
de l'établi, 48, à l’endroit marqué-c, de façon
que le trou D de la petite chape de l’équerre,
foit à la même hauteur que celui de lapetite chape,
marqué D dans la fig. 79 , & qui en auffi décrit
dans la fig. 70.
> fii- 79 une petite tringle de cuivre, percée
d’un petit trou à chaque bout; on l’arrête, par le
moyen des goupilles , un bout dans la chape de
la fis* S9 > & l’autre dans celle de la fig. 78 , que
nous venons de décrire.
Il eft aifé de comprendre qu’en appliquant un
poids fur la branche E de l’équerre,fig. 7 8 , il entraîne
la branche D , même figure ; par ccmféquent
la tringle & le micromètre qui y tient par la chape
D , fig. $9, & qui, par ce moyen, s’approche &
s’appuie contre la tranche de la plate-forme, &
qu’en augmentant ou diminuant le poids , on rend
la prelîion plus ou moins forte , mais que dans
tous les cas elle perfifte dans l’égalité, puifque le
poids, quel qu’il foit, lorfqu’il eft livré à lui-même,,
ne peut la faire varier.
Tout étant ainfi difpofé, c’eft-à-dire, le châffis
qui porte la plate-forme & le micromètre, placés
& arrêtés fur l’établi par les différens moyens que
l’on vient de décrire : ii l’on veut divifer un cercle
, voici les différentes opérations qu’il y a à
faire.
10.- Il faut monter le cercle que l’on-*veut divifer
fur un des arbres tels que A , fig. 76 , &
l’arrêter fur cet arbre par le moyen du petit écrou
a j dp façon qu’il n’ait aucun jeu.
20. Il faut faire entrer cet arbre dans la douille
B , même fig. 76, & l ’y affujettir par le moyen de
la vis de preffion deftinée à cet triage.
30. Il faut placer l’ihftrument à tracer fur le pied
P Q R S , fig. 48 , & le faire avancer ou reculer
dans les rainures E , E , de la fig. /, jufqu’à ce que
le tracelet réponde fur le cerclé à divifer à l’endroit
où l’on juge à propos de tracer les divisons.
4°. Il faut, par le moyen des vis I & K déna
fig. 47 , & par la petite pièce N de la fig. 4 6 , régler
les différentes courfes du tracelet, ainfi qu’on
l’a marqué en détail dans les explications de ces
figures.
.5°.. Il faut placer le microfcope ( dont on donnera
ailleurs la defcription en détail ) en b , fig. 48,
& l’y arrêter par le moyen de la vis L , fig. 49 ,
de façon que le cheveu ou fil placé au foyer de
l’oculaire de ce microfcope , paroiffe placé bien
exactement fur le premier point de la divifion de
la plate-forme, qye l’on a fuppofée faite avec la
plus grande exaéïitude.
A lo rs , fi l’on fait marcher le tracelet par le
moyen de la petite clef marquée G , fig. 47 , il
tracera fur le cercle à divifer une ligne de la longueur
que l’on aura défignée pour le premier point
de la divifion.
Ce premier point étant marqué, il faut appuyer
javeç le doigt fur la queue du châffis qui porte
le tracelet ,*|foit en L , foit en Q , fig. 4 7 , afin de
foulever le tracelet de façon qu’il ne traîne point
fur le cercle à divifer, pendant le mouvement
qu’on va lui donner.
Dans cet état, fi, en regardant dans le microfcope
, on fait tourner la plate-forme par le moyen
de la vis fans fin , en appliquant la main à la
manivelle, on pourra faire arriver le fécond point
de. la divifion fous le même fil du microfcope qui
eft demeuré immobile ; alors on laiffera tomber
doucement le tracelet qui tracera le fécond point,
comme il aura fait le premier, en obfervant cependant
d’avoir déterminé fa courfe fuivant la longueur
que l’on aura marquée fur la petite pièce
N , pour les divifions fimples.
En recommençant cette même opération autant
de fois qu’il y a' de divifions à tracer, on fera
sur qu’elles feront tracées avec la même exactitude
fur le cercle à divifér, que fur la plate - forme
même.
La fig. 80, qui repréfente en perfpe&ive cette
machine toute montée & prête à trav a illerachèvera
d’en faire concevoir plus clairement l’ufâge,
PLANCHE V. Suite de la pl. précédente.
Etabli pour divifer la ligne droite.
La fig. 81 repréfente tout l’établi qui eft com-
pofé de trois pièces de bois. La première A B C D
eft une efpèce de table fur laquelle on a fixé les
deux autres E F , G H , de même longueur, mais
beaucoup plus étroites , qui doivent être bien
dreffées & placées bien parallèlement l’une à l’autre;
dans la table A B C D , on voit un grand in-
cruftement carré, deftiné à recevoir l’inftrument à
tracer que l ’on y affujettit dans les trous 1 , 1 , &c*
par le moyen des quatre vis E de la fig. 2.
La pièce E F a une échancrure deftinée à laiffer
approcher, le plus près qu’il eft poflible, l’inftru-
ment à tracer de la- règle, fig. 87, qui doit couler
dans l’efpace qui fe trouve entre çette pièce & la
pièce G H , que l’on peut regarder comme les deux
joues de la couliffe. Ces deux pièces ou joues ont
chacune deux rainures l’une au deffus de l’autre,
comme on le voit dans le profil, fig..89; les plus
hautes de ces rainures, & qui forment l'ouverture
la plus large, font deftinées à porter la règle ,
fig. 87y qui doit couler entre ces deux pièces; les
deux inférieures font faites pour donner paffage à
deux cordes, dont on parlera plus bas.
On voit dans la pièce G H , en K & en L , deux
reflorts de cuivre , bien écrouis , deftinés à aftù?
jettir la règle, fig. 8 7 , contre la pièce E F , & à
l’empêcher de s’en écarter pendant fon mouvement.
Il y a en M un trou dans lequel on a incrufté
un écrou en cuivre, deftiné à recevoir une vis
qui eft faite pour arrêter le pied d’un microfcope.
On voit en O P Q R S , lesinçruftemens nécef?
faires pour recevoir une roue avec un micro-,
mètre.
On y voit auffi deux petits trous t, t9 faits pour
recevoir les trous deftinés à affujettir le bâtis qui
doit porter la roue & le micromètre, dont 011 vient
de parler. ■ '
Enfin, on voit en V une petite pièce de cuivre
ui porte deux poulies faites pour laiffer rouler
eux cordes, dont on parlera plus bas.
La fig. 82 eft la coupe de l’établi, faite fur la
ligne X V.
La fig . 89 eft la face de l’établi vu du côté V ,
dans laquelle on voit l’épaiffeur des trois pièces
qui forment l’établi & la face de la pièce V , qui
porte les deux poulies.
La fig . 84 eft la coupe de l’établi fur la ligne
R Y , dans laquelle on voit en N Q le profil de
l’incruftement que l’on a fait en pente, pour con-
ferver plus de force au bois que fi on l’avoit fait !
perpendiculaire.
S’il refte quelque chofe d’obfcur dans ce qu’on
vient de décrire, cela s’éclaircira à mefure qu’on ex- ■
pliquera les figures des pièces qui doivent fe monter
fur cet établi.
La fig . 87 eft une règle de cuivre épaiffe, qui
porte en deffous une règle de champ fondue d’un
même jet avec elle, pour la rendre inflexible. Cette
règle de champ ne peut s’appercevoir dans cette
figure -ci, parce, qu’elle ne préfente que la face
fupérieure de la règle ; mais on l’apperçoit aifé-
ment dans les trois figures fuivantes.
On voit dans celle-ci, en C D , une règle que
l’on fuppofe ici divifée auffi parfaitement qu’on a
fuppofé précédemment que l’étoit la plate-forme ;
& l’on donnera également, par la fuite, les moyens
de la divifer ainfi. Cette règle eft aflùjettie fur la
grande en C & en D , par deux vis qui traverfent
deux trous oblongs faits dans cette règle, pour
pouvoir la placer plus parfaitement dans le paral-
lélifme du mouvement de la grande règle.
On y voit encore en E F , une crémaillère qui
y eft auffi fixée par des vis en E & en F , de façon
que fes dents débordent la grande règle.
La fig. 86 eft la même grande règle vue en deffous;
on y apperçoit la tranche de la règle de
champ. On y voit de plus en G , deux petits pitons '
qui reçoivent une corde à boyau qui travérfe la
réglé de champ, & dont les deux bouts fe voient
en g g.
Tous les petits trous repréfentés fur ces deux
figures, font faits pour recevoir des vis qui affu-
jettiffent fur la grande règle les différentes pièces
que l’on veut divifer, ou qui ont d’autres ufages
.dont on parlera par la fuite.
La fig. 87 eft le profil de la même règle , vue
dans fa longueur.
La fig. 88 eft encore un .profil de la même'règle,
mais vue par le bout B de la fig. 87.
La fig. 89 eft une portion grande comme nature
Arts d* Métiers. Tome III. Partie II.
de la règle qu’on voit en petit en C D , fig. 8*7 7
pour y mieux diftinguer les divifions.
La fig. 90 eft auffi une portion grande comme
nature de la crémaillère, repréfentée en E F 9 fig. 87.
La fig. 91 eft une portion groffie par le microfcope
de la divifion A B de la fig. 89 : on l’expliquera
dans la fuite plus en détail.
Il eft facile de concevoir que cette règle A B ,
fig. 87 9 étant pofée fur les deux rainures fupé.-
rieures des deux joues E F & G H de la fig. 81 ,
aqra la liberté de s’y mouvoir d’un bout à l’autre ;
mais il convient d’obferver, i°. que les deux refi*
forts K & L de la fig. 8 1 , appuyant fur le côté
C D E F de la règle, fig. 87, l’obligeront à s’appuyer
continuellement contre la joue E F , qu’il
eft par confisquent très - important de dreffer le
plus parfaitement qu’il fera poffible.
20. Que les rainures des deux joues E F , G H ,
.de la fig. 81, ne doivent avoir de profondeur que
celle qui eft néceffaire pour que l’épaiffeur de la
règle puiffe s’y loger ; encore même faut-il qu’elle
foit un peu moindre, pour que la crémaillère E F
de la règle 85 , qui doit la déborder , ne traîne
pas fur la joue G H y fig- 81.
30. Que les bouts g g de la corde g G g qu’on
voit dans le deffous de cette règle , repréfentée
dans la fig. 8 6 , parient fur les deux poulies de la
pièce V , fig. 81. Un coup-d’qeil fur la fig. 109, qui
repréfente en perfpeélive la machine toute montée,
achèvera de faire fentir tout cela.
Il s’agit à préfent de faire connoîfre les moyens
de donner à cette règle les mouvemens prompts
ou lents, dont on peut avoir befoin, & de l’arrêter à
chaque point que l’on jugera convenable : c’eft ce
qu’on va faire par l’explication des pièces fuivantes.
Les fig. 92 & 93 font le plan & le profil d’un
inftrument, dont les mouvemens font à peu près
femblables à ceux de la machine qui porte la plateforme
que l’on a décrite plus haut, avec les différences
fuivantes : i°. que dans la première , la
plate - forme porte fur fon champ un pas de vis
formé par la vis fans fin ; au lieu que dans cellç-
c i , elle eft taillée dans tout fon contour d’une
denture proportionnée à celle de la crémaillère
décrite pg. 87 y 86 ôc 90.
20. Que le même arbre qui porte la plate-forme
eft entièrement nu , au lieu que dans celle-ci il
porte une fécondé roue, qui a fur fon champ un
pas de vis tracé par la vis fans fin du micromètre ,
comme la plate-forme de la première. Le détail de
chacune de ces pièces acheyera d’en donner une
idée nette.
La fig. 94 eft le plan de la traverfe inférieure
d’un châffis de cuivre , dont on voit le profil,
8g. 95' On vpit dans ce plan, i°. en T T , deux
trous fraifés pour recevoir la tête de deux vis en
bois, deftinées à affujettir le châffis dans les deux
! trous ty ty de l’établi,/^. 81. 20. En A , un petit
trou fait pour recevoir la pointe inférieure de l’arbre
, fig» 106. 30. En B , un petit trou deftiné à
p p p p