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De la façon de mettre en -place les efpagnolettes•
Pour mettre en place des établi le châffis efpagnolettes, ayant l’efpagnolette fur flue r mdoesn ttarnétt edaeu xl a, cler ofieférree uorù peol-fee doit être attachée précifément comme elle fera en place ; il marque fur le montant les endroits où régponnodleetntet
sl e; si ll apceertcse qdueis fdtoouivse npot uarf rfeucjeetvtiori r lelas qeufepuae
de ces lacets, & il les arrête avec les écrous, fai-
féacnr ot uusn efo pieentitt ea rernaftéasil.le dans le bois pour que ces
visI-là -mviest l eesn pfuainten eetno nps’ alcese elnesd rvooitlse tosù p iol ufra umt aprlqauceerr lleess vpoolretetss. & les agrafes qui fervent à affujettir
au Emnofiinns, liels mcehtâ fdfiasn às vleerurer dpoorumr atrnatc elra e nc rpoliafcéee loeus feinntiati lpleasr yq uait tdaocihveern tl erse cgeâvcohiers .les crochets , & il
Tout cela s’exécute affèz aifément, & n’exige
pas autant a’adrefTe que les fiches.
auxC eo uqvureie nrso ucso mvemnoennts idlse ddoirive efnutf fsi’ty pporuern dinred ipqouuerr mettre en place les autres ouvrages de lerrurerie.
maVnoteislà, l&es dpeo prtleuss &el leles sf ocnrot ifgéaersn ioesu vdrea npteesti te&s ffeerrrpuêrcehse
rt ellele sv eqrnite & le sl elso qaunéimts a,u xq udi ef ulfefisf eonut vproiur.r emdécQruiteelqs,
u etesl-luense sq ume êlmése lodqe uectesl làe sv iqeullee onuo uàs laa vcoonrs
doeulvirèirre l,e se xpiogretnets .qu’on aie des efpèces de clefs pour
treDs ’tarèustr-esûs reenmfienn tt ifeenrnmeénets lpèosu rp ocretleusi &qu il éfse ferennêffoernmt
ele sd avnés rrfoa ucxh, amlesb rcer oocuh feat sm, aifon : de ce genre les 'fléaux les efppaligtn
lo’loeftftiecse ;d ’munaeis baouncnuen ef edrreu rcee s: ffi elrer urperso pnreié rteamire
fbeo nr evneferrromue ; dans fa chambre, elle équivaut à un il eft très-diffsiMci leen àf ort emportant avec lui la cléf, vent les voleurs trouveunnt. éptrluans gdeer fda’cyi leitnét ràe rr o; mfporüe- les pçTtes ou à percer les murs.
Des ferrures en général.
lesI lf enrr’uyr eas p; oeilnlet sd efo nmt aaclhleinze sc opmlupso féceosm pmouunr ems éqruie
qteuri lfeo ireionmt aduaff im paecuh icnoen \n umesa isp ajre cneeu xfa iqsu is ’ille sy eenm a
ploient.
d’uInl e effte rrraurere q, ul’eo nd efgârcéh ed ee n sûqureotié cqoun’foînft èp leati tb osn’etné promettre.
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Leur extérieur eft prefque la feule chofe à quoi
l’on s’arrête.
Les ufages importans auxquels elles font employées
, devroient cependant exciter la curiofité
à les connoître, fi la curiofité écoit toujouts excitée
raifonnablement.
Il n’y a rien dans la ferrurerie qui demande plus
d’adreffe & d’habileté de la part de l ’ouvrier : auffi
efi-ce toujours une ferrure que les fiatuts de cet
art proposent pour chef-d’oeuvre à chaque afpirant
à mâîtfifè.
Il y a bien des efpèces de ferrures, dont les
unes conviennent mieux pour certaines fermetures,
& d’autres pour d’autres.
Elles ont chacune des parties ou des difpofîtions
de parties particulières: les unes font plus aifées
a forcer que les autres ; il y en a qui donnent prife
aux crochets fimples ; d’autres ne peuvent être ouvertes
que par deux crochets ; d’autres plus parfaites
font à l ’épreuve des crochets : enfin , il y en
a d’aifées à ouvrir avec des roffignols ou des clefs
corrompues; & d’autres qui ne peuvent l’être que
très-difficilement.
Voici l’ordre que nous nous fommes propofés de
fuivre pour faire connoître toute# ces différences,
& en général tout ce qui contribue à rendre les
ferrures parfaites ou défedueufes.
i° . Nous ferons connoître les principales parties
des ferrures, celles qui leur font communes à prefque
toutes, & riotis donnerons en même-temps une
courte explication, des termes dont nous aurons be-
fôin dans la fuite.
2®. Nous indiquerons après, les principales e£-
pecesde ferrures, celles auxquelles toutes les autres
peuvent être ramenées.
.3°. Nous les ferons mieux connoître, chacune
par une courte defcriptiôn.
4°. Les ferrures étant connues, nous viendrons
à la manière de faire, leurs parties, de les affem-
bler ou de compofer toute la ferrure , les clefs , les
garnitures, & la façon de lés piquer.
k y®. Enfin, nous ferons quelques remarques fur
leurs défauts & leurs perfedions. Nous décrirons
les manières dont on les ouvre fans la c le f, &
comment elles doivent être faites pour être le plus
sûres qu’il eft poffible.
Détail des différentes parties qui compofent une
ferrure.
On fait qu’une ferrure eft une efpèce de boîte ordinairement
redangle ou quarrée , qui renferme,
un ou plufîeurs verroux qu’on ne peut ouvrir que
par le moyen d’une clef.
Cette efpèéé de boîte eft fouvent ouverte d’un
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coté; c’eft celui qui eft appliqué contre le bois:
le côté parallèle à celui-ci, ou à la pièce de bois
contre laquelle la ferrure eft attachée, & qui forme
l’ extérieur de la boîte, s’appelle le palâtre ; c’eft
fur le palâtre que font affujetties la plupart des
pièces de la ferrure.
Des quatre autres faces de la ferrure, l’une eft
nommée le rebord du palâtre ; c’eft celle où eft une
ouverture par où fort & entre l’efpèce de verrou
qui ferme la ferrure qu’on nomme le pêne.
Elle eft nommée rebord du palâtre , parce qu’elle
eft faite de la même pièce que le palâtre qui a été
plié à angles droits.
Les trois autres faces de cette efpèce de boîte
font nommées enfemble la cloifon. ; elles font compofées
d’une pièce de fer pliée deux fois à angle
droit, & arrêtée perpendiculairement fur le palâtre.
Elle l’eft par de petites pièces de fer appel!ées
étoquiaux , nom commun dans la ferrurerie à la plupart’des
petites pièces qui en portent ou qui en arrêtent
d’autres. Celles-ci font forgées quarrément ;
elles ont très-peu de diamètre , & font prefque auffi
longues que k bande qui forme la cloifon eft large ;
un des bouts de chaque étoquiau eft terminé par
un tenon qui entre dans le palâtre-, & eft rivé
deffus.
A quelque diftance de l’autre bout., l’étoquiaua
un autre tenon en faillie fur un des cotés, c’eft-
à^dîre, perpendiculaire à fa’largeur ; celui-ci entre
dans la cloifon , *& s’y rive.
L’efpèce de verrou que la clef fait aller & venir,
& qui tient la porte fermée, eft appelée pèle, &
plus fouvent pêne. M. Félibien a préféré ce dernier
nom : nous l’adopterons auffi, quoique les ferruriers
lui donnent prefque toujours le premier.
Le pêne eft retenu dans la ferrure par un crampon
qui lui tient lieu de couliffe; on l’appelle le
picolet\ il eft attaché au palâtre par un tenon &
une vis.
Le corps du pêne a des efpèces de petites dents,
qui donnent prifo à la clef; ce font en terme de
l’art, les barbes du. pêne ; le bout qui fort de la
ferrure, ou plus généralement celui qui tient la
porte fermée, eft fa tête , & l’autre fa queue.
Quelquefois le pêne a deux têtes, & il eft appelle
pêne fourchu ; quelquefois il en a encore davantage.
Si le pêne n’étoit pas arrêté'fixement où i l a été
conduit par la c le f, ce ne feroit qu’une efpèce de
verrou,.il feroit ouvert toutes- les fois qu’on pourvoit
le pouffer avec une lame de .couteau ?ou.avec
un clou: c’eft pour cela qu’en même temps que la
clef le pouffe, elle le dégage de l’endroit où il eft
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\ arrêté. Dans plufîeurs ferrures, le pêne a des en- : tailles appellées encoches,
* Une petite- pièce de fer qui, fuivant les conf-
trudions des forrures, eft tantôt fur le pêne &
tantôt fur le réffort, & auffi quelquefois fur le pa-
latre , fe nomme Yarrêt du pêne qui s’engage dans
une encoche qui eft ou fur le pêne , ou fur la gâchette.
le Qfouualènvde cteotu taersr êlte es ftf opios rtéq up’eallrel e fareitf lomrat,r clhae rc lleef ’ ppaern el e; pfêi nlae , peeltliete s ’peinègcaeg eq udia nfse rut nde’ aernrêcto cehfet pqouir teéfet à une pièce attachée contre le palâtre, qu’on nomme la gâchette.
rurMe ais ce qui caradérife principalement la ferappel,
l é6ecs cceo qmumi luan réemnedn tp lus sûre, ce font les pièces rurerie, les gardes ; & dans la for- de tourneler st oguatren citluerfe qsu ;i çne’a f poanst ceellretas iqnueis eemntpaêilclhees.nt
de Ild oyn neenr al ’dideé ec inqqu afnodr tenso,u sd oanutr oinl s freeram aprlquusé aliefés dduifefse.r.ens endroits où les clefs peuvent être fenquiT
oenu tee ftc lleaf t iegfte ; cuonm pdoefsé eb odu’utsn ed ep alar titeig elo nfeg uteer r, &m ianleo rps alra ucnl eafn enfet adui,t e l’autre bout eft tantôt percé, en bouton ; on appellef ocreése ;c letafsn tôt il eft façonné ce dernier bout, la clef a uneparàti eb opulta ;t e pernè sf adile
lie , qui eft appellée le p a n e to n . couLpeé pqaunaertroénm eefntt .le plus fouvent plat & toujours
eft Lpeo ucôr tél’ odrud ipnaanireet opnl uos péppoaféis &q upea rlael lèreleft eà ;l ao nti glee cnooumrbmées dlee umx ufofeiasu f éldoen llae ucrl leof.n Ag1u eyu ra, qdues’o np annoemtomn«e .
panetons en S , parce qu’ils en ont la figure.
maOrcnh efra ilte dpéê nree'^ft el ’qouuev ecrt’eufrte ldee plaa nfeetrornu req uqi uif aliet laiffe paffer, s’appelle avec raifon Ventrée,
porOtén funro mlam pe oarutef fia uentotruére duun torronue mquein tl adief ffee rp arfaiper
ldaa ncsle laf ;f emrruarise -anf’iyn qpuueif fteopuat sp taonuertnoenr q, uoin p le’eunt teaniltlree r, p&o foenn t atatua chmeo udvaenms elan t fedrersu rcel edfse sq upii èocnest lqeuui-r ss ’eonp
tailles d’une autre figure ou d’une autre grandeur.
renOtens ,f e&n dq uleis pceleufvse ndte ebniecno red eês trme anpliuèrse sv adriiféfeés
pqrui’nocni pnael else df’eanitt a; ilelellse sq ufei rcéodnudiufeinfet nàt cài ntqo uetfepsè cleess autres.
infCéreileleusr eq,u if oortn tf ulpeéurri eouurev edrutu prea nfeutro nle ,s cfoôntét sa,p pfoTx-t