
neron eft entaillé à fes deux extrémités, fuivant
la forme des bouts de i ’anfe. En tournant cette
c le f de gauche à droite, les deux parties entaillées
du paneton , prelient les deux rellorts de devant;
8c la partie du paneton qui elï reliée entière, 5c qui pafle entre les deux aurres redorts qui le
regardent entre les branches de l’anfe, les prefTe
en même-temps : d’où il arrive qu’ils font tous
quatre appliqués fur les faces de l ’extrémité de
Paille qui perd fon arrêt, lui permet de for tir.
Cadenas cylindrique à rejfort a boudin. Ce Cardenas
a pour corps un cylindre creux , fermé par
une de fes extrémités, & garni à Tau:re extrémité
d’un guide immobile & brafé avec le corps,
ou fixé par une goupille. Le corps porte, à la même
extrémité du guide où entre la cle f, deux oreilles
entre lefquelies fe meut l’anfe , qui y eft arrêtée
çar une goupillé d’un bout; & dont /autre, terminée
par une furfaGe platte, quarrée , & percée
dans Ion milieu d'un trou quarré, entre par une
ouverture faite au corps dans fa cavité,-à la partie
oppofée des oreilles : voilà toutes les parles extérieures.
L ’intérieur eft garni d'un guide ou plaque
circulaire, percée pareillement d’un trou quarré,
& foudée parallèlement au guide, à très-peu de dif-
tanee de l’ouverture qui reçoit l’extrémité de i ’anfe
qui doit recevoir le pèle,
Entre ces deux guides fe pofe un reflort à boudin
, fur l’extrémité duquel eft fîtuée une nouvelle
plaque ou pièce ronde, & percée dans fon
milieu d’un trou quarré , dans lequel le pèle eft
fixé,
. Ce pèle traverfe le reflort à boudin , 1$ pièce
ronde mobile dans laquelle il eft fixé, l’autre
pièce ronde fixée dans le corps , & s’avance par
un de fes bouts jufqu’au - delà de l’ouverture du
cadenas.
Son autre extrémité gft en .vis, & entre dans le
guide du côté'de . Tarife : il- eft évident que dans
cet état le cadenas eft fermé.
Pour Touviir, on a une c le f, dont la tige eft
/orée en écrou. Cet écrou reçoit la vis du pèle,
tire cette vis , fait mouvoir le pèle , approcher la
pièce ronde à laquelle il eft fixé , & fortir fon extrémité
de la pièce ronde fixée dans le corps, &
du tro.u quarré de i’aub’eron : alors le cadenas eft
ouvert. La pièce ronde s’appelle picolet.
Quand on retire la clef, on donne lieu à î’a&ion
tdu reîTo.W qui repouffe le picolet mobile, & fait
3.11er le bout du pèle de defli-s le picolet fixe ,
dans J’auberon. Cette cljef a un épaulement vers
Je milieu de fa tige ; cet épaulement l ’empêche
^’entrer, & contraint le reflort à laiftèr revenir le
pèle.
iCadenas a ferrure. Il eft compofé , quant à la
p3ge ; , çTun palâtre, d’une cloifon, d’une couvertu:
e Si d’une anfe ; quant monté dans deux picolets faixùé-sd efudrs nle$ , pda’luânt rep, èulfet agura.dnedf lôruefsl odrtu àp ëgloer geeft, uanu ffrio umeot nftiér nfpulre l,e apvaelcâ turen e; lber opcahleâ t,r ed e&s élato qcuoiuavuexr qtuurie a, rr&êt efnixt elnat clleo iftoonu t enetnre- femble.
droLitas ,c ldooifnotn l ’uenf t recçoouivt erutnee çdne^sd ebfrfaùns cehnes d dee'. iTxa eunle
acloluornfgeé, el ',e m&p têecrhmei ndéee fpoarrt iru dnu bcoaudtoenn aqsu, i &f ixdeo nfat l&’a uqturie are çuoniet le’anutatriell eb roaun cohue vdeer tlu’aren.fe qui eft plate,
touCrneattnet edne tdariloliet er eçoit : le pèle, lorfque la clef reflort, le fait levàe gr a&u céhceh a, prpeenrc odnet rfeo nla egnocrgoec hdeu,
Sdie plo’aunflfee l,e s& b raerçboeist dlue prèelefl oqrut i qeuni ttroem dbanes d/eannst aiulnlee aaluotrrse leen ccoacdheen aqt ueif t efmerpmêéc.h eS lie Tponc lem deeu t relac ucleler:f toouuvt esr’et.xécutera en feus contraire, & le cadras fera
quiO fni xvéo ifto uesn colar e çào ucvee citaudreen apsa ru ndee ucxa cvhies-,e ndtorénet ld’uu nec aecfth er-ievnétreé,e .S tL T’uatuiltirteé pdeuu t cfaocrhtier -j uefnqturé’àe fleeuftr tdê’etem dpeê clhae rb rqouceh el ’eqauui -ne’fet nftruer dlea npsa llâet rcea,d eefnt atso.u Lt-a à-fait fèmblabl® au cache.-entrée.
au Cmaidleienua sd eà laÇqeucreeltl.e Ielf t erfitv éf ournm céa ndo’iui noeu vpe’artq upea r, ffial erp adretise pfluapqcureiesu çreo.n dSeusr, cpee rccéaneos rdç gnpse ulev emnti lise’eun ,
pélcahqaunec répeosr tec,i rcfiuxléaei refmure nfot n& m feilnieduu e,s . uUnen eb raoucthree f&a ittrea veenr fiec iteo.u tCese ttlee s bprolacqhuee se,n dtere mdaannisè rleo pcoaunrtoann,t &qu feo nfet s redçeunetss ddéabnos rldpes nét cphaarn cl’rouurevse rdtuerse pdlua qcuaenso.n ,
miQtéu adn’udn el ad ebsr omchoei tiaévsa ndcee jdfaannfse leen cfarpn odna n,$ Tl’eexxttrréé-
miStéi vdoeu Ts afuatirtee sm tooiutirén,er les plaques fur elles- fmerêomnets r,e tiel neufet s épvaidr entot uqteuse lleess déecnhtasn dcreu rleas bdreo cchees pblraoqcuhees q; u&’e nq uf’aoinfa nnte mpoouuvrorair etno uftaeisr e lefso rtpilra qcueetst e jturofquuv’eàn ct e& q udea ntso ultae s mleêsm fee n4teisre &de o np e,s &pl aqduaness flea ldeimreectnito nfi xd àes f edpetw psl adqeu leas bércohcahnec:r éoers s,’ iill yf aauvdoriot iftelues
tcoeuttren epro lfointigo-nt eumnpiqs uaev.ant que lehafard fît rencontrer cadMenaaiss ,: dçi’r.eaf-t t-poanr , lec ommqmyeenn t dpeu vlrigen-te-s o n& d odnec pcae- .rcai&rcèornefsé rerénpcaensd udse s epnl aqguraens de nnfoilméehsi.e I lf unr’y-t oau qteus’u lnees feule pofitien de tous çes caractères, qui donanuex
alau x plaques celle dans laquelle on p ut fa:re fortir I c idbernoacsh eq udiu ccoannnooni f;l è &c eitlt en ’y a- que le maître du mètre qui épuiferoit Ls compbofinitaioifno n; sS id qeu ’utonu sg éloes
ccaarraaccttèèrree1's ,l e&s uqnueis éapprroèus vleerso iatu ctreess combinaifons de contrer la bonne. 3 qui puille renC
' libre des ferruriers ; les uns font faits de fer
plat battu en lame, & découpés comme Ceux des
maçons, fuivant la forme &. figure que Ton fe pro-
pofe de donner à là piece que l'on veut ou forger ou
limer. Ce cal bre a une queue, que le forgeron tient
à fa main, pour le préfenter fur le fer rouge quand il
forge: pour ceux dont on fe fert en limant, ils font
figurés & terminés fort e xactement ; ôn les applique
fur lapiè e à limer, & avec une pointe d’acier on
trace la figure & les contours du calibre, peur enlever
avec la lime ce qui eft au-delà du trait.
touDrn’aéus trdees lafergrveeunrt &à . dm’éepttarief leluers éfgearsle sd rdoaitnss, ptouu cteo nla
fleotn gbuaetutur . mCiensc feo,r tedsa ndse lcefaqliuberleise sf oonnt ad efas ilta mdeess edne
tdaoilnlnese rf auuiv faenr.t Olan l afargite gulri f&le lr’ écpea ciaffleiburre q fuuer Tleo fne vr,e u&t Tveomn efnotr gfuer jtuofuqtue’ àl ac bea qrure’i.l Iplu eiifïte é vs’iadpepnlti qquueer c feusc fcoerftleis- dmeê mcea loiburversa gnee. peuvent fervir que pour un feul &
Il y ' a d’autres calibres qu’on appelle calibres
brifés ou à. couLiffè. Il y en a de plu fleurs figures : les
uns font compofés de quatre parties ; favoir , de la
tige retournée en équerre par une de fes extrémités, •
qui forme une des ailes du calibre, & ouverte dans fon
milieu & dans toute fa longueur d’une entaille qui
reçoitun bouton à v is, à-tête & à collet quarré ,Uqui
gliffe exadement dans l’entaille ; il eft garni d’un
écrou à oreille , & il traverfe une coulifle qui em-
brafle entiè ement & exadement la largeur de la ti?e ;
la partie de teste coulifle qui regarde Taie de la tige,
pareillement.conduite en équerre, forme une aut;e
aile pa- allèle en tous fèns à l ’aile de la tige ; dé forte
que ces deux ailes peuvent s’écarter plus ou moins
Tune de l’autre, à la volonté de /ouvrier, fans perdre
leur parai:élifrne par le moyen de l ’entaille & delà
coulifle , & ‘font fixées à la diftance que l’ouvrier
veut parle moyen de l’écrou. On fe fert de ce calibre
pour dr/fir des pièces , & s’aflùrer fi elles font partout
de grôfleur Si de largeur égales.
Il y en a d’autres qui ont le même ufage, & dont
la conftiudion ne diffère de la précédente, qu’en ce
quune des deux ailes peut s’éloigner de Tautre par
le moyen d’une vis de la longueur de la tige , qui traverfe
le talon de la tige, & pafle dans un talon en
écrou, pratique au derrière de la coulifle mobile dans
laquelle pafle la tige que cebé coulifle emb rafle' entièrement
; quant à l ’extrémité de la vis, elle eft fixée
au talon de l’autre aile, qui-eft pareillement à cou-
Arts & Métiers. Tom. V i l.
lifte, mais.immpbile, par deux goupilles qui /arrêtent
furie bout de la t;ge : le bout de la vis eft reçu dans
un petit chapeau fixé immobilement fur le talon de
l ’aile fupérieure, de forte que cette vis, fans baifler ni
defeendre, tourné toujours fur elk-même , & fait
feulement monter & d/cendre la coulifle avec l ’aile
inférieure.
Un calibre portatif d’une troifième conftruâion,
eft compofé d’une tige fur laquelle eft fixée une aile,
& fous laquelle fe meuvent deux coulifles en ailes qui
l’embrafîent entièrement, mais qu’on arrête à la diftance
qu’on veut de l’aile fixe, par le moyen de deux
petites vis qui traverfent la coulifle : par ce moyen on
peut.prendre deux mefures à la fois.
Le fécond qui eft à vis en-deflous , eft divifé par-
défius en pouces, lignes & demi-lignes;ainfi on donne
à la diftance des ai es tel accroifiëment ou diminution
qu’on veut., ce qui montre encore /excès de dimen-
fions d’une pièce fur une autre.
Mais au premier calibre on met entre l ’écrou & la
coulifle une ronddle de cuivre, pour empêcher les
deux fers de fe ronger, & pour rendre le mouvement
plus doux.
C alibrer ;■ c’eft mettre un trou à un diamètre
convenable , ce qui fe fait avec un aléfoir. On calibre
auflï un barreau de fer, jufqu’a ce qu’il foit à
la groficur qui convient. On calibre les vis avant que
de les paffer à la filière.
C anon en fèrrtirerie , c’eft cette pièce de la fer-
ru>e qui reçoit la tige de la clef, quand il s’agit d’ouvrir
ou fe i m er 1 a ferrure. Cette pièce n’eft autre chofe
qu’un canal fendu par fa pa tie inférieure, qui fert
deTonduéteur à la clef: quand la ferrure a une broche,
la broche traverfe le canon, & lui fert d’axe. Le
canon aboutit par fon entrée à la partie extéricu-e de
la porte ;& par fon extrémité intérieure il va fe rendre
à la couverture ou au foiîcet de la ferrure.
On diftingue^deux fortes de canons; il y en a à
patte, & de tôürnans.
Les canons à patte font attachés avec des ri vu res
ou des vis, fur la couverture ou fur le fôncet de la
ferrure.
Les canons tournans, qui font d’ufage aux ferrures
des coffres forts, ronds à T extérieur comme les autres
canons., font ordinairement figurés intérieurement
' foit en trefle, foit en tiers-point, ou de quelqu’autre
figure pareille, & reçoivent par conféquent des clefs
dont les figes ont 'a même figure du «trefle ou de tiers-
point ; d’où il arrive qu’ils tournent fur eux-mêmes
avec la clef, fans quoi la clef ne pourroit fe mouvoir.
Pour leur faciliter ce mouvement, au lieu d’être
fixés , fû t à rivure , foit à vis fur la couverture ou
. fur le foncet, ils traverfent toute la ferrure & leur
tête qui pofe fur le palâtre, eft fous une pièce creufe
qu’on nomme couverture, qui les empêche de réfuter
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