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En lîrant le bouton par la tête,le faire fortir fans brifer les reJTort s o, no un ef apnesu fte pfleurs-, vir d’une clef.
Elle eft fo't différente des autres clefs.
recPoruèdsé ed ee ffto np ebrocéuer ep’aier uenfl tir eocuo uqduéaerr ,é .& la partie
«ppLo’feén tàr écee lduei coeùt tee ftc lleef celfot u aàu rbeofulotr t.du. cylindre
fuiOten l af atiitg ee ndtere rl ad ’cableofr ;d tolau tp aerftti ed iplpeorcféé e d,e &fa çeonn-: eqlulee laab apiaffreti fee sp qeur c-étree rreeçfofoitr tlse , c&lo ue n; ceonn ativnaunaçnat ndte.. leeft poeuuvfelertr., elle l’ôre de fa place; alors le cadenas
Autre cadenas cylindrique à relfort. -
rp réLceé dceonrtp,s udne cyclei ndcared ecnraesu xe ;f t,i l cyo am amufefi ucenleu ia,n dfue ipeamrebillalbel,e .& qui entre par un hou-t d’une manière
-d anUsn le’ atuibgeer odne fdeer coeut teu naen feef p, è&çe lad et iepnêtn efe, rmenéter e;; l’autre bout de cette tige eft taillé en vis.
ferL ; ao nc lfeafi te fte nutnre ré ccreotu épcerorcué pdaar nlse ubnoeu t tioguev edret ld’auu cbaedroenn.as, & en le tournant on .tire le pêne de
déLtoourrfnqeur’c ln’ évcerouut ;f eàr mmeer fulare fqeurr’ounr el,â cihl en l’ey pa êqnue’à, ; il eft pouffé vers l’auberon par un reflort à boudin
.linCdree rdeufl ocrôt teéf to ùap epnutyrée plaa rc ulenf ,b o&u td ec oln’atruet rel eb. ocyut
qcounet rcee Tuenfefo prtl antein ep oruoffned ep tiqs ulee ppoêrntee ltreo ppê nloe i;n ,a fi&n aq uu’nile npel^aftoiinte p raosn dheo rsb rdafeé el ae np-rdiefèd adnes ldau ccaledfe;n aisl .y
M.uniere de faire les pièces dont les ferrures font
compofées, de Us ajfcmbler.
efpNècoeuss pdoeu vfoernrsu rfeusp pcoofenrn uà epsr,é fpeunitf qleus’i lp rinn’ceinp aleefst pquoein tn oquus’o na vnoen sp udifélcer-irtaems.ener à quelqu’une de celles
à-pQeuu-epllreèss, qdue’ ellale sm fêomieen tm, alenuirèsr ep;i èmceasi ss ’alfelesm p!i è1c enst- aduotnret mleesn ut nqeuse focenltl ecso mqupoi fcéoems ,p ofefe. ntrta vleasi laleuntrte st.out"
turCes’ eqftu ef ulre-t otruatv adialn sv aUrise .clefs & dans les garnidttCai’eLft
aufli ce que nous examinerons plus: en
i°% Nous, commencerons par les clefs Y ' c’
S E R
toujours aufli par où les ferruriers commencent les
ferrures.
2°. Nous traiterons enfuite des garnitures qui
conviennent aux différentes clefs.
3°. Nous verrons forger & limer les autres parties
dont le travail eft plus fimple , comme les
pal s très, cloifons, picole ts, éroquiaux , pênes &
reflbrts.
4°. Nous aflemhîerons enfuite ccs pièces pour
en compofer une ferrure.
5°. Nous finirons ce qui regarde les ferrures
par l’examen de la sûreté qu’on peut fe promettre
de chacune d’elles, félon leur efpèce de garniture
: à l’occafîon de quor nous dirons quelque
chofe des fecrets.
De la manière de faire les clefs•
On prend une pièce de fer de deux ou trois
pieds de longueur, & de groffeur proportionnée a
celle de la clef''que l’on veut former. ,
. Ces fortes de pièces font ordinairement des morceaux
d’une barre plus large, qui a été fendue tout
du long en deux ou trois; aufli les nomme-t-on
des fentons*
On met un bout de ees.fentons dans la forge;
on lui donne une chaude fuance , on le chauffe
prefque fondant.
On le retire alors du feu , on le porte fur Fen-
clume pour le forger & l’étirer, ou, en terme de
l’art, pour enlever la clef.
Ce qu’on appelle enlever une clef y c’eft donner
groflièrement fa figure au bout du feriton, étirer
l i t g e , le panneton, percer Faunem, & enfin
détacher cette clef du refte du fenton.
C’eft: apparement de cette dernière opération,
que la façon entière d’enlever a tiré -fon nom.
L’anneau fe prend toujours au.bout du fenton.
C ’eft la partie qu’on forge la première & d’abord
à plus petits coups..
Quand le refte eft dégrofîi, on le perce avec
un poinçon de fer ; deux-ou trois, coups de marteau
en font l ’affaire.
- Un bon ouvrir enlève fa c le f,d ’une chaud1’.
Joufle allure qu’îl en peut même enlever jufques
à trois & quatre, quand le fer eft doux ; mais
c’eft quand on enlève la clef avant que d’avoir étiré
le paneton & percé l’anneau; ce qui alonge la façon
au moins dè moitié..
On lui donne enfuite une nouvelle chaude, après
laquelle on arrondit mieux la tige, on réferve fon
eniba.re ? fi elle gn dçit avoir une. en dégage
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cette tige du panneton ; on met le panneton de
grandeur; on forge fon mufeau.
Pour formeV ce mufeau, la pratique de plufiëurs
ferruriers eft de tremper dans l ’eau la clef prefque
couchée, en faifant entrer la première la partie de
la tige la plus proche du panneton , & cela juf-
qu’à ce que le1 milieu ou F s deux tiers de la largeur
du panneton foient mouillés.
le Obnor dla o ùr etdiroéit aêutfrfei- tlôet mdeu fle’eaua u,, q&u i onn’a yfraanpt ppeo fiunrt "féotéu pmleo ,u iplleén defatn te nqcuoe rlee rroefuteg ea, pr&is , ppalur sc doen fdeuqrueetné.t
le Irle fst’eé tednud p,a ne&t odné.borde de l’un & de l’autre côté
C ’eft la méthode la plus commode; mais les bons
ouvriers ne là regardent pas comme la meilleure :
la trempé durcit trop une partie de la clef; ils
favent aflez. .ménager leurs coups pour forger le
mufeau fans le fecours de l’eau.
Ils ferrent lé paneton dans l’étau, & laiflfent en-
defliis la partie qui doit être applattie.
doSiti alvao icr lef eft pour une ,ferrure befnarde, elle pliqué ailleuunres , huaynev e,p aoruti,e c oemn mleig nnoeu sd lr’oaivtoe n,s qeuxi
fait faillie lur une des faces du paneton.
On fait l’hayve avant que le mufeau foit forgé ;
on l’étampe, l ’étau même fert de moule ou dé-
tampe à la plupart des ferruriers. Ils approchent
fes deux mâchoires l ’une de]Pautre,/jufqu’à ce qu’i-1
ne refte entr’elles qu’autant de diftance que l’hayve
doit avoir de largeur.
tauIl,s &ap pà licqouuepnst ldee pmanaertteoanu pirlesf qcuoen tbrlaaingcn efnutr ul’née
pcheotiitree s.p ,artie de fer à ïe mouler entre les mâD’autres
fe fervent d’un fer à hayve, c’eft-à-
dpriorefo, ndd’euunr f&er doeu lae^flta/argeeuufré qeu eu ndeo igt oauvtotiirè rle’h adyev ela; iplas nteiteonnn ednetf lucse. fer lur l’enclume, & étampent le
- Il y a des panetons courbés, qu’on appelle panetons1
en S.pàfce que leur courbure reffemble à celle d’une S.
Ceux de cette forte qui font le plus groflièrement
faits, fe forgent fur l’arrête de l’enclume.
foiMn,a ios np otiuern' t cleeu xp anqeut’oonn dtrraovita i&lle plauvse cé ppailsu, sq ud’eà l'ordinaire : on y perce enfuite deux trous ; l ’un odùe dl'oSi.t être le vuide autour duquel tourne la queue
doLnat omn anfoièrere cdeos npt aonne tfoonrgs;e alav eticg ela aplipmreen odnra o cuevlrlee clohnacguune udr;e lece sc ôttréo uosù ld’o’unn ocuôvtrée , ld’u3nns eftto uftuer luenuer
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face du £>aii?ton » & celui où l ’on ouvre l ’autre
eft-'fùr l ’autre face ; enfin limant les bords de ces
trous, on achève de donner la vraie courbure
de l’S.
On donne à d’autres panetons une courbure
demi, circulaire vers le milieu; il ne faut pour
ceux-ci que la moitié du travail néceflaire pour ceux
qui font en S.
Le pnneton étant aînfî dégrofîi, on travaille à
m»eux ficonner l’anneau: nous ne dirons pas qu’on
a don né une nouvelle chaude , 'hoirs fuppofons qu’on
donne celles qui font néceMaires, & il en faut plus
donner à proportion que la clef eft plus grofle ,
& -que l ’ouvrier eft moins habile.
On tient le paneton avec des tenailles, & on fait
entrer le bout d’une bigorne dans l’anneau ; auffi cette
façon s'appelLe^t-elleôigorner l ’anneau ; à coups de
marteau on.'dégroflit fon contour, on. l’agrandit,
on l ’arrondit.
L ’anneau prend fur-la bigorne une figure circulaire,
ce n’eft pourtant pas celle qui doit lui
refter.
Les anneaux de nos clefs communes font un peu
ovales, le deflus eft applati en anfe de panier.
Lui donner cette figure, s’appelle le ravaler.
On ferre pour cela la clef entre les mâchoires d’un,
étau , en lai fiant l ’anneau en-dehors.
Dans, cet anneau on fait entrer un des bouts
d’un ouril de fer appelle ravaloir.
Son corç>s eft un prifme à quatre faces égales,
& -fes deux bouts fout coniques. .
On frappe contre cet outil engagé dans la clef,
il alonge l ’anneau du côté fur lequel il porte; on
l’alonge de même de.l’autre côté, & enfin pour
furbaiifer davantage le mêmé anneau , on donne
quelques coups de marteau immédiatement fur la
partie fupérieure.
On dégroffit enfuite, fi l’on veuf, la clef avec
la lime quarrée-, on dreffe mieux la tige, on la
dégage davantage du paneton, on rend le paneton,
de la hauteur dont on. le. fouhaite; en cas qu’il ne
foit pas bien dans le plan de l’anneau, on l ’y.
met.
Si la clef eft à bout, on arrondit fon bout, on le
dégage un peu du refte de la tige.
Mais fi la clef doit erre forée, on fonge à y travailler;
on commence par faire un petit creux qui donne
prife au foret, ce qu’on nommegouger la c/ef parce
qu’on fait fe trou avec une efpèce de burin appellé
gouge y il eft plus épais que les burins ordi-
naires^ .
Ce qu’on doit avoir principalement en vue en fos-
rant la cle f, c’eft que la forure ait le même axe
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