
de l’arfen'c, de l’alun , de V orpîn & rouge.- ou réalgar jaune
qu’Cavoemcm lee fetor uetlelse s lceso nptiyernitneesn tc opnretfieqnune entotu dteus afuefrli, dduan ftoeus frdee, toquutee sle sle psl upsy croitmesm nuen ecs o&nt ileens npelnuts mabêomne
lqiuqeu ec e, s &d equuxe flueb tlfaenr ce&s alvee cfo luefurer toernrte nuonne ma&étiaoln
lmînisg uelinè rjee u loprafrq uu’niles cfoerntta ibniee nq umaênlté:tsé edn’hfeummbildei té&, cce’elaft -eàf -ld eiraeu,f et oquut’eusn cterlèlse-sg rqaunid nneo mcobnreti ednen penytr itqeuse, ' vleesn tp ruinnec ipaelsté rdaotinotn nofiunsg vueünèoren,s &de mpêamrlee ru, néep rdoéu-
Cdaonmtp oufnit iocne rttaoitna ltee m, plosr fàq ul’’ealélteios nf ocnotm ebxipnoéfeé edse ple’anir
& de l’eau.
ténLue’h ucmonidfiitdéé rlaebsl epméennètt rel epuersu -pàa-prteieus, ; dlt’vaicfeid &e adtu
lfaou tfererr el e mpaorrttiea led ’u, n&e mmaênmièer el uprl ulsa ptaerrtriec unlioènr em féur
etanl lipqaureti ;e ,f o&n pfiei ndciillpiep ei.nflammable s’en fépare aufli
.chAan gmee fduer en aqtuuer ec e; s lc’ahcaindgee mdeun sf ofuef rfeo nqut,i lsa’e pfty rdiéte- rciotme p, odfée s, Tefolsr vmiter ioalvieqcü else s, parliunmcipinees ufxix, efsé ldéen iltae upxy ;
qenufio rdte’a bqour’da ué tbooitu tu nd ’umn incéerratali nb rtielmlanpst',, cuonme ppay&riete, êdturer &qu f’auinf antat sf edue amveacti èlr’ea cfiaelrin, en,e tefer ntero, ugvrei spâltures St en pouffière.
Si l'on pofe la langue'lûr une pyrite qui a éprouvé«
fcs changemens, en tout ou en partie, on lui trouve .
Ime faveur ialine très-acerbe & très-flyptique, qu’elle ;
n’avoit nullement dans fon premier état. Enfin,
fi on là leflive avec de l ’eau après qu’elle a été
ainfi décompofée , & qu’on fafle évaporer & cryf-
tallifer cette leflive, on en retire une grande
quantité de cryftaux de vitriol, & même d’alun,
fuivant fa nature.
pyrCiteetst es ’aalptpéreallteio n & décompofition fpontanée des que les pyrites fee ffclooruevfcreenncte, &q vuiatnndo liefallteiso nl\’ épparorcue
lviennet ,, &d ’quun’eil eefnp ècréef udltee ptoouujfoliuèrrse douu vditer ioflle.ur la-
temCeenttte dvaintrsi olleisfa tpioynri tfees ,f afitu ipvlaunst olue umr oniantsu rper o: mc’epfl
lu’nheu meifdpiètcée ednetr ef elremuresn tpaatritoiens q cuoi nsf’teitxucaintete às l; ’a&id ee ldlee yfe ffoanitt laevse pcl uusn ed iffpi ogfréaensd, ec ’aedfti vài-tdéi rdea, nds acnesl lleess qpuyi
rruitgeisn ejauufensâ t,r eqsu, e qluoir fnqeu ef ocnets qmuein éfuralfuuxre ufofenst &ré ufneirs- peang nuéne g dra’unnde avmaapse ,u rn ofnu-lffeuurleeumfee n&t edll’ue neef l cahcacolemur
confidérable, mais que fouvent le tout s’allume
& produit un grand embrafement.
On voit paroitre exadement les mêmes phénomènes,
& on obtient les mêmes réfultats, lorfqu’on
mêle bien enfemble une grande quantité de limaille
de fer & de foufre réduit en ..poudre, & qu’on
humede ce mélange ainfi que l ’a fait Lemeri,
pour donner une idée & une explication des feux
fouterreins & des volcans.
On ne peut douter en effet, que la terre renfermant
dans lès entrailles des amas prodigieux de
pyrites de cette elpèce, elles ne doivent éprouver
dans l ’intérieur de la terte les mêmes changemens
qu’elles éprouvent à l’air, lorfque l'air & l'humidité
viennent à pénétrer dans les cavités qui les
renferment ; & les meilleurs phyficiens conviennent
qu’il efl très-probable que les feux Ibuter-
reins , les volcans ; les eaux minérales , vitriolé
ques , alumineufes, fulfureufes, froides & chaudes
, n ont, point d’autre caufe que cette étonnante
décompofition des pyrites.
Les pyrites n’ont point toutes la propriété de
fe décompofer ainfi d’elles-mêmes , & par la feule
adion de l'air humide , il n’y a que celles qui
font en même-temps martiales & fulfureufes, c’efl-
à-dire, les pyrites d’un jaune pâle .-celles qui font,
au contraire , arfénicales & qui ne contiennent peu
ou point de foufre, fe foutiennent à l’air dans leur
état naturel. Ces dernières font plus pefantes, plus
comp.ades & plus dures que les autres : ce font
celles fur-tout qui font anguleufes & qui affrètent
des formes folides régulières.
Extraction du foufre des pyrites & d'autres
minéraux\
Pour retirer le foufre des pyrites, il fuflît d’ex-
pofer ces minéraux à une chaleur capable de le
fublimer, ou de le faire pafler en diflillation dans
des vaifleaux fermés, pour l’empêcher de fe brûler.
On retire le foufre des pyrites par un travail en
grand à Schwartzemberg en Saxe, dans le haut
pays des mines, & en Bohême dans un endroit
nommé Alten-Sattel.
Les fourneaux qui fervent à ce travail, font
alongés comme des efpèces de galères voûtées par
le haut, & à la voûte defquelles il y a plufieurs
ouveitures ou carneaux. On les nomme fourneaux
a chajfer le foufre.
Ces fourneaux reçoivent des tuyaux de terre dans
lefquels on met les pyrites caflées en morceaux de
la grofleur d’une petite noix ; on fait encrer trois
quintaux de pyrites dans onze de ces tuyaux. Ces
tuyaux font placés dans le fourneau prefque hori-
fontalement, & n’ont guère qu’un pouce de pente;
ils vont en fe rétréciflànt par le bout qui fort du
fourneau d’environ cinq ou fiç pouces.
étoOilen dpel atecrer ed qaunsi sl’’ainrrtéêrteie udar ndse l’cehnadqruoeit touùy ailu c oumne
amdeanpctee àà cfeh arqéuteré ctuiry apuo uurn rreétceinpiire nlte sc opuyvreirtte sd ;’u none nplearq udee dle’a pirl oamilb f,o upferrec.ée d’un petit trou pour don&
Oonn f abito uucnh ef eue xmacotdemérée ndt el ’baouitsr ed eb ofaupt ind u; atuu ybaouu ,t pdy’ernitveisr oan phauffiet .hdeauusr else,s orné çtirpoiuevnes .que le foufre des
On retire les pyrites ufées par le bout large ,
& on en remet de nouvelles. Ces pyrites épuilées
fe nomment brûlures de foufre, on en retire, enfuite
du vitriol, comme nous le dirons bientôt.
foiLs ense ounf zqeu itnutyaauuxx ddea npsy lreitfeqsu,e lrse nodne nat mdiesp ueins triooios &ju fqquu’’oà n ifpour ilfiiver pesa r duen efo uféfcreo ncdreu dd iqfluilil aetfilo: nim. pur,
un Cfeotuter npeuarui ficeant ifoonr mdeu fdoeu fgrea lcèrrued, fdeafnaist laeuqfulie dl aonns ; aqruria nfognet cininclqi ncéuesc u,r :b &il esd andse lefefqr udèel lecsh aoqnu me ectô jtuéf ,
lquut’eà dheusi t tuqyuaiunxta udxe &te rrdee mqiu id.feo nfot ufdrief pcdrfuésd d: eo mn ay
ntuiyèraeu àe nftarier ed faonnsf tuionne deefp ècchea pidtee auc r;u clhee b edce dtee rcree qu’on nomme avant-coulant.
celClee tq uaiv raençot-ict ollel abnetc da ut rtouiys auo,u vuenretu fréecso; nldaév opilru s: p&e tqitue’ odna nlsa ilfaf ep aortuive efrutep é; ri&eu ruen peo utrro idfoîènmneer ddaen ls’ aliar punaret iec hienvfiéllrei eduer •e_ b^o.oisn. bouche cette dernière avec
faiLreo tdfquu efe uto vuet rse fll ebs iefenp tp rhéepuarerés ,d uo nf ocoirm, m&e nocne leà ddiimftiilnleure. Au nt ropiesu hdeèusr eqsu ed ul em faotuinfr.e, ocno mtmiree ncpeo uàr ilna fpérrieemuriès red feos is alveasn cth -e vciplulelas nqsu ,i ' &bo luec hfeonutf rlee s ctorouules fdoaûnss pdoesu rp olets rdeec etevrorier .à deux anfës, qu’on met def-
Le feu dans^ette-diflillation demande à être
modéré & conduit avec prudence , fans quoi on
retire moins de foufre, & d’ailleurs il efl encore
gris & n’â pas la belle couleur jaune qu’il doit
avoir lorfqu’il efl purifié; le déchet. ordinaire fur
huit quintaux de foufre brut ou' crud efl tout au
plus d’un quintal.
danLso rlfeqsu peo ttos udt el et efroruef r,e o enf l lec ojueltéte & d uann sp deeus rmeforuoliedsi ddaen bs odise dl’ee ahuê t&re b, iqenui éognot uétttéés .t reAmupfléis auparavant foufre efl refroidi dans les moules, o-n t ôlets qouuev rlee d&a nls’o nd etsi rteo nlense acuyxli n; dcre’esf ld ec efo uqfur’eo np ounro lmesm aer ranger foufre
tu canons, -
Coin-nSe le foufre ne réfide pas feulement dans
les pyrites > mais qu’il efl aufli en grande quantité
dans prefque tous les minéraux métalliques , il efl
évident qu’on pourront en retirer , par les travaux
en grand, des differentes mines qui en contiennent
beaucoup & dont on efl obligé de le féparer
avant de fondre la mine ; mais le -foufre. étant
une drogue de peu de valeur, on rte prend pas
ordinairement la peine de le retirer dès mines ,\on
fe contente de s’en dé'barrafler, en expofant ils
mines qui en contiennent à un degré de feu fuffi-
fant pour l’enlever ; opération qui fe nomme tor-
réfaction, 1 rôtijfage ou grillage des mines.
Il y a cependant des mines qui en contiennent
en fi grande quantité , qu’on peut ramaffer & qu’on
ramaffe en effet une partie de leur foufre dans l’o-s
pération ordinaire du grillage, fans prefque fe donner
de foins particuliers pour cela. Telle efl la mine
de RamiAelsberg dans le pays du HarU.
Cette mine, qui efl de plomb tenant argent ^
efl en partie très-pure & en partie mêlée de pyrites
cuivreufes & de foufre, ce qui oblige à la rôtir.
Pour en faire le grillage, on la {{ratifie lits pat
lits avec du bois en pleine campagne, en diminuant
l ’étendue des lits,à mefure qu’on fos élève;
on en forme ainfi un tas figuré en pyramide qua-
drangulaire tronquée par le haut, & dont la bafe
efl d’environ 3 1 pieds en quarré.
On laifle par le bas quelques interfliçes pour
donner entrée à l’a ir,, & on garnit bien les côtés,
& le haut de la pyramide avec des minéraux menus
pour concentrer la chaleur & la faire durer plus
long-temps ; il y a dans le centre de cette pyramide
un canal qui defeend verticalement du |om*
met à la bafe.
Quand on a achevé d’arranger le grillage , on
jette parle haut du canal, plein une grande cuiller
de foories rouges de feu , & telles qu’elles forcent
du fourneau de.fonte, ce qui met le feu àt
des tifons & à du charbon qu’on a mis exprès au-
bas, & enfin par communication à tout le bois du
grillage : ce bois fe trouve prefque tout confumé
vers le troifîème jour ; mais le foufre du minéral
étant alors en état de brûler de lui-même, le feu
ne difeontiriue pas pour cela.
Quand un grillage a refté en feu pendant quinze
jours du environ, le minéraj.' devient très-gras ;
c’eft-à-dire, qu’il parôît enduit comme d’une efpèce
de vernis. On fait alors au-deffus du grillage vingt
à vingt-cinq trous ou folles, où le foufre fe ra-
malfe , & l’on y puifo trois fois par jour pour le
jeter dans l’eau.
C e foufre n’efl pas entièrement pur, il efl Cou-
fre crud ou brut, & on l ’envoie aux fabriques- de *
foufre pour le purifier, comme nous ayons dit..
Comme cette.mine de Ratnmelsbçrg. efl très**.
C c c c a