
Les châiTis à verre compris dans ces croifees depuis
l’impofte jufqu’au haut reftent toujours fermés ,
-ainfi point d’embarras à cet égard.
On peut les tenir fermés avec dés verroux, des
'tary.etres & dej loqueteaux qui -ne fervent que
»quand on nettoie les vitres ; & refpagnoiette ne
-s’érend que depuis l’impofte juiqu’en bas , ce qui
Suffit pour les châflis à verre ; mais les. volets font
Tareraient -interrompus, ils s’étendent depuis le bas
rjulqu’au haut de la croifée.
'Si l ’efpàgnolette fe Termine à Timpoflè ,refte une
partie des volets qui n’eft point fburenue par l’ef-
ipagnolette; fouvent il n'y a pas grani mal rconirne
«cette partie u’eft pas confîd érable,, pour peu, que
des bâtis foient forts & de bois fe c , cette partie fe
maintient fans fe dé jeter : mais ren veut quelquefois
«qu’,elle ioit.affu je ; tie;.a! ors on emploie deux moyens:
l ’ imeit de prolonger i’efpagnolette, & tout l’incon-
■ •vénient qui en réfulte fe réduit à ce que quand le
*cnâflts à verre eft ouvert, on voit un bout d’ëfpa-
gnolette qui en excède le bâti : l’autre moyen qu’on
«emploie plus communément , confîfte à couper
l ’efpagf’dette pour en attacher une partie fur la
partie dormante du châflis à verre de la croifée.
Le bas de cette partie fe termine par un enfour-
»«hement dans lequel entre ,1e tenon qui termine 3e bas de l’efpagnolette;& aumoyen de ce qu’il feloge
dans l ’eu fourçhement, quand on ferme la croifée ,
«cette partie eft emportée par le bas , & elle en fuit
tous les mouvemens, comme fi i ’efpagnolette étoit
«l’une feule pièce.
JPe quelques façons de fermer les contrevents*
• A la campagne, furetour aux croifées du raiz-de-
«cfliauffée qui donnent Fur les parcs , on defîre quelquefois
avoir des contrevents qui rendent les appar-
*temens plus ;surs contre les voleurs, & qui protègent
les croifées qui fans cela refient expofées
aux injures de l ’a ir , même pendant l ’abfence des
anakres.
La plupart de ces contrevents^ font Ferrés avec
iâ-es pentures qui font clouées fur les contrevents, &
<des ^jonds fcellés dans les pierres dé taillé qui foraient
le tableau ; de cette façon toute l ’eau qui
-«coul-e le long du m ur, tombe fur le contrevent qui 3e p ou nie, quoique fouvent on ait la précaution de
jnettre au haut des 'contrevents une emboirure de
«chêne qui réfifte mieux à la pourriture que le
ibout des penches de fàpin -dont eft formé Je conttievent.
•11-eft mieux de ‘ferrer les contrevents par en-bas
^avec un pivot coudé qui abouciffe à une crapaudine
Sfccllée dans l’appui, & demettre en-haut,une pen-
rttrreîcandée pour que le-contrevent étant fermé-, 21 entre dans l ’embrafuTe de la ctoifee., & qu’il foit
ura jæu àlîabn 2e la jffuie.
Comme çn Veut que les contrevents paroifterit
le moins qu’il eft poflib'e quand ils font ouverts,
on les peint en blanc fur le ccté , qui alors fe
•monrie en-dehors ; & comme d’un autre coté on
■ trouve agréable que les baies des croifées foient
marquées quand les contrevents font fermes., on
peint en brun l'envers du contrevent, ou la face
qui fe.montre; moyennant cette attention, les cou-
• revents patoiffenc peu quand ils font ouverts &
quand ils fout fermésfauver-ute des croifées fe
xdiftingne bien des murs.
Pour tenir ces contrevents fermés, on ne peut
pas fe fervir de cioche's , parce que les châfïas a.
. verre font maintenant à .noix ; mais les ferruriers ont
imaginé diffère ns moyens qu’ils ont variés fuivant
les circonftinccs, & qui la plupart produit nt aifez
bien ce qu’on defîre.
En Suiffe, où Pair eft plus froid , les contrevents
font nécefîairës pour garantir les Tiiaifoîis durant
l’hiver.
On en met à toutes les croifées , dans les villes
comme à la campagne.
Eh Allemagne, en fuit la même méthode,
avec beaucoup de .raifon., puifque même dans les
pays chauds, les contrevents garactiffent les appartenons
de l’ardeur du foieil, 8c les xendent plu«
frais 8c plus agréables*
Le contrevent qui fe pôle en-dehors des croifées,
entre dans une battue çreufée exprès dans les jam%
bages des fenêtres.
Ils font fufpendus comme les portes ordinaires ,
avec des gonds & des pentures.
Pour les Fermer, on fait entrer vers le milieu de$
deux mentans, un crochet at:aché par un anneau ,
& dort la longueur eft proportionnée à la laxgeut
du «contrevent.
A la même hauteur, 8c en-dedans 3u contrevent,
on cloue une barre de fer, portant cinq à fix trous ,
auxquels le crochet s’attache.
Cette barre, qui fè nomme un rateaufert à tenir
le contrevent plus ou moins ouvert, félon qu’o»
veut plus ou moins de jour dans la chambre.
Pour tenir le contrevent ouvert, de manière
qu’il ne Toit pas refermé par le v ent, on (celle
contre le mur une barre de fer repliée parallè'e-
ment au mur, dans laquelle vient donner ie crochet
d’ün loquet cloue en-dedans du contrevent.
Ce loquet porte une poignée, ;& peut-être ouvert
depuis la Tenet! e , fans -trop étendre le bras.
Les contrevents .dont nous venons de parler lant
. foxts bons-.; mais ils ne font pas au)fi propres que
.ceux qui font ferrés fur le dormant de la çraiiee,
& qui s’appliquent.immédiatement fur les châfiss À
1 verre.
Ces contrevents ont à l’ordînaire deux vantaux,
& chaque vantail fe plie en dîmx r-quand les murs
«ont- a«îez d’épaifleur, le contrevent ainfi brif n’excède
point, quand il eft d uv et, le tableau de !a
-croifée ; ma s quand le mur n’a pas a (Tez d’épaifteur
Tt lativemehï à la largeur des croifées *, on ferme
la brifurè de façon quelle fe trouve* fur l ’angle du
tableau , & une prôtie du contrevent fe replie en-
dehors fur le mur.
Q."and le contrevent eft fermé , il doit s’appliquer
exactement fur le châffis à verre t il refte à
lavoir maintenant comment avec des châflis à
■ verre qui fout à noix, on peur tenir les contrevents
fermés.
Ceft ce que nous allons expliquer le plus claîre-
.nunt qu’ii nous fera poflible,
L ’c-fpagnolétte .n’a aucun rapport avec le contrevent,
ainfi elle eft faite'à l'ordinaire.
Comme les contrevents font brifés, ils font garnis
dans leur hauteur de trois pentur es reçues dans trois
.gonds à pointe gui entrent dans les montans du
dormant, & à l’endroit de la brifure elles ont une
charnière comme une fiche à broche ; l ’extrémité
de ces pentures s’étend jufqu’au bord du contrevent
, & les bords font tailles en chanfrein, afin
que les deux vantaux puiffent rentrer d’environ un
demi-pied dans l’intérieur dè la chambre, lorfque
les châflis à verre font ouverts.
C’eft pour cette ralfon que les contrevents ne
•portent pas jufqu’à l’appui ; ils fè terminent par en-
bas à la hauteur du qet-d’eau du châflis à verre,:
«n retire donc en-dedans les deux vantaux du contrevent,
dont les bords s’éloignent l ’un de l ’autre,
d ’autant plus quflis entrent davantage dans la chambre
pour la même raifon qu’il-s s’éloignent quand
les poufîè en-dehors pour les ouvrir.
O r , il y a furie mentant du châflis à verre qui
;porte la gâche de la noix , fix crochets qu’on place
•pour plus grande fôüdifé à la hauteur des bandes
des pentures d's contrevents; & trois de ces cro-
«hets ont leur croc à droite, & les trois autres ont
fleur croc à gauche.
Suppofbns maintenant qu’on à tiré en-dedans de
fla chambre les deux vantaux des contrevents , 8c
que pour la raifon que nous-avons dite , il s’en faut
d ’une certaine quantité que les bords ne fe tou-
'chent; on pouffe les-xhâflis à verre dans leur baie
tpour le« fermer à (’ordinaire:; les crachets paffent
rentre les bords des deux vantaux du contrevent ;
le continuant à pouffer les châflis à verr?, on pouffe
ten même- temps le s contre-vents, dont les bords fe
.^approchent d’autant plus qu’ils Jont plus près d’être
dansfle plan de la croifée.
'Ils s’engagent ■ arnfi fous les 'crochets qui les re-
ijirent, Scrempêchent qulan ^e puiffe les ouvrir quf-
s e qu’ ayant .ouvert les xhafiis à votre,, 8c ,rameni
les contrevents en-dedans 'de la chambre, les
bords des vantaux• du contrevent s’écaru-it, 8c fe
d gagert des crochets qui font fur le montant du
châflis à -verre - .a ors ayant ouvert les chàllis à
•verre, on pouffe en-d-.hors les contr. vents.
Comme ces contrevents s'appliquent très-exactement
Tu ries châflis à verre , il faut qu’ils s’ouvr-. nt
de toute la hauteur, parce que l ’épaiffenr de l ’iin-r-
pofle , s’il y en avoit un, ne permetiroit p.s.d ea
faire ufige.
Comme le -contrevent fe termin; au-deffus da
jot-d’eau du châflis à verre , ce qui eft ncceflaite
pour qu’il entre dans la chambre ; ce j.t-d’oau
fëmble fait pour le conti.event lorfqu’il eft fermé.
Ou pouvToit plac-erles crochets du.châflis â verre
a la: hauteur qu’on voudrpic ; iis ue retiendruh i\ç
•pas moins les contrevents mais il eft mieux qu’ils
fè rencontrent fur l’ex:rémité des .pentures.
'On a coutume de mettre fur les contrevents,,
aux endroits où fe rencontrent les crochets, fin
morceau de fer recourbé , ou une efpèce de gâche
quifes recouvre , & qui empêche qu’avec une pince
,on .ne puiffe les'rompre.
De la façon de faire les ejpagnolettes*
Après avoir décrit toutes les bafcules & efpagno-
lcttes qui ent été ou qui font en ufage , il faut dire
quelque chofe de la façon de les faire ; mais je
m’attacherai particuliérement à celles qui font le
plus d’ufage, à celles dont j’ai parlé en dernier
lieu, & quion .connaît fous .le nom d’ efpagnoletiesjz
agrafe.
Pour faire une de ces êrpagndlettes, on q>ren3
un barreau de carillon, qui doit avoir une lon-
,gueur pareille à la hauteur de la croifée ; an eu
abat les angîls & on lux forme buic pans; enfuite
en l’arrondit a l ’étampe, comme je l ’ai die plus
haut ;,c’eft-à-dire, qu’on le.forge emredeux étampes
qui font creufées chacniie en demi-ron Is.; Sc en retournant
fréquemment le barreau dans l ’étampe^ i l
refl hienrot arrondi comme une.tringle.
Il eft queftion enfuite de renforcer les endroits
qui approchent des noeuds; pour cela, on forge
des mifes en viroles ou des anneaux qui reftent
ouverts., & on les fonde aux endroits qui avoifînent
les noeuds.
Comme ces endroits doivent avoir des collets
être or-nés de moulures, an -finit par les forger fut
une étampe qui porte en creux les moulures qn'.ua
veut faire en relief fur le barreau ; ou frotte J’i -
tampe de faif; ren retourne fréquemment le barreau
à mefure qu’on le forge dan*. 1’étamp.e, & -en «très-
peu de temps Ics ornèmens He.s-müuhires font faits-
il n'eft .plus queftion que de les rep^flèr un jaeiLaYoe
fla ffmCo