pour le pouvoir prendre , &grande gouttière fort large, a uun mboeyce ne nd ef olramqeu eldlee ocrna ivnedrrfee dlee lefî rroépp taonudtr ec.haud dans les formes » fans
C o u c h e . Lorfqu’on dit q u e la mofcouade du
(qôutaén dd eu nlea bcaorurcihqeu ee ft fort graffe , on entend que le fîrop a coulé dansa lare fpiéa rtlioen gb-atfefme sq uen’o nm angoamfîmn e,
la couche : ce qui rend cette mofcouade fort'graffe.
C o u l e r e s s e , en ternie de raffineur , eft un grand
ba flin d em i-c ircu la ire , percé de trous d’ un demi-
pouce de diamètre , & garni de deux mains de fe r
qui le fouticnnent fu r un brancard e xprè s . I l d oit y en avo ir d eu x , l’un à palier la terre , & l’autre le
fu c r e .
uneC otruacleis ,s eu, nc (’eenftt,i eer nq uteer ml’eea ud e fraaitff infuerri e ledse fubocrrdes, ld’ue apu aienft, pvleunsu oeu emno ignrsa nlodneg o,u &pe tliaterg eq ufaclnot.int é qudee l’efquive crevaffee, ou par quelque autre route.
temCeonut pc hda’uéftféuev, el. esQ upaanidn s l’pérteunvnee na t éutén et rocpo ulfeourr
r&o udff’aèu, trqeuse lqfouies fopiasr dta’ucnh ecs ô:t éC, ’efoftu vceen tq pu’aorn-i oaupt,
pelle des coups d'étuve.
Couteau; en terme de raffinerie de fucre, eft un morceau de bo is ta i llé en lam e ,d ’épée à d eu x
tranch ans . Il porte environ 4 pieds d e h a u t e u r ,
& fe r t à opale r & à monder l e fu c re dans la
fo rm e.
porItli ofnanuéte qauuex c efo crmouetesa, up "otuoirt md’éunnaeg egr ralen dteeumr sp ro&
la peine des ouvriers.
naiCreo udtoenat uo n, sf’ee nfteernt dp oeunr cgorraet tde’ru nle cfouuctreea uq uoir deift
teonm mbéo nfudra nlet,s bords des formes en empliflaut^ & de coffre de faopiti nle apgpraei-tleé au-deffus d’une efpèce encore néceffaire pour necttaoiyjfeer. Clees cfoourtmeaeus eefnt
plamotant.
furC oleu ptelaatu d ecr olac hlea,m Ce ’epfto uunr ccoouutpeaeur lqeu ef ulc’oren lpolri£e dqeu e l’laau tprâet,e adfiun dpa’uinn ire ftl ep flouns dh &au dtee lde’ urne ncdôreté b qieune
de niveau.
jetCteo duavnse rlet ufîrroep, qpuo’uorn dcolanrniefire uunne mcoéulavnergteu red,’ eoaun édceu mchea.ux & de fang, pour lever une fécondé
Couvrir, en terme de raffineur de fucre, c’eft
mettre fur la pâte du pain une couche de terre
délayée en bouillie, pour entraîner le fîrop avec
l’eau qui fort de cette terre, & filtre à travers le
pain.
Crampons. Ce font des morceaux de fer plat,
courbés en crochet qui fervent à retenir les blan-
chets fur le panier-à-paller.
Crible. On fe fert de cribles pour paffer le
fucre pilé' : ces cribles, au lieu de vélin, font
garnis de fil d'archal ou de laiton.
Crochet , en terme de raffineur de fucre ; c’eft
une verge de fer recourbée par un bout , garnie
de l’autre d’une douille où entre fon manche. Ce
crochet fert à mettre des piles de formes tremper.
On met ccs formes dans l’eau , la pâte en en bas;
& , pour plus grande facilité , pendant que la main
de l’ouvrier conduit la tête de la piie , il la plonge
doucement dans le bac, en la foutenant avec le
crochet.
Il y en a encore d’autres qui font beaucoup plus
courts, qui s’attachent aux deux bouts d’une corde,
& fervent à defeendre les efquilfes par les tracas.
Crochet (grand) ne différé du ftoqueur, que
par un coude qu’il forme à fon extrémité, en le
recourbant d’environ deux pouces & demi. Il fert
aufti à arranger les feux Ibus les chaudières , & à
eu tirer les mâche-fçrs.
C rochet, eft aufti une branche de fer plate ,
pliée à-peu-près comme une pincette, dont on le
fert pour arrêter le blanchet fur les bords du panier.
Crottons; On nomme ainfî les morceaux de
lucre pilé , qui n’ont pas pu paffer par le crible.
Cuiller. Outre le pucheux & les puchettes,
qui font de grandes Cuillers, on en a de petites
pour terrer, & des Cuilleis-à-bouche pour voir
fi le fucre eft bien clarifié. •
Cuire , en terme de Rafineur, c’eft l’adion de
pétrifier le fucre en clairée, en le faifant bouillir
un tems fuffifant. On met dans la chaudière à
cuire, un peu de .beurré avec la ciairée, pour
empêcher que le bouillon ne s’élève par-deffùs les
bords de la chaudière. Quand la clairée a bouilli
pendant trois quarts-d’heure environ, lé rafineur
la jugeant cu:te par la preuve qu’il eh prend , on
la tranfporte dans les rafraîçhiffoirs- On remet de
nouvelle c ’airée dans la chaudière à cuire ; pn la
fait cuire comme la première, avec laquelle on
la tranfporte quand elle l’éft; on la -moùyé bien
pour mêler le grain delà première'qui eft defeen-
> du au fond avec celui de la fécondé cuite en
attendant la troifîeme j ce qui fe fait jufqu’à Ce
qu’on ait ralfemblé un nombre de cuites fumfantes
pour l ’empli qu’on fe propofe de faire. On obfcrve
à chaque cuite qu’on fait, d’éteindre les feux
dès que le rafineur l’ordonne, avec du charbon
bien mouillé & deux ou trois pucheux d’eau,
afin que le feu ne reprenne point, que la cuite
ne foie tirée.
Cuite ; ou Batterie. Ces deux mots font pris
chacun, dans les fucreries fous deux acceptions.
Le mot cuite fous la première défîgne l’adion
de la chaleur fur de l’eau de diffolution du fucre ;
par la fécondé on entend une quantité convenable
de matière cuite en une feule fois.
Cuite en blanc ; c’eft la cuite pour lç fel ef-
fentiel à terrer qui doit être enfuite mis à cryftallifer
en formes.
Cuite en brut ; c’eft la euite pour le fel effen-
, tiel brut qui doit être mis à cfyftallifer en bac.
Cuve en terme de Raffineur de fucre, font de
grands vaifîeaux de planches de chêne environnées
de cerceaux de fer, femblables/aux cuves où l’on
foule les raifîns. C ’eft où on anaalTe les écumes
& les' fîrops.
Dalle. On nomme ainfî un baffin de cuivre au
fond duquel eft ajufté, fur un des côtés,un tuyau
qu’on rend allez long pour porter le fucre de
la chaudière où l’on clarifie, dans la chaudière-à-
cuire. Ce tranfport fe fait fans peine au moyen
de la Dalle.
Découvrir , en terme de Rafineur , c’eft lever
les efquives de deffùs les formes , pour les retour- ;
ner & les rafraîchir, ou les changer.
. Défécation du sucre exprimé. On nomme
ainfi l’enfemble des opérations qui tendent à dépouiller
le fuc de toutes les matières folides féculentes
& terreufes.-
Demoiselles. Ce font des lucarnes qui font
au toît de la halle aux chaudières, & qui fervent
de paffage aux vapeurs qui fortent du fucre qu’on
clarifie ou qu’on cuit.
D é t a p er ; en terme de raffineur du fucre , n’eft
autre chofe que d’oter les tapes des formes avant
de les mettre fur le pot.
Doubleuse ; machine qui engage une fécondé
fois-la canne entre les cylindres du moulin.
Eau de dissolution , c’eft l’eau du vefou laquelle
eft en rapport avec les matières folubles#
Ecumes, en terme de raffineur , font propte-
ment les excrémens & toutes les malpropretés mêlées
avec le fang de boeuf & l’eau de chaux,
qu’on a tirées du fucre en le clarifiant.
Faire des écumes, c’eft en féparer les firops
qu’on a levées avec elles, de cette forte. On met
de l’eau de chaux à moitié une chaudière; quand
elle eft chaude, on verfe les écumes, que l ’on remue
ou mouve fortement, pouf les empêcher de
s’attacher au fond. Quant elles ont bouilli pendant
quelque temps, on les jette dans des paniers
placés au-deffus des chaudières, fur des planches
couchées fur des élévations qui les féparent. Ces
paniers font couverts d'une poche que l’on lie quand
ils font pleins, & ont un peu égoutté. On met
un rond de bois fur ces poches : plufieurs poids
qui pefent fur le rond & les poches, en font couler
le fîrop. On les laiffe égoutter en cet état
environ pendant douze heures; enfu’te ce qui
eft fort! fe raccourcit, pour être clarifié avec du
fucre fin.
Ecumeresse, eft une platine de cuivre jaune,
coupee en rond, pescée de plufieurs trous dans
toute fon étendue comme une écumoire, montée
fur un grand manche de bois arrêté dans une
douille qui, en diminuant de largeur, ne forme
plus qu’une verge qui fe termine par une fourchette
qui s’étend jufqu’à fix pouces fur chaque
côté de Vécumerejf? , ce qui la rend plus folide.
Elle fert à lever les écumes de deffiis les matières
que l ’on clarifie.
Egout, en terme de raffineur de fucre, eft une
eau teinte de la couleur du fîrop, mais où il y
en a beaucoup moins que de fucre. On tire l'egout
des pots fur lefquels on a changé les pains en les
plamotant, & on les refond avec les matières primitives.
Empli; on défîgne fous ce nom une fécondé
cuite du fucre réunie à du lucre d’une premier*
cuite.
Empli, ce -rerme fe dit aùfli d’un lieu voifîa
des fourneaux où l’on plante les formes vuides.
On fe fért encore de ce terme pour lignifier la
quantité des formes qu’on a remplies. Ces formes,
dit on, font du même empli, voila £ empli d’hier,
de ce matin, &c.
Emplir , eft en général jetter la matière cuite
dans des formes plantées dans l’empli.
Equipages ; c’ eft lé nom qu’on donne dans
une lûcrerie au laboratoire qui eft établi dans la
partie fupérieure des fourneaux.
On appelle encore l'équipage les chaudières où
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