
3°* Enfin elles fè ferment par le moyen de
g&cjiette.
L a ferrurerie fait un double emploi de ce terme;
«tous nous en fommes déjà fer vis pour exprimer
des pièces qui arrêtent les pênes ordinaires; peut-
être pourtant que la lignification ne fira pas équivoque
, parce'que les pièces qu'il lignifie, different
allez de figure & de polition pour qu'il foit
toujours aifé de reconnoître, de laquelle on veut
parler.
Nos: gâchettes qui fervent à fermer, font portées
parmi étoquiau autourduquel elles tournent, comme
un levier autour de,fon point d’appui; un des bouts
qui ell d‘un côté de Féroquiaù, donne prife au
paneton de la c le f, & l ’autre à une tête propre
à s’engager dans un àirbéron.
Quelquefois la même ferrure a des pênes & des
gâchettes..
Les plusmauvaTes de toutes, qu’ on emploie quelquefois
pour des coffres , n’ont qu’une feule gâchette,
oh les nomme des houffettes'r elles s’ouvrent
à demi-tour, & fe ferment à la chute du couvercle.
<■
Celles à pênes en bord & à gâchettes ont en-
dedans des pièces analogues aux gâches des ferrures
de la première clafïé ; on les nommé des coqs,
La tête du pêne ou de la. gâchette, après avoir paffé
dans l ’auberon, entre dans le coq ; elle fer t a le fou-
teriir.
Les cadenas , font dès ferrures qui ne s’ attachent
point à demeure contre les portes qu’ils tiennent,
fermées. ...
La plupart reviennent aux ferrures de la dernière
claffe i ils fe ferment par un pêne qui ne
fort point : mais plufîeurs Semblent compofer un
genre particulier , ils ne fe -ferment point par des
pênes, gâchettes., &c. niais par des reflorts, ou
d’autres difpo'fîtio-ns de piecèsî
Nous allons préfentement donner une idée générale
delà manière d'è faire les différente; pièces
qui compofent une ferrure; ce que nous aurons
a dire dans la fuite en deviendra plus clair.
Idée générale de la manière de faire les différentes
pièces dont une ferrure efi çonzpofée.
I l faut commencer par faire la clef comme nous
l’expliquerons : c’ëfl la bafe fondamentale Me la
ferrure.
Nous fuppofons donc que la cle f de la ferrure
qu’on enrreprei d eft finie, ou au moins que fes
garnitures font fendues, puifque c’eft la clef qui
détermine la pofîtlon & même la figure de la plupart
des autres pièces.
Lç palâtre efi la bafe où s’attachent ces mêmes
pièces ;1 on commence pour cette raifon par le
forger.
On le fait où de tôle ou d’une barre étirée ,
félon qu’on le veut plus ou moins épais ; on l’é-
quarit & on plie enfuite Ion rebord , qui eft ce
qu’il y a de plus difficile à 1!égard de la cage d’une
ferrure ; ce rébord doit faire un angle droit avec le
corps du palâtre > la manière ordinaire eft de prendre
fucceffivement différens angles à cette partie jufqu’à,
ce qu’elle foit arrivée à l’angle droit, & cela en la forgeant
ou fur l’enclume ou fur une mâchoire de l ’étau.
D’habiles ferruriers au contraire plient d’une
feule chaude la partie deftinée au rebord jufqu’à
venir toucher lé' palâtre & s’appliquer déifias; dans
la chaude fuivante, ils relèvent cette m.ême partie
, ils là mettent à l ’équerre avec le refte.
La raifon qui leur fait préférer cetre pratique
à celle qui eft le plus en ufage, c’eft qu’ils ont
obfervé qu’en fuivant la première, on affaiblit trop
lé rebord dans l ’endroit où il fait un angle avec
le corps du palâtre; à mefure qu’on le plie, les
coups le rendent plus mince en cet endroit, 8C
c’eft cependant où il a befoin d’ayoir plus de
force.
On voit àfTez fouvènt dès ferrures ou. ce rebord
bâille, où il s’écarte dé la cloifon : ce qui ne
feroit pas arrivé , s’il eut eu plus d’épaiffeur du
côté extérieur de l’angle;,au lieu qu’en ouvrant ce
rebord après l ’avoir entièrement plié,. on refoule la
matière vers lefommet de l’angle, & on y eh trouve
de refte quand on veut applanir l’angle du palâtre
avec la lime.
Nous ne dirons point comment on ouvre dans le
rebord du palâtre le trou ou les trous qui laiiTénffortir
les têtes des pênes , où qui6donnent entrée aux au-
berons,; il n y a fur cet article aucune, pratique
à rëmarquer. ‘
L é palâtre étant forgé , on forge la cloifon qui
fe fait auffi d’une bande de tôle , ou d’une
barre de fçr étirée, à qui l’on donne un peu plus
de largeur que, le paneton de la clef n’a de hau-
. teur : on plie cette bandé à.angles droits en deux
endroits différons , à quoi il y à moins de fujc-
tion qu’à plier le rebord du palâtre , parce que
la cloifon fatigue moins; d’aiileursl«île n’eft pas
prife dans la pièce qui forme le palâtre ; elle y eft
ail emblée-comme nous allons-l’expliquer.
Nous avons vu des ferrures faites' avec foin,
' où la cloifon portoit les ëtoquaux qui fervent à
l ’arrêter fur le palâtre; ils font pris dans la pièce
même dont elle eft formée.
Ce font des endroits où l ’on a réfervé plus- d’é-
paiffiur,. & qti’on a percé enfuite tout du iang>
pour laifTer paffer des vis ; mais on ne prend de
pareils foins que .pour des ferrures d e chef-d’oeuvte :
les étoquiaux de toutes les ferrures communes font ■
3e petites .pièces rapportées & faites 'avec peu de
façon; un même morceau de fer ctiré foit long, &
de la groffeur qui leur convient, en fournit plufiëui'S.
Chaque étoquiau eft rivé par un bout fur le
palâtre ; il a pour cela un tenon à ce bout, & il a
quelque part dans fa longueur & fur le côté, une
partie, en faillie, ou un tenon qui fe rive fur la
cloifon.
On donne à la pièce étirée pour faire des eto- ;
quiaux, plufîeurs de ces petites parties faillantes,
disantes les unes des autres de la longueur d’un étoquiau
, divifant enfuîre cette pièce entre ces parties
faillantes & autant de fois qu on peut faire de 'pareilles
divifîons, on la partage en plufîeurs étoquiaux.
Il y a pourtant des étoquiaux un peu plus façonnés;
ils, fervent auffi à un double ufage ; on les
appelle des étoquiaux a patte; celui de leurs bouts j
qui ne fe r.ve pas dans le palâtre:, porte une patte, j
une efpèce de tête percée par un trou qui laiffe ;
paffer une vis qui fert à affiiiettir .lq ferrure .contre
la porte :~cé qui eft une minière plus propre & plus j
fûre d’attacher les ferrures que la manière 'or- >
,d nai're.;1
L ep a la fe , la cloifon & les étoquiaux étant pré- }
parés , on encloifonne la ferrure, c’eft-à-dire, qu’on ’
attache la cloifon fur le palâtre.
P.11 marque ,1a. place des étoquiaux qu’on veut \
employer tant fur le palâtre que fur la cloifon,,'
& ôir perce avec un foret dès trous dans tous les-
endroits' marqués.
Chaque, étoquiau entre dans deux de ces trous ;
favoir, dans un du palâtre, & dans un trou corr.f-1
jpondant de la cloifon; on rive les tenons en-dehors,
on en fait de même à tous les étoquiaux.
: Dans les ferrures, communes ,-la.cloifqn n’eft point :
•affujettie avec le rebord du jâalâtie, .& nous avpns •
déjà r. marqué qu’il arrive auffi fort foùvent que ce ■
rebord .bâiilë, qü’il s’écarte , de la cloifon.
Ce jebord eft appliqué fur le bord de la porte ; ■:
•il réfifte aux efforts qui tirent la ferrure du côté des
•gonds ; & il a de ces efforts à Soutenir toutes les fois
qu’on pouffe s une porte contre1 fa 'baie- avant que,
•le pêne foit rentré | ■ & encore plus ' daiis d’autres |
circonftances..
Le mieux Teroit donc que le rebord du jaalâtre &i 3a cloifon fuffent liés enfémble ; quelques-un.s le,
font^en entaillant! lès deux bouts de la cloifon , &1
ceux,;du rebord du palâtre, de façon qu’ils peuvent
saffembler.à queue d’aronde.
Mais une manoeuvré plus fîire, & aüffi Com'môde
pour arriver au même but, c’eft de «le fyite’ h
floilon plus longue qu’on-ne la fait ordinairement ;
au lieu qu elle fe ite'r-mine de part & d’autre' où cbïii-
. men.:e le re.bpxd ?du p.alâtre, il faut qu’elle doit
pliée à angle droit à chacun cune des parties, qui font par-ddeel à cceesse:anndgrloeist so u; pclhias,
pdaelvâiterne,n, enatv peacr cleoqnuféeql ueonnt plaesra llaèflîeusj eattui t repboarr d ddeus- jivurcs.
guIelu 'nr ’eàf t lp’uans en é&ce fàT àli’raeu dtree dHoén nceers bpeaarutcieosu.p de lonr‘
emVpoliilrà dlae fbiso îpteiè cdees , lda uf eprêrnuere , -dfaui tpei;c iol lreetf,t e& à d elas rtfTorts, gâchettes, garnituresi foncets, &c.
renOtens fpoarrgtiee s& alvimanet oqrudei ndaei rceommemnte ntocuerte às ecne sp diqifufeer
ou aflembier quelqu’une.
; P,quer une pièce, c’eft marquer par des traits fil place' fur le pàlâtre.
aJi tS di elsa cfoeqrsr u, rec ee ffto pnot ulre su np recmofifèrere fso rpti,è c.&es q.uqu’e’lolne pgeiqnuree , d&e cqeull’oens daoffnetm lbel ep; êmnaei.sf ofrît ,l a ofne rrcuorme mefet ndcue pdaifrt apnicqeu edr el el ap êcnleo i;f oonn mdoariqt uêet rpea rc eulnle t rdaei tc àe sq, ufaecllees dm’ooùin sp aprrtiefne t aule sd iabmarèbteres, d&u cceetrtcel e diqfutaen cdeé cerfitt alau ccaler fi;l afnau ltu iq ude.o lnan ec lemfê tmouer, nqeu ealiqféume ecnbr.ofé.de plus*
pêUnen,e'c a’eufttr ela c lhoonfgeu àe udré tderem fain ceoru drafen s; loar f,î tuation du gueur eft toujours égale à la diftancè d’uncee tbtaer bloén à
Fdea utfroer-tt,e &q ud’eèn pflauisf aàn tF léepse.bifafricbuers dau’u npeê ndee,s obna rrbèegsl e; -cl’aért efnî dcueet ted ef elraru creo uerffte bqiuen’i,l faaimte a* dqaunesl qluae fneorrmubrere; doue lhaa p;bluess pqruo’cilh ea diet, lal at êpter e,m dioèirte f e dtero ufevse rb, aqrubaensd, ldee upxê neb oeuftt se ndteiè lrae mfeernrutr.oe upvaerreti,l leàs dàe sc edlilfeta-onùc eesn deefst lc’eeinltéréoeii déeft Jl ae cçl^eiifc,r eo ud pul ucsé recxlea dqeumeelan tc plaerfe dilélcersi tà; p&l alcà"é dqeurnainèdre led eps êbnaer beéfst fdeorint iêê. tre• dans la même
maOffinv ese naluèv beo ulets dp’uênnee sb acrorme,m oen, tloeus tefasç olensn ep fièécloens qpuroep loaf tfiiorhruiireel“lleer ndeenmf aanud ec,h &em oinn eqfpua’ocen leyuerus tb aqrub’ialss fcaeftTtéeh td idfatannsc ele duarn, sc o'duersf ef;e rrurels’ ocno mfamitu nqeuse, lfle 'eft
de Ldeosn noeurv "rlieeurrs omuêvmraeg e qàu i. bfoen fmonatr cmhéis., fu&r qleu ip piéadr tceomnfpésq u, eonntt dne’sy étapmeupveesn àt beamrbpelso,y ce’re ftq:-uàe-d ipree u, ddees fàe rlsa -odùi ftlaan cfieg uoreù deellse sb adrobievse . netf t êtgrrea vléees, .uenn ecsr eduexs .autres.; . ' ;
•lesO! îbna ÿfaoesr g;e . mlea isp iêln ye a fuern' ccoer e‘ fàe rd , é&ter monin yer élafà mlopne
gueur ;de loes .mêmes barbes > car.I pi liu s xune barbe