
c’ eft de prendre une ouverture de compas quelconque
; la plus petite eft la meilleure.
On voit combien de fois cette ouverture fe trouve
dans la demi-circonférence piquée fur ce palâ-
tre ou foncet.
Suppofons qu’elle y foit quatre fois avec un relie,
en marque l ’endroit où elle y eli jufte quatre fois
fur la h me de fer à rouet ; on prend une longueur
qui commence au milieu d’un des pieds , & qui
eft égalé à quatre fois l’ouverture du compas, plus
a ce qui a relié outre.ces quatre ouvertures ; on
lui ajoute même encore quelque chofe, & on lui
en ajoute d’autant plus que l’ouverture du compas
fe trouve moins de fois dans la demi-circonférence :
la raifon en eli allez, claire.
Ce qui doit relier au rouet par-delà les pieds ,
n engage à aucune mefure gênante ; car fî on lui
en donne trop, il eli toujours aifé d’en retrancher.
La hauteur du rouet n’eli pas aufli difficile à
prendre , puifque la longueur de l’entaille de la
clef la donne.
Le fer à rouet étant coupé de longueur & de
hauteur, on le tourne fur la mâchoire de l ’étau
& fur la bigorne.
Si l’ouvrage étoit plus important, on pourroit
le faire fur un mandrin du diamètre du rouet;
mais c’eli une chofe peu nécelfaire.
On le-met en place, quoique louvent afiez
mal roulé, & on y met aulïî la clef; on la fait tourner
quelques tours , & elle arrondit parfaitement le
rouet. pourvu qu’entre les deux pieds il y ait à
peu-près ce qu’il faut pour fournir .à la demi-circonférence.
S ’il y avoit trop , la clef lui ferait faire un pli
près de 1 un ou l’aut*e pied , & corromprait vite le
rouet ; s’il y avoit trop peu, la clef fe corromprait
elle-même.
On donne une circonférence entière aux bouterolles
, & à quelques autres rouets.
On foude les deux bouts du fer à rouet l’un
fur l’autre.
Tl y a des ferrures de conféquence, où , au lieu
de rouler des lames de tôle, on perce une pièce
de fer, & on la lime tout autour d’épaiflèur convenable
, pour faire les bouterolles- ; mais c’eft employer
du temps aflez inutilement.
Des ferruriers habiles , à qui l’ufage du tour efi
familier, y ont quelquefois recours pour faire les
bouterolles, 'les rouets, &c. des ferrures de prix;
c’efi bien le meilleur moyen de leur donner une
parfaite rondeur.
Rouet en pleine croix,
m Les rouets de la clef, qui croix ordinaire, font nommés repréfêntent une des r o u e ts en p le in e
croix.
comIlsm ef olnets croomueptosf éfsî md’pulnees , f&en teen p aornatl lèdlee pà lulas tuingee dpee rplae ndcircouixla.ire à celle ci, qui forme les deux bras
doAit iêntfrîe lpe arrtoiue edt’ uenn c ypllienidnree ccrreouixx , dqeu i,l aà lfae mrreumree, hdae ultae ucrl eofù, faoint te nta-idleléhso rlse s& berna-sd eddea nlsa upnlee ilname ec rcoiirx
fcouilta dirue cpôetér pdeen fdai cfuulrafiarcee àe xfaté fruierfuarcee, f,o &it qduu ic eôxtéc èddee f a, lfau rcfarociex i.ntérieure, de la longueur d’un des bras de
qu’Oonu ,a caep pqluiqi.u rée vcieen tr oauue t mfêimmpel e, .qpue’ropne nidmicauglianie
freermt ednet bfuarie u nà cpel arno; uqeut,e ond ua cdeénctrriet ddeuu xc ecrcelrec lqeusi, dquoin tf ulr'upanf feq ucie lpuaif fed up acry-ldinehdorer s dlee lrao uloetn gau uenu rr ady’uonn dpeasr bliea * ddeed alnas c rdouix c, y&li nddi rieït,T aau turne crearycolne qmuoi ipnadfrfee que celui du cylindre,. de la longueur d’un des bras.
porQtiuoen dfee mcbhlaacbulen. àd ec ecllees dcee rclale sc irocno npfréernennec eu ndue rdouu ept-;a n& oquu ’odne imlaa glianme qeu, ’olna ap odrtéitoanc hrée ndfule : rmefeiee reenptrreé fecnetse r clear cpleasr ti:e idlu nreo uest’a fgiimrap plein, so ùq udeo idvee nfèt pêtoruer ilmesa gbirnaes r lp’çafffleatn tq ua’eul lem diloiietu f adiree .cette bande,
forCtee lqau em naonuièsr ev ednoonnst od*en fdaiirte ,l eef ir oauueffti. en quelque
unOe nla mcoem mdee nlocneg puaeru rc o&up deer phoauurt elue r rocüonevt efnimabplele.;,, loen tlouuir nreérf,e rvveer s flees mpiileiedus ; dee nffau itleo n, gauveaunrt, qoune fadiet- puenue poruèvse értguarlee uà nF éppeaui ffloeunrg udee l&a ladm’uen eq ulia rdgoeiut rf oàr~
mer les branches de la croix.
du Ar oluae mt êjumfqeu h’âauu tpeiuerd, olne fpelunsd pl’ruonc h&e ld’ea u,ctree bbo.o ut t i ampêrmèse qpuooui r ons’ atfofuurrenre qcue’i l roFueeftt bà ieln’o ,r doinn aliere m; e&t celne fp. lace. dans la ferrure, & on y fait tourner la
culAailroerms eonnt lefu rr eutinree ,l a&m eo nd e l’faeprp,l iqquuei pa eérptée ndréildau
ictele fà. FépaifTeuc qui convient aux. entailles de
traScuerr, cdetetuex lapmoreti oonns ddeé ccreitr,c lea vdeocn tu nl’eu nep ominarteq uéa
Tendroït que touche le contour extérieur du rouet,
8c l'autre l’endroit que touche fon contour intérieur
; c’efl-à-dire, qu’on décrit ces lignes en fui-
vant avec la pointe la circonférence du. rouet,
d’abord par-dehors, & enfuite par-dedans.
On marque de plus fur ces cercles l’endroit qui
répond à la fente qui eft dans le milieu du rouet,
Sc les endroits où fè terminent les deux fentes
qui font proches des pieds ; ou , fî l ’on Veut, ôn
ne décrit les cercles que jufqu’au commencement
de chacune de ces fentes.
La platine fur laquelle £es deux arcs de cercles :
ont été décrits, doit former les bras de la croix :
une partie en doit être en-dehors, & l’autre en- j
dedans du rouer.
Pour cela on la fend entre les deux cercles \
décrits jufqu’aux endroits où répondent les fentes
du rouet pioche des pieds; & quand on en eft à la
portion de ces cercles qui répond à la fente du
milieu, au lieu de fuivre l’entre-deux des cercles,
on coupe une efpèce de pied ou de rivure. -
Ce pied tient à la partie qui a le moins de circonférence.
Il doit entrer par le dedans du rouet dans la fente
qui eft vers fon milieu, 8c. c’eft-là où il doit être
rive.
On agrandît avec la lime le trou qu’on a fait en
fendant la platine, jufqu’à ce que fon vuide Colt
à-peu-près égal à l’épaiiïèur du rouet : aufli eft-ce
une entaille où elle doit être logée.
On plie enfuite un peu en-dedans les pieds du
rouet, ce qui l’ouvre un peu ; alors on le fait entrer
tout doucement dans l’entaille de la platine,
ayant en même temps attention qu^le pied de la
platine foit reçu par la fente du milieu du rouet,
où on Je rive enfuite.
On redrefTe avec le marteau la platine , ou le
rouet, ou fes pieds dans les e,ndroits où ils ont
ece un peu courbés; car il n’eft guère poffible que
ces deux pièces confervent exactement leur figure
pendant qu’on les emboîte l ’une dans l’autre.
Enfin on coupe à froid .avec des cifeaux tout J
ce que la platine a de trop, foit par dehors , foit
par dedans, par rapport à la profondeur des bras
de la croix de la clef.
On voit que la partie de la plarine qui eft par-
dedans , eft mieux affujettie que celle qui eft par-
dehors.
Cetfe dernière n’a point de pied, de forte qu’elle
n’eft: point attachée depuis la fente d’un des bras
jufqua la feue de l ’autre; il eft vrai que de$
ferruriers^ habiles la fertiffent de façon qu’elle ém-
brafle tres-étraitemeiit le rouet.
Mais fî on la brâfoit, elle n’en ferait que mieux {
retenue ; Sc c’ efi le cas où il devrait être pernvs
d’employer de la foudure : elle ne pourroit faire
qu’un bon effet.
Croix de lorraine,
La croix de lorraine ne diffère de la croix ordinaire
, qu’en ce qu’elle a deux bras de plus, paral-
lellcs aux deux autres ; d’où l’on voit que pour
faire, un rouet de ferrure en croix de lorraine ,
il faut ajouter en pleine croix une fécondé platine,
qu’on prépare 8c qu’on pofe comme la première.
Rouets & bouterolles a. faucillons,
Lorfque le rouet de la clef n’a qu’une des branches
de la croix, on 'l’appelle rouet a faucillon.
Si cette branche ou ce faucillon eft entre la tige
de la clef & le rouet, c’eft un faucillon en
dedans.
S’il eft entre le mufeau de la clef & le rouet,
c’eft un faucillon en dehors.
Il fuit de la pofîtion de la bouterolle, qu’il n’y,
a que cette dernière efpèce de faucillon qui lui
convienne.
La garniture de la ferrure qui répond à ces deux
efpèces de rouets, eft femblable à celle de la pleine
croix, à laquelle on aurait ôté la partie de la
lame qui eft ou en dedans, ou en dehors du
rouet. •
Ainfî la manière de les faire eft encore plus
aifée que celle de faire la pleine -croix ; on commence
de même par couper le rouet fimple, dans
lequel on fend trois ou quatre trous, à la hauteur
où doit être le faucillon , favoir, un' près
de chaque pied, & l’autre ou les autres entre
ceux-ci.
On applique le rouet après l ’avoir' tourné fur
une platine, fur laquelle on marque le contour, foit
intérieur, foit extérieur, du rouet; on y marque
de plus des pieds aux endroits qui répondent aux
fentes du rouet, & j.1 ne refte plus qu’à couper la
lame, river fes pieds, & la réduire à une hauteur
convenable.
A l’égard du faucillon en-dehors, que portent
quelques bouterolles, ordinairement on le fait d’une
platine percée.au milieu , à laquelle on ne laiffe
point de pieds, parce qu’on bràfe cette platine;
car ce te bouterolle ayant une circonférence entière
& peu'de diamettre, il ferait très-difficile
d’y river les pieds du faucillon , fî on lui en
laifTojt«
On fait pourtant des bouterolles à faucillons
qui demandent plus de travail, & ce font les feules
permifes parles ftatuts des ferruriers de Paris.
On prend une pièce de fer ronde, qui a autant
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