
Ces grilles font plus difficiles à faire fans être meilleures. que les autres,
quiO enft lbeiuenr apteturi bcuoen fîcdeépreabnldea :n to nu nd ita vqaune tfai guen, mmoanis
téatonitt daefl egmriblllée àd-et efneonnêstr ee no uh aduët &fo uepni rabîal sd, ec ec aqvuei foani tp loeu prrlauist ftoirliedre uonu vbraargreea ud eds e gprliallcees locrofmqum’ounn aeus-,_ rqoui’ta pcroèus paév oliers coteunpoén sp rèdsu dhesa udt e&ux d buo ubtass u; na um loienu
tpaêncth edroeist gquri’lolne sn ee ntitrrâetl alceé beasr,r ela’eun.trelacement em-
griDlle’asb oorrdd innaoiurse s,f elr’oanpsp uri ememarpqêucehre qquue’o nd annse tlieres lveesr febsa rrloesrf qouu’ ilm yo ennta an.s, & qu’on les dégage des tra-
pofDîti’oainl leduerss m, ocnetlaan sn eq ufeer oqitu afanvdo roanb lea uàr ociet ttbee fdoiifn- adlel elze sd ôet epra lfeang ee anuti etrra ;v e&rs lde’su nveo lgeurirlsl e treonutvreelraacieéne,t apporiènst adveo tirra vôetérf ela. partie d'un montant qui ne reçoit
Joufie, qui s’eft attaché dans fon livre à ne rapporter
que ce 'qui lui paroilToit de plus difficile
dans fon art, a repréfenté deux de ces fortes de
grilles.
il Dy aan sa juunft éq ulaar réf iqguuir ee ftd auu milieu de la première, foudée à une traverfe; ma'nso mc’ edfte uJnef uosr,n eqmuie enftt indépendant du ^travail propre à cette grille.
L’autre grille que Joufie a repréfentée, a cinq \ quarrés garnis de fleurons , & a bien plus d’entre- J
llaacceéms aevnesc q luees ltara pverermfeisè; rem :a ilse sp mouorn ftaainrse yc efos netn ptlrues- j;
ldaecre emnefuniste, .il faut brifer des montans & les fou-
& Oemrp, loqyuearn lde otenm vso nuédcrae fipariorefi tpeor udr el ’cexeté ceuxtpeérd ,i eonnt leenst rterlaavceerrfae,s .tant qu’on voudra, les montans avec
Nous allons maintenant traiter des grilles qui
font faites de fers contournés & roules, & qui
pour cette raifon fortent de la fîmplicité de celles
donc nous venons de „parler.
Des grillfs ornées par les feuls contours du fer.
Dans les ouvrages de fer où l’on veut fortir de la
fimplieité des barres droites dont nous avons parlé
dans l’arrcle précédent comme font les grilles qui
fervent à la décoration des ég’ifes & des autres grands
édifices, les balcons des maifons particulières la
plupart des rampes des efcaliers un peu confidérâbles
, tous ces ouvrages font plus compofés, -que
ceux dont nous avons parlé ; ils exigent plus d’a-
drclle , & ils ne pourraient être exécutés fans des
précautions & des induftries particulières qui méritent
d’être décrites.
^ Comme il ne s’agit point encore d’ouvrages très-
riches , la plupart des ornemens dont nous nous pro-
pofi ns de parier, & qui effedivement font très-
agreables, fe réduifent à des contours qu’on donne
aux barres de fe r , qu’on fait varier d’une infinité
de maniérés ; mais dans ces contours on emploie très-
fréquemment les volutes : on les appelle dans la £r-
rurerie du fer roulé, & on nomme un rouleau,
une .barre de fer contournée en volute.
Ces parties de ferrurerie font faites tantôt de
fer en barre qui eft communément du carillon ,
& tantôt de L r en lame qui a été applati par
les cylindres des applatifleries, qni donnent à ces
lames une forme bièn régulière, fur-tout quand elles
ont pafie plufîeurs fois entre les rouleaux.
Quand les ferruriers ont befoin , pour certaines
parties, de fer , d’un échantillon qui ne fe trouve
point dans les magafîns, ils les étirent & les ap-
platiffent eux-mêmes dans leurs forges avec leurs
marteaux; mais iî ce travail étoit beaucoup répété,
il augmenterait confîdérablement le prix-de
l ’ouvrage.
Allez fôuvent il entre dans une même grille ou
dans un même balcon, du fer quarré ou du carillon.
& du fer applati ou en lame.
Le deflin exige quelquefois qu’on emploie de l’un
& de l’autre fer, & les parties qui font en fer applati
exigent bien moins de t<avail que celles qui ifont
en fer quarré ; mais comme elles ont moins de force,
on a l ’attention de mettre du fer quarré aux endroits
qui courent plus de rifque d’être lompus.
D ’ailleurs , les ouvrages qui font faits en fer
quarré ont toujours l ’air plus mâle & plus fatis-
fàifaot à la vue que ceux qui font faits-ayec du. fer
en lame.
Le ferrurier commence par tranfporter le deflin
qu’il a imaginé, ou qui lui a été fourni par l ’ar-
chiteâe, fur une grande table de la même grandi.
ur que l’ouvrage doit être , afin de s’épargner la
peine de faire des rédudions, & principalement pour
qu’il puifle présenter fur le deflin les pièces à roefure
qu’il les travaille, pour s’aiïùrer s’il les exécute régulièrement
; au refte ce deflin confîfte dans un Ample
trait, les ombres feraient inutiles.
Si la grille devoit être plate & formée dune
répétition de pancaux femblables, il fuffiroit d’avoir
un deflin de ce paneau, ou d’une partie, pour
faire tout le refte.
Mais comme ordinairement on fépare les panneaux
femblables par d’autres qui forment des efpèces
de plaftres, il faut avoir deux patrons, un pour
les panneaux , l’autre pour les pilaftres.
Lorfque les grilles forment un rampant, comme
aux efcaliers, il faut que le patron fuive le rampant
, au droit des quartiers tournans ; il faut que
le deflin foit fait fur une furface convexe qui fuive
les contours du limon, parce que dans tout ces cas
il faut que la difpofiiion des enroulemens change
beaucoup.
C ’eft là ou l’on reconnoîi les ferruriers qui ont
du goût : car il faut que ces paries foient conformes
au deflin courant, quoiqu’on foit obligé-
de beaucoup changer le contour de toutes les par- ;
lies qui le forment ; & il y a quelque difficulté à
y parvenir fans eftropier le deflin.
J Les habiles ouvriers parviennent cependant à varier
toutes les parties de leur ouvrage fans que rien
parodie rompu.
Nous rapporterons dans un inflant comment ils s’y
prennent pour fe tirer de ce petit embarras.
Il faut encore que le patron fuive le bombement
d’un balcon, fuppofé que ce balcon fût bombé ; mais
on doit fur-tout avoir foin que tous les montans s’élèvent
perpendiculairement : fans quoi la grille feroit
difforme quand on viendrait à la mettre en
place.
Par exemple, il faut que dans la rampe, les
fommiers foient bien parallèles aux limons de i’ef-
çalier, & que les montans fe trouvent bien à-
plomb, quand la grille fera en place.
Les entre-toifes horifontales doivent être parallèles
aux fommiers, & les verticales doivent fe
trouver à plomb ou parallèles aux montans.
Sans ces attentions, l ’ouvrage n’auroit rien de
fatisfaifant ; il choquerait immanquablement tous
ceux qui auraient le coup-d’oeil un peu jufte,
Comme les ferruriers font' aflervis à fuîvre les
contours^ que les charpèntie.s ont donnés aux limons
, ils relevent ces contours avec du fer en
lame paré, mince & bien recuit, qu’ils appliquent
exademe’nt fur le limon ; & c’eft fur le contour de
cette barre qu’on divife les paneaux & les piiaflres,
comme nous l ’expliqu-rons dans un inftant.
A mefure qu’on a contourné les pièces-, on les
préfente fur le patron, & on les redifie quand on
sapperçoit qu’elles n'en fuivent pas exadement les
contours.
Comme dans toutes les grilles & les balcons il y
a toujours plufîeurs pièces de fer qui font roulées de
la meme façon, le ferrurier commence par préparer
un efpece de moule, fur lequel il courbe les pièces
qui doivent être femblables.
Ce moule, qu’on appelle un faux rouleau, eft
un barreau auquel on fait prendre le contour qu’on
veut donner a un nombre de pièces femblables ;
mais afin quelles faux rouleaux confervent leur
figure, ou les rive quelquefois en plufîeurs endroits
fur une forte barre platte & cett» barre fert à les fai-
fir dans l ’étau.
D ’autres fois le faux rouleau eft terminé par u»
crampon qui entre dans le trou qu’on fait fur l’enclume
pour recevoir une fourchette ou une
tranche.
Lorfqu’on travaille de gros fers ; on attache
quelquefois le faux rouleau fur un gros billoc de
bois ; mais dans l ’un ou l’autre cas il faut tou-
jours.que le faux rosleau foit horifoncal : il feroit
difficile d’en faire ufage, fi on lui donnoit une
autre pofition.
Quand on veut rouler un barreau, on lui donne
une bonne chaude , on recourbe dans l’étau avec
Je marieau. celles de fes extrémités qui doit faire
le centre ou la naiffançe de la volute ; en un
mot on forme avec le marteau les plus’ petites
: révolutions de la volute.
O n engage en fu ite l ’ex trém ité d e la p lu s p etite
rév o lu tio n du fau x rou leau dans l ’a n g le q ue form e
le p e tit com m en cem en t de la v o lu te , p u is on
to u rn e p eu a p eu le b arreau fur les révo lu tion s
d e ce faux ro u le a u , & on le force à s’y a p p liq u er
ex a flem e n t p ar les griffes.
I Ie b arreau s’élè v e tro p , on le fo rce à s’a -
barfler dans le faux ro u leau av ec le to u rn e -à -
g a u c h e ; s’i l fe. g a u c h it, on le redieffe avec le
tou rn e-à-g au ch e ou les fou rcheresV
C om m e il fa u t q u e le fe r fo it flex ib le on le
m et de tem p s en tem p s au feu ; m ais à c h a -
q u e‘ ch au d e , a v a n t que d e le rem e ttre d an s le
fa u x ro u le a u , q uelques-uns trem p e n t dans d e l'e a u
la p â m e q ui a été ro u lé e , p o u r q u e lle n e fe d é-
fo rm e pas.
■ C è tte pratiq ue n ’eli c e p en d an t pas b o n n e - l ’eau
fa it o u v rir le fe r & le défo rm e : d ’aille u rs , fl le
fe r eto it a c e ra m , il fe trem p e ra it, & on n e pou rra
it plus le fo rer n i le lim e r; & fa n s le tre m p
er d an s l ’e a u , on p arv ie n t à fa ire fu iv re l ’e n -
ro ü lcm en t au fe r qu on tra v a ille .
O n c o n d u it d onc fucceffivem en t la b arre fu r c h a que
to u r du fau x ro n le a u , jufqu’à ce q u e lle les ait
enveloppés to u s , & qu’elle a it é té app liqu ée exao-
tem e n t fu r chacu n d’eu x .
N o u s avons d éjà d it q u e , p o u r fa ire e n tre r la
b arre dans le fau x ro u le a u , p o u r faire qu’e lle s’app
liq u e e x a c tem e n t fu r tous fes contours & qu ’elle
n e l ’exced e p o in t p a r en h a u t , on fe fort de d if
férens outils q u i é ta n t afTez lo n g s , fo u rn ire n t au
fo rg ero n un le v ie r qui augm ente b eau cou p fa force •
au refte il y en a d e différente fo rm e , m ais en
g en eral ce fon t -des efpèces d e cro ch eis qui p»u -
v en t em braU er en m êm e tem p s la b arre & le fau x
ro u le a u . A u b ou t des b arres il y a d eu x d en ts. S Quelques-uns de ces outils, qu’on nomme tourne