
du centre commun de ces deux courbures j fans
qu’elle puiffe échapper de la pièce fig. 3, tant qu’on
la tiendra appuyée contre cette pièce; mais pour
l’empêcher de s’en éloigner & la fixer fur Tune & fur
l’autre , on prendra le petit coin fait d’un bois dur,
dont on voit le plan fig. 19 , le profil- fig. 20; & en
l’enfonçant dans les gorges creufes , formées fur
la convexité de la fig. 4 , & dans la pièce K , attachée
fous la règle qu’on voit dans le profil fig. 8 ,
de cette règle, elle fe trouvera arrêtée dans le Heu,
& la pofition que l'on jugera convenables.
Il n’eft pas moins aifé de comprendre que cet
effet aura lieu de même, quand la règle fera chargée
de toutes les pièces dont elle doit être garnie; &
ce n’eft en effet que pour plus de clarté que j’ai cru
devoir parler ici de ce mouvement de la règle, &
de la façon de la fixer. Reprenons la defcriptfen des
autres pièces.'
La fig. 9 eft une pièce de fer vue en plan, dont
l’élévation en face eft à la fig. 10 , & le profil en R ,
fig. ^ .'C ette pièce porte deux oreilles L , deftirtées
à recevoir les deux vis d’acier M , qui font terminées
en pointe, & qui portent deux contre-
écrous , dont l’ufage çft de leur ôter toute efpèce
de je u , quand elles font fixées à la diftance convenable.
Cette pièce eft percée de deux trous formant
écrou, qui fervent à la fixer par le moyen des dèux
vis D , fig. 10 , fur la règle fig. 7 , au travers des
trous C de cette règle.
La fig. 10 eft l’élévation en face de la pièce fig. 9 ,
dont nous venons de parler.
Les fig. 11 & / 2 font le plan & le profil d’un
petit levier, deftiné à foulever le châflis de fer
fig. 24, dont il fera parlé plus bas. Le levier eft
terminé d’un côté par le petit talon A , qui doit
porter fous le châflis, & de l’autre par un petit
plateau au milieu duquel eft un trou en écrou,
fait pour recevoir la vis b du petit feau qu’on voit
à la fig. 21.
Ce levier fe place, & eft mobile fur le point
d’appui E , des fig. 7 & 8 , par le moyen d’une
goupille qui en traverfe les deux montans.
Les fig. 13 9 14 & / 3 font le plan , la face & le
profil d’une petite pièce à tenon, qui fe place dans
la mortaife G de la règle fig. 7 , pour fervir de
point d’appui à la -vis de rappel fig. 18, dont nous
parlerons plus bas.
La fig. 16 eft la coupe de la chape d’une poulie,
dont la bafe A B , eft une couliffe à double bifeau ,
comme on peut le voir en A & en B , de l’élévation
en face de cette même chape fig. 17. Cette
chape porte en C , une petite pièce percée en
écrou , pour recevoir la vis de rappel fig. 18, qui
la fait avancer ou reculer lorfqu’on la fait entrer
dans les couliffeaux H de la fig. 7. On y voit aufli
en D , un trou fait pour recevoir l’axe de la poulie.
La fig. 17 eft la même chape, vue en face avec
la poulie : on y voit en A & en B , le profil des
bifeaux de la couliffe ; en C , le trou en écrou pour
la vis de rappel ; & en D , le carré de l’axe de la
poulie, dont on voit le profil fig. 22.
Ce carré eft deftiné à recevoir la petite c le f,
fié• 23* ,
La-fig. 18 eft une vis de rappel qui traverfe le
trou liffe de la pièce marquée I de la fig. 7» q u i,
comme on l’a dit, doit être arrêtée en I fur la règle
fig. 7 ; de-là elle paffe dans le trou C en écrou de
la chape fig. 16 & 17, & enfin, va s’appuyer dans
le petit trou a de la pièce fig. 14, l’orfqu’on l’a
fixée, par le moyen de fon tenon goupillé, dans la
m'ortaiie G de la règle, fig. 7. Lorfque cette vis eft
ainfi placée, on à l’attention de mettre la petite
goupille a dans le trou de la vis qui y répond,
pour l’empêcher de reffortir de la pièce I , fig. 7.
Ces pièces étant ainfi difpbfées, il eft évident
que", quand on fait tourner la vis d’un fens ou
d’un autre, on fait avancer ou reculer la chape
fig. 16,8c 17, qui porte la poulie fig. 22.
Les fig. 19 & 20 font le plan & le profil d’un petit
coin de bois dur, qui fert, comme on l’a dit plus
haut, à fixer la règle ƒ g. 7 , contre la convexité de
la fig■ 4 -
. L a J%- '21 eft un petit feau de cuivre mince, deftiné
à recevoir des grains de plomb, pour charger
plus ou moins la queue du levier, fig. 11 & 12. Le
fond de ce petit feau porte une petite vis b , qui
fert à le fixer dans le petit trou en écrou b , de la
queue du levier fig. 11.
La fig. 22 eft le profil de la poulie qui entre dans
la chape fig. 16 & 17. Qn y voit en E , les deux bouts
de la cordé qui y font fixés, parce que cette poulie
n’eft pas deftinée à porter une corde fans fin ; mais
feulement à tirer un des bouts de la corde en même
temps qu’elle relâche l’autre, & à les tenir en même
temps dans le parallélifme.
La fig. 23 eft une petite clef qui s’applique au
carré D de la poulie, fig. 22, ; pour la faire tourner
d’un fens ou de l’autre.
Après que toutes les pièces qu’on vient de décrire
font montées, il n’eft plus queftion que de fuf-
pendre entre les deux pointes des vis M de la fig. 9 ,
le châflis deftiné à porter le tracelet qu’on va décrire
en détail.
La fig. 24 eft un châflis de fer , dont on voit le
profil à la fig. 25 , percé de quatre trous A A a a 9
deftinés à recevoir les vis qui fervent à attacher
les couliffeaux fig. 29 & 30, de deux autres B pour
les vis b , qui doivent fixer la pièce fig. 26, 27 &
28, & enfin, de deux trous c deftinés à recevoir
les vis D.
La fig. 23 eft le profil du châflis, fig. 24.
Les fig. 26, 27 & 28 font le plan, le profil &
l’élévation d’une pièce qui fe joint au châflis fig. 24,
en B B , par le moyen de deux vis B , B , fig. 28.
Cette pièce eft deftinée à recevoir la grande vis E ,
fig.28y dont l’écrou qui fe voit en C , fig. 28, doit
être formé en C & en c , fig. 26, que l’on a mis
exprès à une petite diftance l’un de l’autre, pour
que la. vis E ait moins de- devers.
Lajfig. 29 eft un des couliffeaux qui doit être fixé .
fur le châflis, fig. 24, en a a par les vis a h de la '
fig- 3' i ce coulifleau eft une petite règle de cuivre ,
fur laquelle on a foudé deux pièces E , dont on voit
le profil, fig. 32, à l’exception que dans celui-ci,
fig. 29, les pieds b n’y font pas comme dans le fui-
vant, fig. 31 ; fur celui-ci, l’on voit en EE deux petits
trous fur chacune des pièces E ; le premier qui eftde
plus près de la lettre E , eft deftiné à recevoir une vis
C , fig. 31 y faite pour contenir le petit reffort d’acier ,
fig. 33, & le fécond pour recevoir une vis deftinée
à fixer la pièce, fig. 34. On y voit aufli un trou F ,
deftiné à recevoir une vis pour arrêter la pièce,
fig. 40 & 41, dont on parlera plus bas.
La fig. 30 eft le fécond coulifleau, deftiné à être
placé en A A , fig. 24 ; il eft femblable au précédent
avec les différences, i°. qu’en E , il n’a qu’un feul
trou pour la vis du petit reffort, n’y ayant point
de ce côté de pièce fig. 34.
20. Q u’il porte deux pieds b, comme on le verra
dans le profil fig. 31 & 32.
3°. Que fes trous A A font oblongs, pour lui
donner la facilité de couler fous les vis a a du
profil 31.
Les fig. 31 & 32 font les profils du coulifleau ,
fig. 30 : on y voit en a les vis deftinées à l’arrêter en
A fur le châflis, fig. 24, en paffant à travers les
trous A & A de la fig. 30 , qui font oblongs ,
comme on l’a remarqué plus haut, afin qu’il puiffe
céder au mouvement dont nous allons parler.
On voit en b deux pieds qui, en defcéndant dans
l’épaiffeur du châflis fig. 24, fe trouvent répondre
aux bouts des vis D & D de ce châflis ; au moyen
de quoi, quand on fait tourner ces v is , on peut
faire rapprocher ce coulifleau de celui de la fig. 29 ,
qui,eft fixé à demeure fur le châflis; & par-là on
peut ôter à la couliffe, fig. 33, le jeu qu’elle pour-
roit avoir pris.
La. fig. 33 eft un petit reffort d’acier très-mince,'
que l’on place fous les vis c, fig. 31 & 32, fur les
languettes de là couliffe fig. 33, pour en rendre le
mouvement plus doux, & lui ôter le ballotage
qu’elle pourroit prendre.
La fig. 34 eft un index qui porte à fes deux extrémités
deux mortaifes allongées , dans lefquelles
paffent deux petites vis e , e , qui fe placent en
E & E , fig. 29, & qui donnent la liberté de pouffer
cet index d’un côté ou de l’autre, & de le fixer où
il eft convenable ; l’ufage de cet index fera marqué
plus bas.
La fig. 33 eft une couliffe ou règle qui porte deux
languettes, qui entrent dans les rainures d des deux
couliffeaux, fig. 31' & 32, entre lefquels elle peut fe
mouvoir; on place deux petits refforts, tels que
celui de la fig. 33, fur les parties fupérieures de
fes languettes , contre lefquelles ils peuvent être
preffés par les petites vis c des fig. 31 & 32, comme
on l’a dit plus haut.
Cette couliffe porte à l’une de fes extrémités A ,
une pièce élevée fur elle en équerre, dont on voit
l’élévation dans la fig. 3 7 , dans laquelle il y a un
ouverture deftinée à laiffer paffer la pièce fig. 4 2
dont on parlera plus bas.
En B l’on voit un trou en écrou, deftiné à recevoir
une vis pour fixer la même pièce, fig. 4 2 .'
En C eft un crochet qui fert à fixer le bout d’une*
corde , dont on parlera plus bas.
A fon autre extrémité D , elle porte une pièce
de cuivre épaiffe, dans laquelle fe trouve une efpèce
de douille carrée , deftinée à recevoir les
tracelets, poinçons & autres outils que l’on veut
employer à marquer les divifions ; il y a deux
petites vis E , E , pour affujettir les outils que l’on
£ait entrer dans cette douille, à la hauteur convenable.
La fig. 36 eft le profil de cette même règle ou
couliffe.
La fig. 37 eft, comme on l’a dit, l’élévation en face
de la pièce fixée en A fur un bout de la règle, fig. 33.
La fig. 38 eft la même règle 3 5 , vue en élévation
& en face du côté D.
La fig. 39 repréfente un tracelet d’acier, vu fur fes
deux faces , & un poinçon aufli d’acier.
La fig.. 40 & la fig. 41, font le profil & la face
d’une chape qui porte une petite poulie. Cette chape
s’attache, par le moyen des deux vis ƒ , fi, dans les
deux trous F , F , des fig. 29 & 30.
La fig. 42y dont on voit le profil fig. 43, eft une'
pièce que l’on fait paffer à travers l’ouverture A
du profil, fig. 37 , marquée aufli A dans le plan de
la fig. 33. Cette pièce, fig. 42 , s’arrête en B fur la
pièce fig. 33 y par le moyen d’une vis à tête noyée,
& de deux petits pieds C , fig. 43, qui fe logen#
dans les petits trous C> C', fig. 33.
Cette pièce porte en A un écrou , dont on voit
le profil fig 44 y dans lequel paffe la vis fig. 43.
Elle porte encore en D , une vis dont le collet eft
liffe pour recevoir la boucle d’une corde dont oh
va parler.
' Tout étant ainfi monté, l’on attache une corde à
boyau au crochet marqué C y fig. 47 ; on la fait paffer
par deffus la poulie D , & l’on en fixe l’autre bout
dans un petit trou fait en E dans la rainure de
la poulie E.
On prend enfuite un autre bout de la même
corde, on l’attache à la vis F , & l’on fixe fon autre
extrémité en E , dans un fécond trou fait dans la
rainure de la même poulie, ainfi que le précédent.
La fig. 46 & la fig. 47 font le plan & le profil
de la machine à tracer, toute montée.
Il eft aifé de îéntir que, fi l’on fait mouvoir la
petite clef G de droite à gauche , la couliffe H F ,
qui porte le tracelet, obéira à ce mouvement en
fe rapprochant de la poulie E , & qu’elle obéira
égalemenr au mouvement contraire lorfqu’on l’exécutera
, puifque la corde C D E tirera le crochet
C , & par conféquent la coufiffe à laquelle il eft
fixé vers le côté H ; d’où il s’enfuit que , fi l’on
fixe le tracelet, fig. 39, dans la douille D de la couliffe
, fig. 3 f , par le moyen de deux vis E , E , de la
même figure, & que l’on arrête fous ce tracelet
O 000 ij