
teaux pour frapper les quarts ; elles roulent fur
la tige f f 61.
• Ce.fr aux extrémités A que font attachées les
chaînes ou fris de fer qui tirent les marteaux.
On expliquera l’effet des détentes,. après avoir
parlé de la fonnerie des heures avec laquelle elles
communiquent.
De la fonnerie des heuresy-
Le rouage de la fonnerie des heures renfermé
dans la divifron E' F' I K , efr de même compofé
de deux roues , deux pignons & un volant.
Le tambour X fur lequel s’enroule la corde X X ,
efr terminé d’un côté par une roue de remontoir
du côté du pivot
Cette roue engrène dans un pignon fixé fur la
tige 17-, 18 du remontoir, à l’extrémité 17 duquel
on applique la clé qui fert à remonter le
rouage.
L’autre côté du tambour terminé par un rochet
s’applique à la grande roue qui efr près lé pivot 20.
Cette roue qui a quatre-vingt dents , porte huit
chevilles d’un feul côté , entretenues enfemble par
une couronne. Ces chevilles lèvent l’extrémité
de la bafeule d $. A. A du marteau qui fonne les
heures.
La grande roue de quatre-vingt dents engrène
dans un pignon de dix ailes fixé fur la tige 2 1 ,2 2 .
Cette tige porte aufli une roue Y de quatre-
vingt dents.
Cette dernière roue engrène dans un pignon
Z de dix ailes fixé fur la tige 24,23 , ç , qui porte
le volant s , s s , lequel fert à modérer la viteffe
du rouage pendant que l’heure fonne.
4 2 , nn efr la tige fur laquelle roule la bafcule
à A À qui tire le marteau des heures par fon
extrémité A A.
L’axe 20 -, 19 porte antérieurement en 19 un pignon
qui y efr affemblé à quarré.
Ce pignon conduit la roue q qui porte le chaperon
ou roue de compte des heures, par l’effet
des détentes.
P L A N C H E V . Suite de la planche précédente.
Profils du mouvement de l’horloge horizontale,
Fig. 2 , élévation du rouage du mouvement, vu
du côté - de la fonnerie des, quarts.
Fig. 3 , élévation & coupe du rouage du mou-
vemement, vu du côté de la fonnerie des heures;
la barre E'F' de la planche précédente qui fépare
les deux rouages étant fupprimée pour mieux
laiffer V&jr la roue d’échappement, la fourchette,.
la fnfpenfioir A a , B b , & une partie du pendule
B b , C c , D d.
Fig. 4 , élévation de la cadrature fur laquelle
on a projette en lignes ponctuées le pont qui fuf-
pend la roue de renvoi 30.
Poftérieurement à la roue efr le pignon qui mène
la roue de renvoi.
31, 31, cette roue.
3 2 , 32 , pignon fixé à la roue de renvoi.
Ce pignon engrène dans la roue de. cadran 3 31
33 , qui porte l’aiguille des heures-
Fig. ƒ , un des deux ponts pour porter le coq
de la fufpenfion.
Fig. 6 , autre pont pour porter le coq de lafufr
pen'fion.
Fig. 7 , le coq de la fufpenfion Vu par. deffus.
P L A N C H E Y I . Suite de la planche précédente.
Horloge horizontale. Sonnerie des quarts.
Fig. 8, élévation du rouage de la fonnerie des
quarts , vu du côté extérieur. 1 , 2 , 3, 4, le limaçon
des quarts. Il y a une éminence 0 , à l’extrémité
de la partie qui fait fonner les quarts pour
élever la détente des heures.
Fig. g , élévation & coupe du même rouage vu
du même côté après que l’on a ôté la barre antérieure
, le limaçon des quarts , la roue de remontoir,
le volant & la détente m de la Fig. 8.
Fig. /o-, élévation & coupe du même rouage , vu.
du côté de la cage du mouvement, la barre EF
de la Fig. 9 étant fupprimée.
Fig. 11, portion d’une des barres qui fervent-
de Cage, deflinée fur une échelle double, fervant.
à faire voir comment les trous font rebouchés avec
des bouchons qui font fixés par un vis. d efr lé-
: trou-, e efr la vis.
Fig. i2, le'bouchon en plan & en perfpe&ive*.
a , petit trou conique pour recevoir l’extrémité de.
■ la vis terminée en cône, ce qui empêche le bouchon
dans le trou duquel roule un pivot de tour-
i ner & changer de place, b , la vis qui s’implante
: dans le milieu de L’èpaiffeur de l’a barre, c le bou-
. chon en perfpeâive.
Cet ajuftement permet de démonter telle pièce,
de l’horloge que l’on v eut, fans démonter la cage
ni les autres pièces; les trous qui reçoivent les
bouchons étant affez grands pour laiffer paffer les.
tiges que l’on fort facilement par ce moyen hors
de la cage. D ’ailleurs, les trous des bouchons
venant à s’ufër, leur renouvellement efr facile &.
peu difpendieux.
PLANCHE V I I . Suite de la planche précédente;
Sonnerie des heures de Vhorloge horizontale.
Fig. 13, élévation du rouage de la fonnerie. des.
heures, vu du côté du mouvement.
Fig. 14 , élévation & coupe du rouage de la
fonnerie des heures , vu du côté du remontoir.
Fig. 1 ƒ , élévation extérieure du rouage de la
fonnerie des heures, vu du côté du chaperon &
du volant.
PLANCHE VIII. Suite de la planche précédente.
Développement du pendule & des détentes de l'horloge
horizontale.-
Fig. 16 y toutes les détentes en perfpe&ive &
en aétion.
Fig. 17, le pendule compofé qui fert de régulateur
à l’horloge.
Fig. 18, coulant de la fourchette pour mettre
l’horloge en échappement.
P L A N C H E I X.
. Pendule à reffort.
N. B. Cette planche & fon explication ont
été tirées du livre de M. Thiout.
Les pendules à reffort font beaucoup en u-fage ;
elles fonnent ordinairement l’heure & la demie,
& vont quinze jours fans être remontées. Anciennement
on les faifoit aller un mois ; mais comme
elles manquoient ordinairement de force, c’efr
ce qui en a fait quitter l’ufage pour s’en tenir à
cette confrrudion qui a néanmoins un défaut ;.
c’eft qu’il n’eft pas poffible qu’un reffort qui doit
faire cinq."tours pour quinze jours les puiffe faire
également,, ce qui procure de l’inégalité à proportion
que le reffort fe développe : pour y remédier,
quelques-uns ont adapté une fufée à
ces fortes de pendules.
La Fig. 8 , repréfente les roues dans leurs polirions
refpe&ives. R , efr le barillet du mouvement,
dans lequel efr contenu un reffort qui fait ordinairement
huit tours & demi.
Le profil du même barillet efr q , fi g. 9. Il engrène
dans un pignon de 14 de la roue S. Cette
roue engrène dans la roue T qu’on appelle roue
à longue tige, parce que fa tige paffe à la
cadrature pour porter la roue de minutes B {fig. 7 )
qui fait par conféquent fon tour par heure. V
efr la roue de champ qui engrène dans la roue
de rencontre X. Cette roue efr tenue par la potence
A , (Jig. /o) & la contre-potence B. La verge
de palette C ( même fig. 10 ) paffe au travers du
nez de potence, pour être maintenue par le talon
D , & un coq attaché avec deux vis fur la platine
de derrière. On n’a pas cru néceffaire de le
repréfenter i c i , on le verra daus d’autres pièces.
On a déjà dit que la roue B fig. 7, faifoit fon tour
par heure : cette roue porte un canon qui entre à
frottement, fur la tige de la roue T , fig. 8 : l’aiguille
des minutes efr placée carrément au bout du
canon de cette roue B ; elle engrène dans la roue
de renvoi qui efr de même nombre». Cette roue
porte, à fon centre, un pignon de 6 ; elle efr placée
fur la platine & tenue avec le coq 13 . Comme
cette roue fait aufli fon tour par heure , fon pignon
de 6 engrène dans une roue de cadran de 72 qui
u’eft pas repréfentée , & qui fait fon tour en
12 heures, parce que 6 fois 12. font 72. Cette roue.
de cadran porte un canon fur lequel efr ajuffée à
frottement , l’aiguille des heures ; & pour que cette
roue de cadran ne charge pas la roue des minutes
B , on place à fon centre le point marqué 9 qui
porte un canon, fur lequel fe meut la roue de ce
cadran.
La fonnerie commence aufli par le barillet Q ,
pareil à celui du mouvement. Le reffort fait le même1
nombre de tours que celui du mouvement ; il engrène
dans le pignon de la roue P , qui fait fon tour
en 12 heures. Un des pivots de l’arbre de cette roue
paffe la platine fur lequel efr placée carrément la roue;
de compte I , fig. 13>
La roue P engrène dans la roue de chevilles O ,
qui engrène à fon tour dans la roue d’étoquiau M ,.
& fuccefiivement M dans K , & K dans L qui efr le '
pignon du volant.
Avant que d’expliquer les effets de la fonnerie
11 efr à propos de parler des principales confidéra-
tions que l’on doit avoir lorfque l’on peut compofer
le calibre de la pièce.
Quand on veut faire le calibre du mouvement
on doit confidérer deux chofes principales 3 la première,
le temps qu’on veut qu’il aille fans remonter
; la fécondé, quelle longueur on veut donner
au pendule par rapport à la hauteur de la boîte.
Pour la première, fi on v eu t$ par exemple, que
la pendule aille quinze jours, la pratique enfeigne
qu’un reffort doit avoir huit tours & demi.
On s’en tient donc à ce nombre de tours , dans-'
lefquels on en choifit fix des plus égaux que l’on'
fixe dans le barillet, par le moyen d’une palette fig%
12 , qu’on ajufre fixement fur l’arbre & fur le barillet.
On place excentriquement une roue mobile &
j dentée de cinq dents ; on examine enfoite combien
j il y a d’heures en dix-huit jours ; fi on fait faire
un- tour au barillet en trois fois 24 heures, trois
tours feront neuf jours , & fix tours dix huit jours ;
pour cet effet on donne un nombre aux dents du
barillet, proportionné à la force qui lui efr communiquée.
Celui de 84 efr très-convenable ; un plus
grand nombre feroit des dents trop fines qui pour-
roientfe caffer ; en donner moins on perd un avantage
à l’engrenage ; enfin donnant 84 au barillet &
14 au pignon, ce pignon fera fix tours pendant que
le barillet en fera un. Si on donne encore 84 à la
rou eS , & qu’elle engrène dans un pignon de fept,
cette roue S fe trouvera faire fon tour en 12 heures ,
parce que la roue T le fait toutes les heures, & que;
7 efr compris 12 fois dans 84.
Ce nombre efr convenable pour la durée du
teins , c’eft-à-dire., que les fix tours du reffort feront
aller la pendule dix-huit jours. Maintenant
pour avoir égard à la longueur du pendule, oit
trouve par exemple que celle de cinq ponces trois
lignes peut contenir dans la boite qu’on veut employer.
On voit à là table des longueurs de pendules ,
qu’un pendule de cette longueur, donne 9,450’
vibrations 3 on donne un nombre aux roues T ,