
la finir , onder fes bords : on forme ces ondes à
petits coups de marteau fur de petits tas , qui
étant minces, laiffent à l’ouvrier la liberté de contourner
les bords de fa feuille comme il le juge à
propos.
Les feuilles d’eau font, de toutes celles, que font
l£S^ Jerrutiers 3 les plus difficiles à exécuter ; celles
qu ils nomment feuilles de palmier font quelquefois
un grand effet , quoiqu’elles foient bien plus aifées
a faire.
, L e f t un grouppe de feuilles qui font longues ,
étroites , pliées en gouttière jufqu’aup.iës de la
pointe, & un peu cintrées; elles n’ont nî ondes
•ni nervures.
Qnand on aforgé & coupé une pièce de fer plat
ou de tôle de la grandeur & de la figure propre
a etre etampée, la feuille eft bientôt finie au moyen
d une etampe qui reffemble à de grands c'feaux;
la partie recourbée fait véritablement l ’étampe j
le refle , depuis le clou jufqu’au bout, font des
leviers qui font néceflàires pour augmenter la
preffion.
.Les deux parties recourbées ne font "'point en
taillant : l ’une eft creufée en gouttière , & l’autre
plus mince fe loge dans cette gouttière. Quand
1 etampe eft fermée , ces deux parties font cintrées
comme les feuilles de palmier doivent
l ’etre.
On ouvre l ’étampe, on pôle la pièce de tôle toute
rouge fur la partie creufée en gouttière; en'preffant
1-autre partie de l ’étampe on contraint la feuille de
tôle a en prendre la forme comme dans un moule ,
& la feuille eft faite.
On raffemble plufîeurs de ces feuilles, on les
monte fur une tige, & on forme un grouppe pour
monter les feuilles & en former des branches.
On fait pafler des rivets de diftance en diftance
dans la branche principale ; le même rivet porte
de part & d’autre plufîeurs feuilles pour imiter
en quelque forte la difpofirion des feuilles du
palmier.
L esferruriers font la plupart du temps les rivets
avec de gros fils de fer. Ils enlacent quelquefois des
branches de Lierre ou d’olivier autour de celles de
palmier. Les feuilles de ces branches font encore
plus aifées à faire : on en coupe les contours au
cifeau, on les plie avec le marteau, & on forme
fa nervure fur un petit tas, qui a une nervure au
milieu ; on réunit plufîeurs ' de ces feuilles fur une
branche commune , & celle-ci fur une branche
principale.
Les ferruriers qui ont du goût & du deffin, varient
d’une infinité de manières ces fortes de branchages
; ils y ajoutent des grappes de raifîn , ils imitent
même certaines fleurs, 8ç enlacent les branches;,
maïs la façon d’exécuter tous les ornement revient
à ce qee nous Venons de dire A avec de fi,
peti’.es différences , que perfonne nç fêta embarraffé
de les imaginer.
Les grain es entrent encore fou vent dans les ouvrages
de ferrurerie. On donne ce nom à des boules
pofees les'unes au-deffus des autres, & qui vont toujours
en diminuant de groffeur, de forte qu’elles
femblent enfilées par une même tige qui fert de
baie à la plus groffe des graines ou boules, & qui a
un jet qui Tort de la plus petite : le tout eft pris dans
une même pièce de fer, après qu’elle a été arrondie ,
terminée en pointe, en un mot façonnée au marteau
& à la lime.
Pour tailler les graines , on commence par les
efpacer & par marquer d’une entaille jufqu’où chacune
doit aller. Ces entailles fe font avec un cifeau
dont le taillant eft circulaire, ou en portion de,
cercle.
La féparation de chaque graine étant aînfî marquée
, on lés arrondit une à une par le moyen de
deux étampes. La première , ou celle de deffous a
s’arrête fur f enclume, comme nous l’avons expliqué
en parlant des moulures ; elle eft creufée en gouttière
, & elle a au fond une arête tranchante dont la
coupe eft fèmblable à l ’efpace qui doit être entre*
deux graines.
L a figure de la partie creufe de l’autre etampe
qui doit être defius, eft la même que celle qui tient
à l ’enclume ; mais elle a un grand manche de
bois.
La graine qu’on veut arrondir. Ce pofe fur l’étampe
de l’enclume, de forte que l’arête du fond
de cette étampe entre dans l’entaille qui fépare les
graines.
On pofe de même au-deflus des graines l’autre
étampe, un ouvrier frappe deflus, & la graine fe
moule dans l’une & l ’autre étampe.
On retourne à différentes fois la même graine
dans les étampes ; à chaque fois on frappe demis, &
elles font faites bien plus promptement & plus
régulièrement qu’elles ne le pourroient être avec
la lime.
Maintenant on emploie une_ méthode encore plus
expéditive : car ayant des étampes qui portent quatre,
cinq, fîx graines, lorlque le morceau de fer eft
forgé , on étampe tout' à la fois la file de graines,
précifément comme nous dirons qu’on fait les moulures
auprès des noeuds des efpagnolettes ; & par ce
moyen toutes les graines font faites à la fois plus
régulièrement que quand on les fait les unes après'
les autres.
Quelquefois le fil qui termine les graines, eft
droit, & quelquefois on le rend ondoyant fur la
bigorne.
On a vu qu’on fe (êrvoit très-certaines étampes, qu’on peut coamvapnatraegr éauufxêm cleonut idèe- res, pour former les tenons.
doLnnese nmt laan gdrrainnsd efuorn &t ldae sf oremfpeè caeusx dt’réotuasm pqeus’o nq uai ccaormpme.encés avec des poinçons ou des langues de
desO énta mveprersa pdoaunrs dloan nfueirt ed eqsu f’oonrm feasi ta gernécaobrlee su laaugxe ttêatiense sd efsi cvhies,s ,p opueru rfo rlmese'br oleust ovanfse,s &qu i ddaéncso prelunftî ecuerrs
autres circônftances.
enOfenr ,i mdeitse f lqeuuerslq nuaetfuoriesl laefsf.ez bien & très-aifément
'J. Pour faire la tulipe , on découpe, pour faire les • ffîaxi tf euuni ltlreosu d aeu l am filleiueru,, doenu bx amt loersc etaruoxis dpea trôtilees ; founr ' tfionr mtaasn pt ofuurr curne utfaesr fcohuarccuhnue dceosm rmaien uurnees cduoinllte cr e;l l&e sd ue temriidlieenut ms’oéitnesn hda juutf,q oun’à i mlait ep loai nfoterm, e& d eless f eauuiltlreess ld’eusn fel eduarns s dle’asu ttureli p, epso >u ro fna miree tl dese ufxîx p fieècueilsl epsa rdeeil lelas fleur.
pluQs ufaîmndp loens a& apttlaucs haeiffuére sla à t ifgaeir lee s qfueue illleess qfeuui iflolenst dda’enasu l,e otrno up aqffuei elf’et xaturé mmiiltéie ud’ edne- hlaau tp idèec ec e;dttee ttôigleè découpée qu’on a creufée & relevée comme nous
cveetnteo ntisg dee, lo’enx pralipqpureorc ;h &e lqesu afneudi ollne sa proivuér leen bfoourmt deer la coupe d’une tulipe.
de Ltôal efl e, uur ndeu <njau’rocnil ïèe reeuftf ef ofrumr élee dtea st ropoisu rm foaricreea ulxe : fbîaxf ffienu idllue sm diel ielau f,l e&u rd, eeunx ldeésc toeunpaénets pplouus ra fraroirned ileess pqaure lleess bfeouridllse,s o dne sm tounlitpee asu; &bo luets dre’unnvee rtisgaen tc eusn trpoeius lpai èfcleesu rq du’iu,n p- naar rlceifulre .aflemblage, imitent affez bien
aA fTaiorues, cesi losr nfuefmfifeenntt, 'cpoomurm faei r0en c loem vporietn, dforen t caoimfés
mMeanist ioln yi menit e al eds ofnlet ulrS’e-xdéec-luytsi,o nle se ftg rpelnusa ddeisff,i c&ilec.. Nous allons en parler.
Des ornemens de ferrurerie emboutis au marteau.
forLmees;r édteasm mpeosu qluuree sn ofuurs dave ognrso vs uf efir c,o m& mmoêdmees ppoouurr lceosm Vmeueinllcees r dd’eesa u’o,u vlreasg eésta pmlupse sd éfil iuctaitlse s, ceonm bmieen f odenst mctrocrocenaftuaxn^ç eds’o ,r nneem feonntt ;p aesl lepsr onpree s fào nfat irbeo ndne egsr aqnudes pbuo upro iumr pmriomuelerr d eqsu melqouuelus reefsp fèucre sd edse ppieètcietse sm feaufliilvleess ;
qeun’ceolrlees a lvaoifnfse-nnto buesa vuuco, uenp pdaer clahnoft eds eàs ffaeiuteil àle ls’ add’ereauli e du f e r ru r ie r .
miLnecse s,o ronnetm beenasu cleosu p pdlue s relléigeef r&s , dq’éutein, dquueo i,q ufee
pfolen t, olerd riinnaciereamu eenftt dceo mplpuofîfeéu rds em otrrociesa fulxeu. Proanrs e. xeOmn
cdoe mtams eonuc eta clfeesa ufxle;u cro’enfst acue mqua’rotne aaup fpuerl lde es elpèces des orne-
mens fa i es au marteau.
pièLcee tpaeffnedaaun et fqt uu’noen plae tirteel èevnec elunm beo fqtèu ia vleôcu lteie mnta lra
tceoamu m.- ea innfoi ucs esa ovronresm deints qfeu ’coonm fminiefnfociecn tl eàs- pfeeuu-iplrlèess gdr,'aenaud s; m&o rcc’eefatu xd ed ocnett tlee s fapçaortnie sq ud’ooinv efnati tê tlrees dpérluas
fpeueilsle s& d ooiuvveenrtt eêst re, fcu’te fdt-ifàf-édriernes ,p ldaonnst. différentes
difCfé’reefnt s à flqeuurooin sf;e, rvceen tq ubee al'uocno ucpo nlecse vrraa ppaiofrétms mdet deen tfraoiifsa nflte uarottnesn.t iAonin iqi uter oilse mrionrcceeaauu x edfte ctoômlep odféé
acfofuepmébsl é&s ptorauvr afiallirées ,l en f’olenutr opnl.us befoin que d'être
vésP raeul qmuaer ttoeuasu .lCese poernnedmaennt sl edse o fuevrrraugreeisi ef afoitnst fruerl ele
plomb font nfeux finis ; les côtes, les nervures , 8c rleosn"sa uftornest pmariteiuesx dréelpicréafteesn tédeess : fdeue ilfloerst e& q due’os n flfeaui t
vauu ems adret elaoui nl e:s ipl afretrieosit di’nourntielem edn’ys mqueit tdreo iuvne ngt rêatnrde froiniti ,f uorn lnee p ll’oamppbe rlcees vorornite mpaesn-s; mqua’iosn odn oiftr avvoaiirl ldee- opnrè sn e, &l'e sd ofnaitf ooint ppeaus t ecno nffoidnétree rd t»o ucs ulievsr ed é: tcaeil sq, ufii félpeaurigonnse rdeel elvaé .sp eéitnaen t& f oerftt mmienicleles.u, r,i lsp afrocnet qfouuev elenst rompus lorfquon les met à portée de la main. ,
ploOmnb nlees paerumt ogiurièerse & fe l edsi ffuppcpnotrr tds,e qtruaiv qauilelelqr ufeufto lies vreepurté qfeun’itlesn fto dieenst htorèms-mfiensi s&. des animaux, lorfqu’on
a gTraonudse c aetst eonrtnioemn ednes cfheo fiofînrt laav pelcu sd ed olau cteô,l eco, m&m one eft celle de Suède.
L ouvrieria prend plus ou moins épaiffe, fui vaut
qu'ü fe propofe de lui donner plus de relief, ce qui
exige qu il 1 etende davantage ; mais, communément
il préféré là minçé, parce qu’elle eft moins chère
& plus ailée à travailler.
penQduaonitq ueell ela nteô lle’ edfte pSausè daeu tafonitt qauffee zl ’daurgâeinlet ,& c ela
dceu imvréen a: giel mfaeuntt ; q&ae c ol’moumver ieerl llea f etr advuarcililte & a vs’eécc rpoluuist . fous le roàiteau, U faut de temps en temps lui