
S O N D E S - ( Art de« )
Sonde dans Veau»
TS -J a Sonde dont on fe fort pour f dans l’eau eftt antôt une perche de obnodise qr ua’no nt edrirveiifne A pelno mpibed cso n, vaeun baboluet, fdi lee l acqouuerallnet doen lf’ecaeuil el eu nd epmoaidnsd ed e: tcaonrtdôet c, ’edfit vuifné eb opualeret idllee mçaennotn paattra cphiée dasu -b: a.sp adr’ uncee moyen on lève le 'profil de la rivière.
fabPleo uqr uf'oonn dye r traouu-dveeff, ou&s deex al’meaiun elre ogur acvoimerm oeun clee floen tdeer.rein folide 3 on emploie une autre efpèce de
ronCneetmtee nfot nudne gerfot s daen fneera, ue, llaeu a teranv etêrste dpuoquure lc ooun
paauf-fdee flfeu sb ruans e dt’êutne ep toaurriè rpeo upvoouirr llaa btaotutrren e&r. laE Fllaei rae aeun-tdreefrl ojuusfq ud’ua gurna vfoienrd j d&e ceonn lfaîf ttaonucren aqnut’ oàn pal utrfoîeuuvrés réccphraifnetsil l,o nesll e deum tpeorrrteei nd andse fesc obnafrîbftealnucree s qquu’*eellqleu eas treernrceoinn.t're, par où l’on juge de la nature de ce
quIi l foyn at ednecso froen fdaeiste ps odu’ru ulea acuotrnef trmuâainoirèir ed.es ponts
Elles ont une petite poche au bout en forme de
coquille de limaçon , laquelle ne^ prend pas du
fable en-la tournant d’une certaine façon, mais
prend du terrein au-deffous du fable où on la pouffe,
en la tournant d’un autre fens :'c.es fortes de fondes *
pour être plus sures doivent être toutes d’une pièce.
conQtruea ndde lger ogsr acvaiielrl oeufxt , trqoupe glreoss f&on dqeus’ ilo rsd'iyn arierens
jpniee dp eduev ecnht êéncea artrerro,n dpio, udr el ors on fo fort d’un gros mètre, fuivant la profondeu5r douu ,t 6e rrpeoiunc &es ldae r adpiaibdiotéu
td, ep olu’era puo :u vooni r aérmcaer tceer pleies uc adi’ullnoeu xl,a r&do irde’ unaue faruèxte c oouup cs hadpee rloa n màa flfau ef êatvee,c ploaquur eplloeu vooni re nréfofînflceer la .fonde.
Sonde de terre•
pouLra pfoénndéetr edre pterrorfeo nedfté mune nint fdttarnusm elenst etrnètsr a-i llveasn dtée lpao fteenrtr,e ,& cotrnonuovîetrre dleas neaatuuxr.e des lits qui la com-
le s détails des opérations faites pour forer la
fontaine du Fort de faint François, commencées
le 8 mai, & achevées le 2 août 17^1, nous informeront
du •méchanifme de cette fonde , de fon
ufage & de fon utilité.
L ’emplacement de la fontaine étant déterminé,
on fît une excavation de 11 pieds de diamètre par
le haut, réduite à 8 pieds par le bas, & de 4
pieds de profondeur.
On s’apperçut que la nature du terrein annon-
çoit un fable bouillant qui devient très-liquide aufli-
tôt qu’il eft découvert. Il fe rencontre ordinairement
dans toute la Flandre, à 5, 6, ou 7 pieds
de profondeur.
On fit promptement au centre de ce déblai une
ouverture de 18-pouces en quarré, & d’environ a
pieds de profondeur, on y fît entrer le premier
coffre.
Ces coffres font formés par un alfemblage de
quatre planches de bois d’orme de 16 à 18 pouces
de largeur, de 2 à 3 pouces d’épaiffeur, & de 8,
9 > ou 10 pouces de longueur au plus.
Ces quatre planches doivent laiffer entrVJles &n
vuide de 12 pouces en quarré, & être pofées de
façon que la largeur de l’une tecouvre alternativement
l’épaiffeur de l ’autre. Par cet arrangement
l ’effort que la terre, le fable , & les cailloux font
en-dedans du coffre, & qui tend à les écarter,
trouve une réfîftance qu’il 11e peut furmonter qu’en
faifant plier tous les clous qui les aiïemblent : on
fe contente dans le pays de clouer deux planches
larges fur deux étrbites.
On a vu fouvent réfulter de grands inconvéniens
de cette méthode ; celle qu’on a fuivie doit parot-
tre préférable. On arrange d’abord trois planches
comme il a été dit ci-deffus ; puis on les cloue
l ’une fur l ’autre de 8 en 8 pouces avec des clous
barbés de 6 pouces de longueur ; on pofe enfuite
a la moitié de leur longueur, & en - dedans, un
quarré de for de 12 à 14 lignes de largeur fur 4
lignes d’épaiffeur; on en place deux autres à un
pied ou env’ron des extrémités ; on les fait perdre
dans l’épailfeur des planches ; on fait trois rainures
dans l’épa ffeur de la quatrième, pour recevoir
ces quartés, & on la cloue fur les autres trois. Enfuite
on pofe trois qiîarrés de / fer en-dehors : celui du
milieu eft de deux pièces qu’on rejoint par des
charnières & des clavettes ; on en met un fécond
à l’une des extrémités, & le treizième à 6 pouces
de l ’autre.
Ces 6 pouces font deftinés à porter le fabot qui
doit être de quatre pièces de feV açiéré bien trempé
par leur tranchant & bien recuises. Il fout avoir
attention que le talon de ce fabot porte précifé-
meut contre le milieu de l ’épailfeur des plauches.
Le coffre eft prépaié en-dedans de fon autre extrémité
en forme d’emboîtement pour recevoir celui
qui le fuivra, qui doit être travaillé , ainfî
que les autres qu’on emploie , avec les mêmes fu-
jeitions, que le premier, à cela près qu’aq bout du
fabot, ils font diminués quarrément fur 6 pouces
de longueur, pour entrer dans l'emboîtement de
ceux fur lefquels' ils font pofés.
On ne peut apporter trop de foins à la conf-
t ru dion de ces coffres. On ne doit pas s’en rapporter
aux ouvriers, il falit que quelqu’un d’intelligent
examine fi les planches font de même largeur,
de même épaifleur; fi les épa fleurs font d’équerre
for les largeurs ; fi elles ne font ni ventelées ni
roulées , ou fi elles n’ont point quelqu’autre défaut;
enfin fi leur alfemblage forme un vuide quarré.
Après ces précautions le coffre étant achevé , on
trace fur deux de fes côtés des lignés de milieu ,
d®nt on fera Gonnoît're l ’utilité. Il n’eft pas pofft-
ble dans un mémoire de l’efpèce de celui-ci, de
fuivre le travail, fans expliquer la façon & l’ufage
des inftrumens qu’on met en oeuvre. On piie donc
le ledeur de trouver bon qu’on continue comme
on a commencé.
On laiffe le premier coffre enfoncé de deux
pieds ; on lui met ce qu’on appèle communément
un bonnet ; c’eft une pièce de bois travaillée de
façon qu’elle porte fur le haut du coffre & fur le
bas de l'emboîtement.
Il faut que la partie qui re ouvre lé haut du
coffre foit d’équerre fur celle qui entre dedans, &
que tous fes points portent, s’il eft pofflble, fur
tous ceux de l’affemblage. C e bonnet doit excéder
le coffre d’un pied & demi à deux pieds r pour
porter le choc de la hi,e ou du mouton qu’on fait
enfuite agir à petits coups , afin de donner à deux
charpentiers , qui dans -le cas préfent etoient appliqués
avec des plombs aux deux lignes du milieu
dont on a parlé, la facilité de redrefler le coffre
& de le faire defeendre fuivant une diredion perpendiculaire.
Il defeendit de trois pieds ; après, quoi il refufa
d’entrer; on mit la grande tarière en oeuvre; on
retira quatre pieds d’un fable bouillant de la meme
efpèce que le premier qu’on avolt découvert ; le
fond devint fort dur ; on fe fervit d’une petite tarière
; on la fit entrer de deux pieds & demi; on
retira du fable couleur d’ardoife , qui étoit fort
ferré en fortant de ce coffre , mais qui s’ouvroit
& fe réduifoit en eau aufli-tôt qu il étoit a l’air.
Les tarières dont on vient de parler font des
cfpèees de lanternes de tôle forte; la grande a
environ .8 pouces de diamètre , & la petite 4 pouces
: elles font couvertes parle haut ..afin que l’eau
qu! eft dans les coffres, & qui paroît auffi-tôt que
fe fable bouillant, ne fofTe pas retomber p«r fon
poids lorfqu’on les retire, ce dont elles font chargées.
Après les avoir fait pafler dans une manivelle ,
on les monte fur des barreaux de 16 lignes de grof-
feur , au moyen d’une efpèce de charnière traver-
fée par deux boulons quarrés portant une tête à une
de leurs extrémités & une vis à l ’autre , fur laquelle
on monte des écrous qu’il faut ferrer avec prudence
, pour ne pas forcer la vis que la filière a déjà
tourmentée.
Les deux écrous ne doivent pas être placés du
même côté de la charnière, afin de donner la facilité
à deux hommes de les monter & démonter
enfemble ; ils ont pour cela chacun un tourne-vis
qui don avoir aflèz de force d’un côté pour chaffer
les boulons dans les trous des charnières lorfqu’ils
font réfîftance ; l ’autre eft diminuée fur fa longueur
& fert à faire rencomer les trous des charnières en
les paflant dedans.
On defcènd enfuite rinftrument ; lebaTe’.u coule
au travers de la manivelle qui eft appuyée fur ie
coffre, & lorfqu'ii eltau fond, on relève cette manivelle
à une hauteur convenable pour la tourner
aifément; on y affu e le barreau avec un coin qu’on
chaffe fortement dans fa mortaife dans laquelle ce
barreau ne doit préfenter que trois à quatre lignes
& avoir une entaille particulière pour le refte de
fa groffeur. Il porte à fon extrémité un étrier qui
tient àu crochet du cable de l’engin ; ce crochet doit
tourner très-librement dans fa chappe, afin de ne
pas faire tordre le cable.
On couvre le coffre de deux planches épaifles
qui s’y emboîtent fortement, & qui laiflent entre
elles u né. ouverture ronde pour y pafler le barreau,
& contraindre par là à fe maintenir dans une diredion
confiante.
Après la petite tarière on fe fervit de la grande ,
& on perfedionna ce que la première avoit commencé
; on retira du fable de la même efpèce que
le précédent ; on remit le bonnet fur le coffre, &
011 le fit defeendre 18 pouces en dix volées de
hie : on le v ida, on préfenta un fécond coffre:
on lui mit le bonnet & on ladfa defeendre légèrement
la hie , pour l’aiïùrer dans fon emboîtement ;
on lui donna enfuite deux volées de trente coups
chacune ; après quoi on joignit les deux coffres par
huit molles bandes qui font des pièces de fer plat
d’environ feizelignes de largeur, de trois à quatre
lignes .d’épaiffeur & de deux pieds & demi à trois
pieds de longueur. Qn en cloue deux fur chaque côté des coffras Z>zz x