
Cette roue porte 365 dents , & cofîîîîîf le pignon
de 12 fait un tour en douze jours, chaque dent
répond à un jour f ainfi la roue L refte un an à
faire fa révolution par un mouvement continu.
La roue annuelle L , fig. 1 , eft graduée, comme
on le v o it , de manière qu’elle marque les mois
de l’année & les quantièmes du mois qui paroiffent
fur le cadran par une ouverture faite à la plaque,
& font montrés par un index.
La roue annuelle eft percée de douze trous,
dont chacun fe préfente chaque mois au deffous
de l’ouverture de la platine en e , pouf laiffer paf-
fer la clé qui fert à remonter le mouvement. L'axe
de cette même roue annuelle porte deux pivots,
dont l’un entre dans un trou fait à une plaque I
portée par la platine de devant du mouvement,
ce ^ qui forme une cage à la roue annuelle. L’aiguille
a , fig. 1 , eft celle des heures : elle marque
à l’ordinaire fur le grand cadran. Le bout b de
l’aiguille e b , eft celui qui marque le temps moyen
fur le grand cadran : le bout oppofé e eft l’aiguille
du temps v ra i, laquelle marque fur le cadran mobile.
On vo it, par cette fttuation du cadran & des
aiguilles, qu’il eft maintenant deux heures, vingt-
deux minutes & demie au temps moyen, tandis
■ qu’il eft deux heures trente minutes au foleil. Le
foleil avance' donc de fept minutes & demie, ce
qui forme l’équation du 22 feptembre indiquée par
la roüe annuelle.
Pour avoir la facilité de remettre la pendule au
jour du mois & à l’équation , lorfqu’on l’a laiffée
arrêter , on fait paffer le pivot du pignon a (fig. 9 )
qui conduit la roué annuelle à travers la plaque, &
on lime carrément l’excédent, de manière à le faire
mouvoir avec une clé. Il faut que ce pignon puiffe
. tourner fêparément de la roue fig. 10, ce qui eft
facile , comme on le voit fig. 9 , où a b repréfente
le profil du pignon , & F celui de la roue.
La roue supplique contre l’afîiette b du pignon,
près de laquelle elle eft retenue par la clavette c ,
dont la preflion produit un frottement qui affem-
ble la roue contre le pignon ; de forte qu’ils fe
meuvent enfemble , à moins qu’on ne les faffe
tourner féparément par l’aâion de la main, lorf-
quron veut faire tourner la roue annuellement en
avant ou en arrière.
Cette équation eft fans contredit la meilleure
qu’on ait imaginée jufqu’a ce jour ; aufli l’auteur
s’eft-il fort attaché à la difpofer de la manière la
plus avantageufe pour les pendules & pour les
montres , d’autant plus qu’elle eft applicable à toutes
fortes de pièces.
P L A N C H E X X I I I .
Pendule d’équation du fieur le Boni
P L A N C H E X X L V .'
Suite de la pendule d’ équation du fieur le Boni
P L A N C H E X X V .
Montre ordinaire , & fies développement.
Fig. 42. La platine des piliers vue intérieurement«;
ou du côté ôppofè au cadran.
Fig. 47. La même platine vue du côté fur lequel
on p la c é e cadran.
Fig. 44. La petite platine vue antérieurement.
Au deffous font les développemens de la potence.
Fig. 4f. La même petite platine vue extérieurement
, ou du côté du coq qui recouvre ,1e balancier.
Au deffous font les développemens de la
couliffe & de la rofette.
Fig. 46. La platine des piliers vue intérieurement
& garnie du barillet, de la fufée-, des grandes &
petites roue,s , moyennes, & de la roue de champ.
Au deffous font les développemens du reffort du
cadran.
Fig. 47. La même chofe en perfpeâive.
Fig. 48. Le grand reffort.
Fig. 49. Le rouage en profil. Au deffous de chacune
des roues font les plans & développement
néceffaires. .
Fig. 70. Calibre de montre ordinaire. C’eft une
plaque de laiton ou de carton , fur laquelle les
grandeurs des roues & leurs fituations refpe&ives
font marquées.
Fig. ƒ/.. Drageon*.
Fig. $\ j i . 2. Fil de pignon.
Fig. $2. Spiral & balancier.
Fig. $3. Calotte de répétition.
Fig. 54. Chaîne de montre.
Fig'. SS- Pas-d’âne.
Fïg.sô- Embiftage.
P L A N C H E S X X V I & X X V I I .
Montre à roue de rencontre.
Ces deux planches qui contiennent les développemens
de la montre, ont été tirées du livre de
M. Ferdinand Berthoud.
La fig. 1 repréfente le cadran pofé fur la platine
de la fig. 3 , avec les aiguilles ajuftées fur leurs
canons.
La fig. 2 repréfente l’intérieur de la montre ,
c’eft-à-dire , toutes les pièces qui fe pofent fur la
platine des piliers, lorfqu’on veut les remettre en
place après avoir démonté la montre.
La fig. 3 fait voir l’autre côté delà même platine
avec les pièces qui font fous le cadran, & qui
fervent à faire marcher les aiguilles.
Les fig. 4 & 8 ,i dans les deux planches , repré-
fentent-les côtés intérieurs des platines qui ferment
la cage dans laquelle on place le rouage de la
montre.
Les fig. s , 6 , 9 , 10 , n j 12, 13, 14, /ƒ, 16, 17 9
font des développemens des parties de la montre.
La fig. 7 repréfente la montre toute montée 3
vue en perfpeâive.
Dans la fig. 2 , repréfentant l’intérieur de la montre
, on doit remarquer les pièces fuivantes , fa-
voir , A , le tambour ou barillet, dans lequel eft
contenu le reffort ou moteur , fig. 10.
B , la roue de fufée qui communique au barillet
par le moyen de la chaîne H.
■ Cette grande roue B , ou roue de fufée , engrène
dans le pignon a qui porte la roue à longue
tige ,C.
Le pivot, prolongé de ce pignon, paffe à travers
la platine , & porte la chauffée C , fig. ƒ.
Le pignon K de cette chauffée, fig. 3 , qui eft le
même vu fig. s » engrène dans la roue de renvoi E.
Cette roue de renvoi porte un pignon D , qui
fait mouvoir la roue de cadran F , fig. 6.
Le bout de la chauffée porte l'aiguille des minutes.
Le bout du canon de la roue F de cadran, porte
l’aiguille des heures.
La roue de longue tige C , fig. 2 , engrène dans
le pignon b que porte la petite roue moyenne D.
. Cette roue moyenne engrène dans le pignon c
qui porte la roiie de champ E.
Cette..roue de champ engrène dans le pignon c
de la roue de rencontre ou d’échappement, fig. 17,
laquelle roule dans les trous des pièces portées par
le deffous de la platine M M , fig. 7.
Le deffous de cette platine eft repréfenté, fig. 8 ,
portant la roue de rencontre R , dont les pivots
roulent dans les trous de la potence p & de la
contre-potence A. L’axe-de cette roue eft parallèle
à la platine.
Le balancier B fe meut dans une efpèce de cage
formée par le coq C C , fig. 7 , & par la potence P
portée par le deffous de la platine N N , comme on
.voit /g-. 8.
Le pivot fupérieur a du balancier , fig. 7 , tourne
dans le trou o du coqueret po qui tient au coq C C ,
fous lequel tourne le balancier ; & le pivot inférieur
tourne dans un trou fait en o à la potence P ,
fig. 8 .
: La partie p de la potence P forme un petit hé-
mifphère, dont le trou du pivot eft le cèntre. Le
fommet de cet hémifphère n’eft féparé de la plaque
op que par un petit intervalle, par lequel s’introduit
l’hüilé que l’on met aux pivots, & qui ne s’ex-
travafe jamais du trou , étant attirée par la furface
de la plaque & le fommet de 1’hèmifphère. Cette
difpofition eft très-effentielle pour conferver l’huile.
Le coqueret o p du coq du balancier, fig. 7 , eft
arrangé de la même manière.
La vis V , pi. X X V I I , fert à faire mouvoir le
lardon L de la potence qui porte le trou dans lequel
entre le pivot de la roue de rencontre. Ce
mouvement du lardon L eft pour fervir à former
l’échappement, & à rendre égales les chûtes de la
roue de rencontre.
La pièce op eft une plaque d’acier qui s’attache
•à la potence pour recevoir le bout du pivot de la
verge.
La pièce A , fig. 7 8t 8 , eft la contre-potence
qui fert à porter le pivot inférieur r de la roue de
rencontre R. Le bout du pivot roule fur une plaque
d’acier que porte cette contre-potence, à laquelle
elle tient par le moyen d’une vis.
Les fig. 14 & /ƒ , pl. X X V I I , repréfentent le bar
lancier avec fon fpiral as.
p eft le piton qui fixe le bout extérieur du fpiral
avec la platine.
Rr* fig. i s , eft le rateau dont le bras a eft fendu
pour contenir le reffort fpiral.
Ce rateau R r fert à déterminer la' longueur du
fpiral, & par conféquent à régler la montre félon
qu’on approche la fente a , ou qu’on l’éloigne du
piton p. Si on l’approche de p , pour lors le reffort
lpiral agira par une plus grande longueur ; car la
longueur a&ive du lpiral ne fe mefure que depuis
le point où eft fixé l’autre bout du fpiral, puifque
la fente du bras a empêche qu’il n’agiffe de plus
loin. Il fera par conféquent plus lent dans fes v ibrations
, & la montre .retardera. S i , au contraire,
on éloigne la fente a du piton p , le reffort fera
plus court; il aura, par conféquent plus de viteffe,
& fera avancer la montre.
Le rateau R r s’ajufte fous la pièce c c , fig. \i9
qu’on appelle la couUJJ’e.
La couliffe fe fixe fur la platine au moyen de
deux vis. Elle fert à contenir le rateau & à diriger
fon chemin autour du centre du balancier.
Le rateau eft retenu fous la couliffe par une rainure
faite , comme on le voit dans cette fig. //.
On appelle couiijferie l’affemblage formé par le
ratèau & la couliffe.
L ’anneau ou cercle B B., fig., 16 , du balancier
porte en deffous une cheville qui déterminé 1 étendue
de fes vibrations. Pour cet effet, cette cheville
eft arrêtée par les bouts cc de la couliffe.
Pour faire mouvoir ce rateau R r ,fig.is> |e quarre
qui porte l’aiguille t , qu’on appelle l’aiguille de rofette
, porte aufli la roue S , laquelle engrène dans
le rateau, & félon qu’on tourné cette aiguille on
fait avancer ou reculer le rateau ; par conféquent,
on fait aufli avancer ou retarder la montre, comme
on vient de le dire.
xLe chemin de cette aiguille t eft marqué par le
cadran R , fig. 7 | pl. XX VII.
Ce cadran qu’on appelle aufli la rofette, porte
des divifions qui indiquent la quantité dont on fait
marcher l’aiguille.
La fig. 12 , pl. X X V I I , reprefente la fufée F &
la roue B. Voici la manière dont elles s’ajvftent enfemble.
La roue ƒ ƒ qui eft au deffous de la fufée ,
eft taillée en röchet, c’eft-à-dire, que les dents
font droites d’un côté, & inclinées de l’autre. Son
ufage eft le même que celui des remontoirs des
pendules. ■ " ' r r
La roue B eft appliquée contre le röchet f f
de/ la fufée par le moyen de la virole c laquelle
i entre à frottement fur l’axe de la fufée, ce qui 1 ein-
F f f ij