
r’’bftance médullaire du noeud-canne où il paroît
Comme chaque cellule eft & qu il n’y a entr’elies aucunea bfcoolmummeunnt icifaotliéoen ,, cpere ffulico n nim. sm’éécdhiaaptep ed uq uem locurlfiqnu.'il eft forcé par la
CftCimeet ted ep alrati ccuolnardiirtéio nr apdpesro cfrhuei tse nmcourqe ueleu x noedouudx- d&;- nfus cu rnése ; dceo m(ems pea ertuixes, , ifla npse uqtu eê tlrees eanuttarems éé, pgroâuté
qvuen’itl yau cau nime poafltléibriaitiitoén à; ceee qquuei dléem founct rem ueqnuceourxe ppulaifnltee dné’cao puule rl ed perléàf enctaenr nhe o,r ?& d eq ufees jcaemllauilse sc, etntei dans l’état de fîrop, ni dans l’état concret
eonSni eo nf ufcariét e a,t tqenutii orne nqfeurem lee ldee rfnuice r mnuoqeuuedu dxe f leal feofriemnetniet l,l ae ftc afnunivei d'une vingtaine de noeuds qui dans chacun de ceàs funcoreeu d; sq eufet àl eu nf udce gmréu qdu’éeluax- bdeo rîdtiifofné repnacrtei;c uqluieer , damnasr qcuhéa cpuanr dheu tc esà dde xgr jéosu risl p©rne nadu raa uu nme oliéngsè rheu iidt éeà dduix n noumabnrcee s d'dei fmféoredniftiecsa ,
cticomnsb inqauiefo nle dec ofrepss dmivueqrus epurxi ncdiopiets ,f upboiru rd aarnrsiv elar à l’état de fel efientel.
corPposu rm ureqnuderuex ppluusr feînn fîbcoler psl a mtruaqnufemuuxt atdioounx d&u lquucer ef,r apj’epna nrta, ppproirst edraani s ulen ferxueitm dpule b aaunfafni iecru.rieux
gréL odr’faqcucer oliaf fèbmaneannt,e oefnt laar ricvuéeeil làe uqnu ocieqrutaei nv edrete
le’nacvoorier ;d éapporèusil llé’aev doeir f ofna ité cbooruciell,i re ldlea nsc oln’feearuve, f&a j forme, & préfente un cyl ndre de fîx à huit pouces ; adme illoancgéuee, uerf,t dfoenrtm lae , libiblaffnacnhcee,, ipnroefdqour’ee n&ti èpreeum efan-t ! avloiumreeunftè p; oduarn lse sc entè gérteast., Celoleu pféoer mpea ru np eteitxsc emlleonrt
acuea fuoxl,c i&l, eexllpeo fleée dpeenfèdcanhte ;p laulfoîerus rso.n j opuresu td el af uriéte
pdrueifrqeu ee nt oupto ua m!reid otnrè.s - fine , & cette poudre eft
mûlorirtf;,q ufa’ opne alaui,f fqe uil a dbeavniaennet fjuaru nlea, péllaanboter,e eplaler lm’aadtiièorne dgel ult’ianier u, fed eq ulia fleurmt dièer eb a&fe dauu fporli enicl,ip eu ndee àla lac oufalevueur,r ded el ’ocdee uprr i&nc ipdee lda afnasv eluar , fquubif tpaanfcfee minotelrlen e, pduul pferuufeit ,, d8ce lac ocuhleaurrg ej aeunn e u, nde onfut blfata nfcae
veur eft douce & fucrée.
de Ctreo ufvruerit ,u ndea nms olleéqcuuelel idl’ afmeridooitn a ,l oprso ritme pucnf fpibalre
fum agréable , & fon fuc , abandonné à lui-même,
paffe a la fermentation fpiritueufe.
• V.’abricof préfente auffi les mêmes trsnfmutatïon
d’un 2 manière aufti marquée,
C ’o.i dans le fyftême des vaiffeaux propres qüe
s’éiabo’ ft le fuc favoimeux extra élit qui nous refte
à confîdérv’r.
la fève V>or:ée dans les vaiffeaux propres des
feuilles & ou l’écorce, préfente, dans- la matière
glutineufe , une bafe aux principes que ces Organes
tirent de l’aifl, de la lumière & de l ’eau, principe?
auxquels cette matière doit la couleur,
l’oleur , la faveur & la diffôlubilité , qualités qui,
jufm’à ce p>ur , lui ont mérité le nom de fuc
favonneux extradif; parce qu’étant également fo-
luble dans l’eau et dans l’efprit-de-vin, on a cru
que ce fuc croit le produit de la corabinaifon
d’un fel & d’une huile.
Plufîeurs f i i t ' , & l ’expérience, démontrent que
la bafe du fuc favonneux extradif eft une tnâiière
glutineufe ; on verra dans la fuite quelle eft l’action
des réadifs fur ce fuc, & par quels moyens
on peut le décompcfer.
La couleur de l’écorce de la canne tient en
partie au fuc favonneux extradif qu’on enlève
aifément par l’eau: elle tient encor-: , dans une
plus grande proportion, à une matière réfîneufe
qui n’eft foluble que dans 1’efprit-de-vin. !
L ’eau bouillante qui s’eft chargée du fuc favonneux
extradif de l ’ccorce delà canne fucrée , porte
une couleur ambrée avec l ’odeur de pommes bien
-mûres.
Quoique la fubftance médullaire paroiffè extrêmement
blanche, elle contient néanmoins une
petite quantité de fuc fayonneux que l’eau bouillante
diflbut, & qui donne à cette eau une couleur
citrine légère, avec l’odeur de pommes.
L’ëfprit-de*vin d'flbut, comme l ’eau, le fuc fai
vonneux de l’écorce & de la fubftance médullaire.
Les acides ne paroiffent po nt avoir de prife fur
lu i , ils femblent au contraire le fixer plus intimement
à la partie folide de la Canne.
Lesalkalis le dégagent dans une proportion d’autant
plus grande , qu’ils font plus cauftiques &
qu’ils font aidés d’un plus fort degré de chaleur.
La fubftance médullaire , après avoir été dépouillée
du fuc favonneux par les alkalis , porte une forte
couleur citrine réfîneufe.
La diffolution du fuc favonneux par les alkalis,
la couleur réfîneufe que porte la fubftance médullaire
qui a fubi leur aérion, méritent l ’attention
la plus particulière par rapport à ce que nous dirons
dans la fuite de l’ufage des leflives, dans
l ’art du fucrier & du raflineur.
Le fuc favonneux paffe dans Texpreftlon de la
canne fucrée à la faveur du fuc féveux qui fert à
l’étendre.
J}u fuc exprimé de la canne fucree*
Nous avons vu dans les organes de la canne les
fucs élaborés qu’ils contiennent, & examiné leur
état particulier. Les fucs feveux & muqueux fel
effentiel, font abfolument privés de couleur ; le
fuc favonneux extradif, cor.fîdéré dans les vaiffeaux
propres qui forment la fubftance médullaire
du noeud-canne, en paroît auffi privé ; mais devenu
libre, il porte une couleur citrine. Nous
verrons bientôt quelle eft la proportion du fuc Lève
nx & combien cette proportion varie.
On concevra aifément que les fucs muqueux
& favonneux doivert également varier , fui
yant les circonftances. Si on fe rappelle ce que
tfous avons dit de la différence que les cannes pré-
fentent entr’elies ; fî on fait attention que ces lues
font le produit particulier de chaque noeud-canne,
on n’aura pas de peine à ctôire qu’ils doivent préfenter
dans leurs qualités plufîeurs variétés & des
nuances infinies, qu’il eft effentiel de bien faifîr,
pour parvenir à une connoiffance intime du fuc
exprimé de la canne fucrée.
Les fucs de la canine fucrée, chafles par la pref-
fîori du moulin , rompent les vaiffeaux qui les renferment
& en emportent des débris auxquels ils
tiennent plus ou moins intimement unis & confondus;
ces fücs forment un tout homogène connu
fous le nom de jus de canne ou fuc exprimé.
Le fuc exprimé eft un fluide opaque, d’un gris
terne olivâtre ; fa faveur- eft douce & fucrée; il
porte l’odeur balfamique de la canne ; il eft doux
au toucher & légèrement poiffeux. Ce fuc eft formé
de deux parties, l’une folide , l’autre fluide, unies
entr’elies plus ou moins intinxément, fuivant les
circonftances.
Nous traiterons d’abord de la partie folide, dont
la connoiffance eft très-importante par rapport aux
difficultés qu’elle préfente dans le travail de ce fue.
Les débris de la canne nommés fécules qui,
comme nous venons de le dire, forment la partie
folide du fuc exprimé ,. font de deux fortes. L’une
groffière provient dé l’écorce & porte, avec une
portion de flic favaneux , une matière verte, re-
fîneufe très-abondante. L ’aurre eft d’une finefle
extrême; ?\U vient de la fubftance médullaire, &
fa proportion eft d’autant plus confîdérable que les
va'ffeaux de cette fubftance étoient plus foibles,
elle porte auffi une portion de fuc favonneux qui
quelquefois y eft très-intimément uni.
Plusieurs agens, tels que l’air, la chaleur , les
alkalis, &c. décompofent le fuc exprimé, en
fpparant les fécules de la partie fluide.
Lorfque ce fuc eft expofé à l’air en très-grande
Surface, les fécules fe féparent & fe précipitent au
fond du vafe; la partie fluide quï 1er furn^ge,
porte une couleur citriné ‘ rès-foible due au fu
favonneux qui a paffé dans l’expreffion.
tieDnta anus xc eftétceu ldeésc no’menp oeffîtt iopno inlet ffuécp afraév,&on nleau xp arotuieï fluide décantée prend le nom de fuc dépuré ou vefou.
L’eau que contient le vefou expofé à Pair & au
foleil s’évapore d’une manière confiante & graduée.
Les .molécules du fel eflënriel fuivent, en fe rapprochant
, la marche lente de l ’çvaporation la
plus favorable , pour leur union cryftalline & régulière.
Le fuCre fe préfente alors, lous la forme
d-- cryftaux couverts d’une légère teinte citiipe
que donne le fuc favonneux qui vernit leur fur-
face.
C e moyen de déféquer le fuc exprime & <Tea
extraire le fel efientiel eft bien certainement te
plus naturel & le plus fîmple. Mais étant impraticable
en grand, on doit f lire enforte de s’en
rapprocher le plus poffible dans le choix de tous
ceux qu’on peut employer.
preLfqau ceh atoleuusr dleésc ofmucpso feex lper imfucé s,d ea cua nfnîme,p lec odmegmreé pdluu sb afo;nr-tem aérbiue l;l itmioanis ffioifnfi t adriaorne mpeonrtté ep omuêrm feé pàa rlear menê meen tieellre laf,a fvéocruiflee fdoen lau nifoénco nàd él a fopratret;i e foful uviednet d&’ alvao irre nredc poluurss ianutxim ael k:a lcis’e fpt oaulor rsla q ufé’epma reefrt. obligé
doNnto uosn fse’reoftn sf evroviir jquufqeu,’ àd acnes jol’uurf apgoeu dr else mtroayveanisl ldeus fuaclk dael icsa, nqnueo,i qoun’ iel fty toauitj oduerss coibrcliognéf tadn’ecmesp looùy lear lcehsa ldeeuur xf efuolrete sf udfefi ffeé,c uploeus.r féparer complètement
forEmne fdéep agraronst lfelos cfoéncsu,l elsa &c hlaelse urré uenni feiannltè vfeo utso ulat lme etf ulce fvaevfoonun deaunx? uqnue’e lcleir cpoenuftta ndciefi omudorines : fcaev ofruac
bqulei pno’ua r rle’çeux trqaudei oln’addui ofenl edfef eln’atiire.l, que n’eil celui
Les fécules & le vefou qui ont éprouvé l’adion
de l’air & de la chaleur feulement, confervent
l’odeur balfamique de la canne.
l’aLdieosn aflukra lilse ffuocn t ded ec atnonues leefst palguesn sf orcteeu &x dpolunst rmanartq lueése d. euUxs floer tedsé cdoem fpécoufelenst âfo ul’si nlai lafonrrm, ee nd ef étrpèas
gros flocons qui fe précipitent fî leur adion fe paffe
àn efurxo idd’,a u&ta ndto pnltu si lss ûerenmlèevnetn tq ut’oi us t folen t fupclu sf ac' aounf-
tgirqaunedse : pilrso pfoèr ticoonm, b&in elenut rà c ocme bfiunça ifdomn sq ulia p apnluîcs fda avuontannetu fpel u, s dofonrntee aquu ev elf’oaulk aulni ee fot dpeluurs daeb olnefdfaivnct & plus pur.