
b<equin , en fond de cave, en M, & autres pa-
rd-lsî
Ils fe placent à-peu-près comme les pleines
tfroix.
On entaille feulement les bouts du permis, &
au milieu on lui fend un- ou deux rroïfs pour
laiffer palTer des pieds ; enfuite on fend la planche
dans une circonférence égale, & femblable à celle
f]ui eft entre les deux fentes les plus proches des
bours du pertüis ;' en fendant la planche, on lui
laifle autant dé pieds qu’ôn a fait de fentes dans
la circonférence du pertuis entre celles des bouts ;
enfin on afïemble les pertuis dans leurs planches,
comme nous avons vu affémbler les bras des pleines
croix avec leur rouet.
Il y a^ des clefs qui ont des pertuis qui ne tiennent
point à d’autres entailles, ce font de trous
ifolés.
Ces fortes de pertuis demandent dans la ferrure
dés garnitures difficiles à faire & fort mauvaises
, puifque la ferrure du elles font ne peut
jamais fe fermer qu’à un demi-tour de cîe£
Rateaux.
. Les feules garnitures dont il relie à parler , font
les rateaux; ordinairement ce font des lames foü-
tenues les unes au-defîiis des autres par Une fige
commune, parce que les fentes du mufeau de la
c le f font à angles droits. *
Mais quelquefois la fente droite fe termine à
une fente ronde, ce lle s -c i demande des rateaux
(Ju’on nomme en pomme.
Quelquefois cette fente de la clef repréfente un
coeur, alors le ratéaû eft en coeur; en un mçt
dn peut donner toutes fortes de figures aux fei/tes
des rateaux de la c le f, & toutes ces figures n’engagent
a aucune explication.
Pour la façon des raféaux des ferrures, ce font
de petites pièces allez maflives, taillées dans une
piece plus greffe qui leur fert de tige commune.
D e là sûreté de chaque efpece de ferrure ; moyens
de tes ouvrir. '■
Le principal fruit a tirer des articles précédens
pour ceux qui ne font pas fermiers, efl de far
▼ o.ir jufqu a quel point on peut compter fur une
ferrure, & comment elle doit-être conftruite pour
etre la plus sûre qu’il efl poflible.
. ^0Ur entendre quelles font, des parties dédites
ci-devant, celles qui les rendent plus sûtes , il
faut necefïàîrement expliquer Comment on ouvre
ou force une ferrure lorfqu’on n’a point fa clef. Apprenons l’art d’ouvrir les porres fermées 3 afin
I d’apprendre celui de les fermer cfune manière qui
ne laifTe rien ou qui laifle peu à craindre.
Pour mettre cet article' eu ordre, nous lui donnerons
deux parties.
Dans la première', nous verrons comment on
péut ouvrir une fetriare dont on n’a point la clef,
par l’ouverture qui laifle palier la clef ; mais afin
que le remède fuive de près le mal, nous parlerons
enfuite des garnitures qui mettent la ferrure
a l’abri de toutes les tentatives qu’on peut faire
par cette voie.
; ^ Dans la féconde partie, nous parcourrons les
différentes manières dont on ouvre les ftrru-
' res , foit en fàifanf de nouveaux trous à la porte ,
foie en forçant l ’une ou l ’autre ; & nous tâcherons
d’indiquer les meilleurs moyens de les mettre à
! couvert.
La manière la plus fimple d’ouvrir une ferrure
j dont on n’a pas la vraie c le f; c’efl de la tarer
: avec une autre clef*
Il n’eft que trop ordinaire de trouver des ferrures
, qu’un grand nombre de clefs ouvrent, pourvu que
la hauteur de leur paneton ne furpaffe pas celle
dé l’entrée : ce qui vient en général, ou de ce
que la ferrure n’a pas allez de garnitures, ou de ce
que lés garnitures ont trop de jeu dans les entaillés
de leur clef; car fi une ferrure étoit remplie de
beaucoup de différentes garnitures, & que les garnitures
fuffent, pour ainfîdire, moulées dans lès entailles
d’un paneton, qu’elles euflènt précifément la
même épaîfleur& une hauteur égale à Ja profondeur
des entailles , il ne feroit peut-être pas poflible de
trouver une autre clef quTpût ouvrir cette ferrure.
1 Mai' la choie n’eft pas ordinairement fi difficile ;
les ouvriers font prefque toutes1 leurs garnitures
d’une tôle qu’ils choifîffent plus mince que les en-
tailles de la c le f, dans lesquelles les garnitures
doivent paffer, afin d’avoir moins dé.fujéiion.
D’ailleurs , pour le courant., ils ne font que
quatre ou cinq fortes de garnitures ; ce font ou des
rouets fimples ou des pleines croix, fi la ferrure
; efl à broche ; ou quelques planches fimples avec des
peituis de deux ou trois fortes, fi la ferrure efl be£
narde : d’où il n’efl pas furpreUant que deux clefs
ouvrent des ferrures pour lefquelles elles .n’ont pas
été faites.
Il y a d’ailleurs une efpèce de. fymétrîe qu’on
afféâe ic i, & qu’ikferoit bon de s’attacher à éviter.
Je veux dire qu’on donne, par exemple une
même largeur & une même profondeur à toutes les
entailles qui féparent les dents, qu’on fait toutes
les entailles des rouets à-pcu-près également larges
; au lieu que fi 1 on varioit bizarrement ces
épaifleurs dans chaque c le f, & qu’on prît Ja peine
de faire des garnitures plus épaifles pour les plus
larges entailles, & plus minces pour les plus étroites,
& qù*‘on variât plus les pofitîons de toutes ôes j
entailles qu’on ne fait ; que les rouets fiifïent tantôt
plus & tantôt -moins éloignés 'de 'la tige,, que les
dents euffent des largeurs, inégales «différemment j
combinées dans chaque clef : il feroit bien rare!
d’en rencontrer une qui ouvrît une ferrure pour la- j
quelle on neTauroit pas faite.
Mais les ferrures communes y loin d’avoir ces per- •
ferions, font encore fquvent.plus mauvaifesqu elles j
ne paroiflent.; ori croit qu’elles pnt-au moins les. gar-1
niturès que demandent'les entailles qui .{ont à leur.,
clef; & on fait.ces.entailles pour le faire croire. !
Cependant telle clef a un rouet en pleine croix ,
dont la ferrure n’a qu’un rouet fimple ; lbuvent de j
deux rouets marqués fur la c le f, la ferrure n’en a
qu’un.
Un rouet, une planche, un pertuis n’occupe quelquefois
qu’une partie de là citconférence qu’elle de^
vroit avoir. ii
Cela eft fur-tout ordinaire aux ferrures :de balles
& de clincaillers.
De cent perfonnes qui en achetant, il ri’y en a
pas une qui s-’avife de les faire démonter-pour voir
fi leur intérieur a toures les garnitures que la clef
lui donne; à peine trouvert-on cette centièmeper-
fonne qui fâche quelle garniture de la ferrure convient
à chaque entaille de la clef.
L’oavrier qui connoît l ’ignorance, où l’on efl fur
cet article, & qui veut gagner du tems, s’épargne
une façon dont on ne lui tiendroit pas compte.
Mais pafions à une manière d’ouvrir les ferrures';
qui demande plus de fcience qu’une clef de hafard.
On connoît afïèz la figure des crochets avec j
lefquefs on ouvre les ferrures dont on a égaré les j
clefs. ;
On fait que ce font de gros fils de fer recourbés 1
près d’un de leurs bouts , & que c’eft par le moyen j
de pareils crochets que les fermiers Sont leurs pre- :
mières tentatives fur les ferrures qu’on leur donne j
à ouvrir.
Pour voir comment on fait ufage du crochet,
il faut fe fouvenir que quand là cle f ouvre, elle
fait ordinairement deux ehôfes : elle élève un
refiort, & pouffe les barbes d’un pêne.
La partie du crochet qui eft depuis Tendrait
où le fil de fer a été recourbé jufqu’au bout qui
en eft le plus proche, tient lieu du paneton ; elle
ne doit aufli avoir au plus qu’une longueur égale
a la hauteur d*n paneton, où à celle de la hauteur
de la clef, puifqu’on la fait entrer dans la ferrure
par cette ouverture, comme le paneton de
la clef; Le refte ds crochet tient lieu de tige.
Pour faire agir plus commodément otons toutes les garnitures de la fercrue rec r,o cnhoeuts, lreôsrf s luein rmenêdmroen tse mdasn sq ul’ae llfeusi tee,u f'&lë iinco umsi sr emobafrtqaucele- à Tadion de notre crochet.
ain Stio ulra &fe drreumrei , où nous l’avons fait entrer efl ;à que par le reffort q&u iq upeo uffqfne ,dlae mqui-etuoeu rd un ep.fêonite ,f ecr’mefet lfeo ucvaesn. tl.elo rpflquisf ofni mtiprlee , la& pcoertleu i do’ùu nel’ ocnh afem btrroeu ovùe !| rlo’otnii l aa plapiuuyéé plaa rc luenf ; rleef ipoêrnt,e pna’erf l:c aolnofrésq uquen’ut ni lv ne’ry- .a qu’à chercher avec le -bout du crochet une barbe
\: adfuf epzê.fnoeit, p&o uarp fraeisr e l’caévdoeirr lree rnecfofonrttr.é; eo, n lafa ipto mufafer-r ; cher le pêne , & on l’ouvre.
qu’Mil afiso ifti. luen p pêênnee e fdlo fremrmanét àf eurmn ét oàu ru n& odue mà di,e uoxu tboaurrbse , dcue pnê’nefel ;p liul sf aaullte fzo ualelovresr ldae g. orregnec doun trreefri olrat ’ pc’oeuftr fpaairre-l fào qrtui’ro ln’a crroêmt-ndi;ue:n rçeefi.ort de foa encoche , fie
1 croLceh erte fi: ortp eétnadnat,n fto uqleuv’oén, otni einntt .roadv.ueict ulna. fémcoanidn dgaanusc hlae , poouf îtdioen quoeùl qoun’a üTtrae mmaisn ièproeu, r leé lepvreemr ieler preêfnieo r;t, &o n ilc heerfcl hea iféa vedce lef afiérec oncdé dJear blea rbpeê ned u, quand on Ta trouvé; rien ne le retient.
j luiQ-muêamnde llae gpâêcnhee tetfet qeuni pfearqt uàe Tt, aqrruêatçnrd , ilu np ofcrtuel ccreottceh etg âpcehuett toeu ,v riilr nla’y fear rquure’à, lcaa rp oauyfafnert dfoaunlse vlée mmêamrceh efrè n; s& q uo’no np rpooduufilte lreo imt êlme ep êenfefe tp, opuur ilfeq uf’aeilrlee tient au pêne & qu ils marchent enfemble.
le Apêinnfei el’foln brieemn armquoeinras bqoune nec etqtue ef acçeolnle dd’aer rlê’aterr
rpêêtneer ,a bvue ca yuenc ugnrea ngdâ chreeftitoer dt opnotf ele a pui-edde feffuts r idvee fcuer llee -ppêanleâ tarvee, cp uunif qfeuuel dcarnosc h"dee t,p &re mquieer dcaanss olen féocuovnrde il en faut deux.
I l’uDn odnénpoenns dà pdt’uéfne ngtr aàn lda freerfrfuorret ,d e&u xl ’aaurrtêrets ,d d’uonnet fgaâucth eattleo rsd oqnut ’ulen piterodi feièftm er ivcér ofcuhr etl e pviaelnâtnree : aiul fpelcooyuérss àd elesv edre uuxn ep greomrgiee rdse :r eifliso rft.ont chacun emouvLrai
rf e; rirlu nre’ë fet np aesf t apifaér cdo’anrfréaqnugeenrt ptrlouiss dcirfoficchileet sà, a&l lofunsr- tobuite nqtôuta ncdo nifli dyé rear d; esc agr arfni ituerleless qduoen nnoeunst ]1 pà afdïaeguex ào uu nt rocirso.chet , elles ne le donneront pas
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