
fées, portes ou armoires, de à refTorr, &c. même que les verrotix
Les crampons en plomb fervent aulîi au même
ufage ; mais ils ont encore celui de lier les pierres
enfemble.
C ramponet, c’eft dans une ferrure la partie
qui tient la queue du pèle, qui l ’embraffe, & dans
laquelle il fe meut ; fes pieds font rivés fur le palâtre
de la ferrure ; s’il eft à pattes, il eft arrêté fur le
palâtre avec une vis.
C rapaudine , morceau de fer ou d’acier au milieu
duquel il y a un trou qui reçoit l ’extrémité d’un pivot
qui fupporte ou une porte ou un contrevent :
fouvent ils fe mettent à bas dans un dé de pieire'de
taille : il y en a auffi à queue qui s’attachent ou au
chambranle ou dans l ’embrafure; fuivant ce.s cir-
. confiances on fait les queues ou à fcellement ou à
pointe.
Crémaillère , c’eft dans une ferrure un méca-
nifme d’ufage, quand elle eft à pignon. Ce mee'a-
nifine confîfie en deux pièces de fer dentées qui tra-
verfent la ferrure dans toute fa largeur , & prennent
le pignon entre leurs deux parties dentées , de forte
que le pignon ne peut tourner fans faire monter l’une
des pièces & defeendre l’autre. Mais ces pièces portent
à leurs extrémités coudées quelquefois à double
coude , des verroux, qui entrent parce moyen haut
& bas dans des gâches qui leur font préparées.
L e pignon efi mû par le moyen d’une crémaillè
re, pratiquée à la queue du pèle, & qui entre
dans les dents du pignon; de forte que quand on
tourne la clef pour ouvrir ou fermer la porte, les ver-
roux fortent & entrent dans leurs gâches , en même-
temps que le pèle fort & entre dans la gâche, par le
mouvement que le pèle communique au pignon en
allant & venant.
La crémaillère efi encore une pièce de ferrurerie
qui s’applique derrière les guichets des grandes portes.
Cette pièce a à fes extrémités des pattes qui
fervent à l’attacher contre le guichet. La partie qui eft entre les pattes eft dentée , & fert à recevoir Je
crochet d’une batre de fer qui eft fcellée dans Je mur
oppofé avec fon lacéré. Son ufage eft de tenir une
porte fermée entièrement, ou ouverte plus ou moins, à diferétion. Pour fermer la porte entièrement, on
met le crochet de la barre au premier cran de la cré-
maiLè.e; pour l’ouvrir plus ou moins, on met le
crochet au fécond , au troisième cran.
Il eft évident que quand la porte eft ainfï ouverte
ou fermée, elle refte immobile, & ne peut ni s’ouvrir
fi elle eft fermée, ni s’ouvrir davantage fi elle
eft déjà'ouverte.
La crémaillère a pour couverture une tringle ronde
de fer rond , tout d’uiie pièce avec elle', qui emp
ê c h e l e C r o c h e t d e s’ é c h a p p e r d e s c r a n s , & fe r t à
l e c o n d u i r e e n fo u t e n a n t l a b a r r e p e n d a n t l e
m o u v em e n t d e l a p o r t e o u d u g u i c h e t .
en Ofenr ,a cpepse pllaer teinesc oorue tcrirnégmleasil ldèernet é, efso dita enns lbefoqius,e lfloeist fcee mllee td u’unn c phuevpaitlreet ,q puliufes otu à mteoniinr su nine cfluirnféaece. j comme
furO lan ldoonngnuee uler dme êlmaqeu neollme ào nu nae pbraantidqeu dée d feesr dpelnatts, cohua îhnoec hes profondes. Cette bande a un bout de être fufàp eunndeu de;e flelse eexftt reémmbirtaéfsfé, ep paar r luenquee a lu terlel eb apneduet dpeé rfieeur rpel apte quut i sf’ae nmêeteurt fduar nesl lec h, adcounnte l ’deex tfreésm.diteén ftus-, p&l adcoen t cle’itn afféfreimeubrlea ^eeft tdearmnsi nléees pcahre muni ncéreosc hdeet . cOuin- tfiînoen ;, opna rf aliet dmeofeyeennd dree so ud emntosn oteur clera cnrso c; hoent pà adfiffee ruén
vpaoitf Tàe aaun fed eomu euurne chaainufdî ereoxnp odféa.n sa ule - cdreoicfuhse t, d&e clea flamme.
atrCa rhoéec f, upra rPtiéet adme bloat fe&rr efruer dleu cgoorupvs edrnu avila iqfTuei aeuft, &ro feq uqiu ie ntiterne t daaun gs oiuav peernnatuilr e: laep cpreollcé ee fct oanua gfïoiènrde douu gnaoiurevse.rnail ce que le mamelon eft aux gon'ds ordiC
rochet : c’eft un infiniment dont les ferruriers fpea sfejervs ecnlte fpso;u irl oeuftv rfiar itl eds ’puon rtmeso ,r ceqauua fldde foenr bna’ettnu a, cphlaamt, pL ipta re nl’ aauntrnee abuo puat,r dlae ploa ilgonnégeu ,e u&r cào-updeéu -fpurrèies ldau fpearrnuerteo n; doen lale c tloeuf r: noen d Teidnatn: os d, ü&it lp’aorn lt’âecnhtreé ed ’adte
ltorarptier r dlee lrae fgfâocrth &e. les barbes du pèle, afin de le faire
mitCér odc’uhnet é, tianbfilni,i mqeuni te fdte f efemrb qlaubi lefe à mceeltu ài dle’esx mtrée
nuiliers, & qui a le même ufage.
Crocheter. Il fe dit feulement d’une porte 8c d’une ferrure : c’eft l’ouvrir avec un crochet.
. plaCtiu praer- fuenu b; ocu’ecf,t uunn pmeuo racreraoun ddei, fdeorn lto onng f&e faepr-t pour ôter le mâche-fer de la forge.
griDllea rodus pdoer tef erde , foenr ,e npo uvro ifte rdveir pdlaec écsh afrudro nu n&e de défenfe.
Décaper, c’eft éc’aircir le fer en ôtant le noir
de la forge, la rouille ou la craffe qui le recouvrent.
^ .
Dégorgeoir , c’eft le cifeau à chaud dont le
forgeron fe fert, ou pour enlever des pièces qu’il
forge des parties qu’il peut détacher avec le marteau
, ou pour leur donner des formes qu’elles ne
peuvent recevoir que d’un inft ruinent tranchant.
U y a des dégorgeoirs de différentes efpèces &
grandeurs. Ils f e rougifïenc 8c fe détrempent pref-
qu‘à chaque fois qu’on s’en fert : mais ils font autant
de fois retrempés , l ’ouvrier ayant l ’attention
de les plonger dans l ’eau immédiateinment après
s’en être fervi.
Dégrossir ; c’eft la même choie qu’ébaucher.
Demi-laine , far demi-laine ; c’eft un fer méplat
en bai des, qui fert à ferrer les bornes & les
feuils des portes.
Dents , ce font ces divifions ou refentes qu’on
voit en plus ou moins grand nombre fur le mu-
feau du paneton de la clef. Les parties de la ferrure
dans laquelle■ paflent k s dents , s’appellent
le rateau ; ainfi il y a toujours une dent de plus à
la clef qu’au rateau. .
Dent de loup, efpèce de clou fait en coin,
ou plutôt en clavette, car il eft extrêmement plat;
& fi on fuppofe la clavette pointue, elle repré-
fentera très-bien le clou à dent de loup. On s’en
ferc ordinairement dans la charpente, pour arrêter
les pieds des chevtons , & autres pièces de bois
qui ne font point affemblées à tenons & à mor-
toifes ; & l’on pourro t s’en fervir dans la maçonnerie
, pour arrêter les “plâtres furie bbis, lorfque
l’épaiffeur des plâtres exige cette précaution.
D é p e c e r , on dit que le fer ou l’acier fe dépècent
, quant au lieu de fe pétrir, ils fe fcparent
en flocons ou en morceaux.
D é t r e m p e r ; chez les ouvriers en fe r , c’eft
faire perdre la trempe à un morceau d’acier , à
un outil, &c. ce qui fe fait en le mettant rougir
dans le feu.
Dormant , pêne dgrmant; c’eft un pêne qui
ne peut être mené que par la clef, & q»:i n’eft
pas pouffé hors de la ferrure par un reffort.
Dosseret ; c’eft une pièce de fer qui embrafle
le haut d’une feie pour la fortifier; ce four auffi
deux plaques de fer réunies par des clous & qui
renferment une lime foit mince pour lui donner
du foutien.
ches du doflier, enforte que la queue de la lime
entre a force dans le manche entre les deux extré-
mites des branches, & que fon bout eft appuyé contre
la tête du doflier : par ce moyen Ja lime à
refendre , qui eft faible, eft foutenue fur toute fa
lougueur, & ne rifque plus de fe cafllr ni de fe
faulTer fous la main de l ’ouvrier. C ’eft-là l ’ufaoe
du doflier. 6
replie^ fur toute fa longueur , & un peu coudé par
1 extrémité , qui doit entrer dans le manche avec
la queue de la lime à refendre : cette lime eft placée
dans le pli du doflier , qui la couvre fur toute
la longueur, depuis fon extrémité jufqu’à celle de
1a queue.
L autre plus compofée, dont les deux branches
ne font pas contiguës > ce font deux règles de fer
plat, d’enyiron deux pouces de large, & d’une ligne
enviion d epaiffeur. L une de ces règles a une
queue, pour être fixée dans le manche ; elle a
aufli un épaulement à-peu-près de la même épaif-
feur que la fécondé réglé. Cette fécondé règle
fe fixe fur la première, depuis l’épaulement juf-
qu'a fon extrémité , par quatre vis diftribuées fur
toute la longueur. Ces vis ont leur écrou dans le
corps ou 1 epaiffeur de la règle à épaulement. A
l’aide de ces vis on ferre entre les règles la lime à
refendre, qu on ne laifîe déborder que de la quantité
qu’on veut qu’elle entre dans la pièce à
refendre.
Doublons; la tôle fe fait & fe vend par doublons;
ceft-a-dire, qu’il y a deux feuilles appliquées
l’une fur l’autre , & qui fe tiennent feulement
par un bout.
Douille; c’eft une efpèce de bout de tuyau
creux , qui fert fouvent à recevoir un manche de
bois.
D r e s s e r , chez les ferruriers , c’eft rendre droit,
applanir , mettre toutes les faces de niveau &c!
ce qui fe fait au feu ou à chaud, & à la forge &
au marteau, ou à froid & à l ’étau, & à la lime &
au marteau, comme dans le cas oh une pièce s’eft
déjettée à la trempe ; ou à l ’eau & à la meule ,
lorfqu’on commence l’ouvrage.
D r i l l e ; infiniment qui fert à faire tourner
le foret. On s'en ferc dans plufieurs arts, & on l e
nomme trépan.
Dossier, (ferrurerie) efpèce de chape com-
pofee de deux branches de fer contiguës , un peu
coudées par la tête, ferrées l’une contre l’autre,
& Terminées en pointe par leurs extrémités , qui
font reçues dans un manche de lime à l’ordinaire.
O n paffe une lime à refendre^èntre l e s deux b r a n -
E b a u c h e r ; fynonime de dégroflîr.
E c a c h e r , fe dit des faucillès, croîfians , & c .
Lorfque ces ouvrages font forgés, au lieu de les
blanchir à la lim e , o n les dreffe o u écache f u t
lameule.