
T enaille • les tenailles de forges font comportes
de deux branches de fer fixées enfembie par
.une rivu:e. La partie qui ferc à ferrer le fer a
forger, eft de fer quarré depuis la rivure, & porte
de longueur depuis trois pouces jufqu’à cinq. Les
branches depuL la rivure jufju’à leurs extrémités
font arrondies, & plus menues, plus ou moins
longues, félon la force de la tenaiile. Il y en a
de droites & de coudées.
La tenaille à chanfrein a fa rîvure à l ’extrémité
des tranches, & fes deux mâchoires font coudées
l ’une fur l'autre en bâton rompu. O n ia place dans
l ’étau j elle ferre la pièce à limer.
La tenaille à vis reffemble à un petit étau à
main qni n’a point d patte. On s’en fert pour
tenir les pièces d’ouvrages à limer.
T ête , eft la partie du marteau qui eft ordinr =
rement quarrée, ou ronde j opi'Ofée à la pahne^.
elle doit être acérée.
T igf. ; cMl la partie de la clef, compr'fe depuis
l ’anneau jufqu’au bout du paneton ; elle eft
ordinairement ronde , quelquefois cependant en
tiers-point.. ^
T irant, c’eft un morceau de fe r , ou plutôt
une barre de fer attachée fur une poutre , ou fcel-
l é e contre le mur de quelque maifon.
Le tirant a un oeil d’un bout où l’on place une
ancre ; il eft fendu de l ’autre , lorfqu’il doit être
feel lé en plâtre ; il a un talon & des trous, lorf-
qu’il doit être pofé fur une pièce de bois. On
prend pour le faire une barre de fer plat, de
longueur & grofïeur convenables ; on forme l’oeil
en pliant la barre, à environ un pied du bout.
Pour cet effet, on fe fert d’un mandrin quarré ,
de la groffeur que doit avoir l ’ancre ; on foude
fur la barre le bout replié ; on chantourne la barre
au défaut de l’oe il, pour que l’oeil fèit perpendiculaire
âü plat de la barre. Si l’ouvrier ne chantourne
pas l’oeil, e’ eft qu’alors la barre ne doit pas
être pofée fur fon p la t, ou que le tirant eft def-
tiné pour un lieu qui n’exige pas cette-précaution,
fans laquelle l ’ancre peut s’ajufter au tirant.
T i s o n n i e r , o u t i l d e f e r d o n t l e s o u v r ie r s q u i
t r a v a i l l e n t à l a f o r g e fe f e r v e n t p o u r a t t i f e r l e
f e u . Il y e n a d e d e u x f o r t e s , l ’u n a p p la t i p a r l e
b o u t e n fo rm e d e p a l e t t e , & l ’ a u t r e d o n t l e b o u t
e f t c o u d é & to u r n é e n c r o c h e t .
T ôle; fer mince ou en feuille, qui fert à faire
les cloifons des moyennes ferrures, les platines des
verroux & targettes , & les ornemens de relief amboutis,
c’eft-â-dire, eifelés en aufii des ornemens de tôle évidéceo qouui lldeé. coOunp éefa iàt jleosu rd. e1 1l ’yé gâl idfee cdeess o rPnePm, eMnsin aiumxe cs lôàt uPraersi sd.es chapeL
T o m b e a u ; on appelle des grilles ou des balcons
à tombeau celles dont le bas fait une faillie ou par
un coude, ou par un arrondifiement -en forme de
confble.
T o u r i l l o n ; gros morceau de fer rond qui fert
d’axe à plufieurs machines.
moTt o eunr ndee uax- gfaenusc h; ec;’ eflte sq ufeerlrquureifeorsis purenn ntoeunrtn cee
nveisr, |&| fde’ra.utres fois un crochet qui fert à contourl’unT
oduesr nboi qutuse at ; upne tpiitt omno rrciveéa uo ùd el’ ofenr mpeita fl,e dcoron-t ec.nliterte dlee lab oturitn gdlee lad ef icfehre ,d e& lal’ acuotlroen na eu dnu trloiut. où
T o y e r e ; p o in t e d ’ u n e h a c h e , h a c h e r e a u , &c»
q u ’ o n e n g a g e d an s l e m a n c h e .
de Tdreuaxn cfohrtee;s ;o ul’tuiln eJ ees no ufv rrmieers deen eofe nr. , Iplrsi feend aonnst ruent engruo s dmanosr cceeatute d efe bnto isp, afre nddeuu xp acre rlcel esb oduet ,f e&r. Etrlel ea fqeuret uàe ,o uqvur’ior nl e1p lgarcoef feds abnsa iruens dtero fue rp. raLti’qauué
vae crso ulap ebr adiee dpee tliats bmigoorcrneaeu xd e dle’e fnecrl u, màe .f éEpailree r £edret pLeat itpsr emouivèrraeg edse dcee s ltar abnacrhrees dfeo npto foen fulre < La* mfaoitrs.
tcieeanut ldee mfeorr càe atur andceh efre ro, up oàf e oduevffruirs ; luan r roanuvchriee,r udno ngt roils tmieanrtt elaeu mftaanpcphee ,f u&r luan têatuet rdee o ulav rtirearn acvheec. oPuovurri efrc fufeffrivt.i rI ld ep olfae fléec ofnedr éf uaru cceotntet rtariaren c,h uen fifxeéuel pdiaèncse làe ftéropuar edr e dela lab ibgaorrrnee. ; & il frapper fur la
T r a n c h e t ; c’eft un outil de ferrurier qui fèr£
à couper de petites pièces de fer à chaud.
T r a p p e ; les ferruriers nomment ainfi une pièce
de fer plate qui s’engage dans les dents du cric
des berlines, & fait l ’office d’un linguet ou d’un
encliquetage.
T r a v e r s e d e f e r ; groftè barre de fer qui»
avec une pareille, retient par le haut & par le
bas , les montans de coftière & de battement, &
les barreaux du vêntail d’une porte de fer. Il y a
de ces traverfes qui fe mettent à hauteur de ferrure
pour entretenir les barreaux trop longs, SC
qui fervent à renfermer les ornemens de frjfe, &
jiordureS de fêrrurerîe. Les grilles de fer ont aufli
des traverfes qui en fortifient les barreaux.
meTturree ildloirsm ;a nntoem d ge éfneér raolu q ud’eo n donne à toute ferdormant
de la porte du Panthéborno nàz e R, ocmoem m, e olue elefts d igfrfiélrleens t ddane sl al egs riplrlief,e nesn d cee Vqueen icfees. bLaerr etrse fiollnist maillées en lofange.
maTilrleéi l ldi se dpee ftiitls dloe f af enrg e, s cdheâ fgirios s dfeil vdeer gfe.sr , deq u’foenr mtreeitl liasu ddeuv baanst dd’eusn véidtrifaiucex ., Tels fort les châfiis ou vitres ne foient cafïecs par pdoeus r ceomuppsê cher que les & ceux du haut, comme aux dômes, de pierre ; pour réfif- fteorn càe rl ’liems ppéatunonfeiatéu xd. eOs nv epnltasc eq ucie esn d epronuierrros ieà nqt ueenlque
diftancp de la vître.
banTder edem ï e , on appelle b a n d e d e t r ém i e , une bordent le ffeory eprl a,t &qu if oaubtoieuntti t if’àutrr el efsa nfso licvreasi ndqruei d’incendie.
forTetr qéup’aonn ; timenact hdiannes quuni e feprotf icài ofna ivree rttiocuarlnee.r un
doTntr ltecso ïses ; ce font des efpèces de tenailles mordans combes ne pincent que par leur
extrémité.
trinTgrleisn gplaieïsè;n tb adrarness ddees faenr nfeoarugxé eqsu ie nf oruotinedn;n elnest lteres sr ibdleaanucxh.i eIsl ày laa dleims ter i,n g&le sd ’dauet rfeesr -pnooliier,s . d’aud’uTn
rbilpaonlci t;i raenfptè fcuer dlee rcoruagiee ,o quu di ef epiti eàr rep otleinr dleres métaux.
T rusquin; outil qui fert â marquer les endroits
ou l’on veut ouvrir une mortaife.
T uyere ; c’eft un canal de fer épais qui fert
a conduire le vent du foufflet dans la forge. .
tanVt adl’eutn e; bpoarrrtee. dQe fuearn dq uiu nfeer tp ào ratep pau ydeeru xle bbaatt-
lteatn ,s ,f i ill ’ofna utv equute qlu’u nel lde ’efuexrm feo itb iaelnlu.ré par un vaV
ase , petits ornemens en forme de vafe qu’on
met au .haut & au bas d^s fiches, qu’on nomme
pour cette raifon f ic h e s a v a f e .
V er ge de Fer ; baguette de fer quarrée qu’on
attache le long des panneaux de vît es, qui fert
à les tenir en état avec des liens de plomb, &
qui efl clouée avec des pointes. l ’une à un bout,
l’autre à l’autre.
V er ge tt es ; petites verges de fer qu’on applique
ordinairement fur les panneaux de vitres montés
en plomb.
| V errou ; pièce de menus ouvrages de ferrure-
rie j' qu’on fait mouvoir dans des crampons fur une
platine de tôle cifèlée ou g'avée pour fermer une
porte. 11 y a des verroux à grande queue, avec
bouton ou poignée tournante pour les grandes porte
» & fenêtrages; & des petits, qu’on nomme
targettes , attaches avec des crampons fur des écuf-
fons pour les guichets des' croi.'ées. Ces targettes
font les unes à bou-on , & s’attachent en faillie ;
& les autres à queue re ourbée en dedans , "avec
bouton, & entaillées dans les battans des volets ,
afin que ces volets puiftent fe doubler facilement.
Il y encore des verroux à panache.
Des verroux h pignons qui fe ferment à cle f par
le dehors, ils font montes fur une platine comme
le verrou d’une targe fe, avec des crampons ; la
partie fupérieure eft dentée pour recevoir le pignon;
au-deftès eft un foncet, dent les pieds font
fixés^ fur la platine. Au milieu du foncet, on a
percé un trou ; un autre trou pareil a été perce'
fur la platine. C’eft-la que pafte un arbre qui -porte
le-pignon qui doit faire mouvoir le verrou. La partie
de l’arbre doit être vers J a platine de longueur
fuffifan te pour affleurer3a porte en-dehors
& avoir une forme ou quarrée ou triangulaire
comme on la donne aux broches des ferrures des
coffrés forts , lor (qu’elles entrent dans la forrure
faite à la tige d’une clef fans paneton.
Des verroux plats qui ne font pas montés fur pla-
fne , mais qu’on pose fur les portes avec deux
crampons à pointes ou a pattes.
Des .verroux montés fur platine ou à reflort, qui
en effet montés fur platine, font fixés par deux
crampons, entre iefque.’s on place le reflort; oh
une queue.
V erterelles ; pièces de fer en forme d’anneaux
qu’on fiche dans une porte pour faire couler & retenir
le verrouil des ferrures à boft’e.
Vielle ; les loquets à vielle s’ouvrent avec cne
clef qui foulève une pièce coudée en forme de manivelle
, laquelle fouléve le battant du loquet; on
en fait ufage pour fermer les portes des lieux d’ai-
fânee.
V is ; ce font des morceaux de fer taraudés par
un de leurs bouts, & terminés à l’autre par une
tête, ou refendus en quarré. Il y a des vis de lit
de parquet, pour les glaces y pour les ferrures, &
des vis en bois qui n’ont point d’écrou.