une
aiguille le temps v ra i, & l’autre eft à l’ordinaire
pour les heures & minutes du temps moyen; la
tige de la roue des minutes porte un pignon P
mis fous la roue de chauffée, qui, ainfi que la roue
de renvoi & de cadran, ne font pas ici repréfen-
tées ; étant à l’ordinaire, elles font mues par la
roue de chauffée, portée par la tige qui porte le
pignon P , centre du grand cadran ou du temps
moyen. Le pignon P engrène dans la roue M ;
la pièce C CD eft pofée fur la platine & mobile
au point S , centre du pignon B. Elle porte une
tétine tournée fur le trou même du pivot du pignon
B. Cette tétine roule dans un trou fait à la
platine, ainfi la pièce CCD fe meut circulairemenr
fur le centre du pignon B ; les petites pièces p p
font faites pour contenir la pièce C CD contre la
platine. Le pignon B fe meut entre un pont p p
8c la pièce C D , ainfi que la roue M ; ce qui
forme une petite cage pour la roue M & le pignon
B. Le pivot de ce pignon traverfe ce pont;
il eft de.longueur fuffifante pour porter l’aiguille
du temps v rai: la pièce C D porte un levier E
qui eft pour appuyer fur la courbe x portée par
la roue annuelle A A que fait mouvoir le pignon
F : ce levier E fe meut fuivant les différens diamètres
de la courbe, & par conféquent la partie a de la
roue m décrit une portion de cercle n n , qui oblige
la roue M. à faire une partie de révolutions ; cette
I même roue M engrène dans les deux pignons P B