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Voyt^ les planches de. l’extrattion du falpêtre &
leur explication ci-devant.
L ’eau néceflairè à la raffinerie eft fournie par
une pompe ou réfervoir placé dans un lieu commode
à. portée des .chaudières du raffinage,
o p q r, s t u x , \ e s quatre attëliers de 14 cuviers
chacun, dans lefquels fe fait la leffive des platras
ou-autre terre contenait le falpêtre.
P L A N C H E V I . i ;
Fig. 1, 'Coupe tranfverfale de la raffinerie par le
milieu de l’attelier où font placées les chaudières ;
& élévation du pavillon où font placés les bureaux.
On a fupprimé l’étage fupérieur comme
inutile aux travaux de la raffinerie,
A , porte du pavillon des bureaux.
H , porte de la raffinerie.
G , porte de communication du magafîn du
brut avec l ’attelier de la raffinerie..
X , chaudière montée fur Ion fourneau. On
voit au-Heffus le baquet deftiné à reCeyoir les;
écumes, & ce baquet cache le pànier^dans lequel
on mec égoutter le fel marin qùi fe forme
pendant l’évaporation , comme il a été dit ci-
devaht.
Le fourneau eft coupé par le mil:eu de f*n
tîfàrd , ou de fa bouche, z , poteau qui foutîent
Tencorbéllement fur lequel repe fe lé manteau
de la hotte de la cheminée» 10, le manteau.'
5> , forte pièce de bois pofée fur les encorbel-
lemens.
Cette piècé eft percée de quatre mortoifes à
plomb au-defîùs du centre des chaudières, pour
recevoir des poulies &*un cable au moyen duquel
& d’un treuil vjlîble dans la planche fuivante, on
enlève avec facilité les chaudières de deflùs leurs
fourneaux, lorfqu’il y a quelque réparation à y
faire. Pour cela les chaudières font garnies de
quatre anneaux de cuivre qui y font fortement
rivés. 8 ; extrémité fupérieure de la cheminée qui
donne ifïùe à l’évaporation. 7 , extrémité fupérieure
de celle qui donne iflùe aux fumées des
fourneaux qui parcourent la cheminée 5 , 7.
K , efcalier pour defeendre aux tifarts, par
lequel on introduit le bois dans le fourneau,
o , ’une des portes de l’attelier où, le falpétrier
coule la leflive. e , hangard à fon ufage.
Coupe longitudinale de la raffinerie par le
milieu des portes de communication du magafin
du brut, celle de communication des autres
atteliers, &c. ƒ , porte de l’attelier où le falpétrier
coule la leffive. m, chaudière où il fait
évaporer la cuite.
S A L
Cette chaudière eft placée fous une hotte de
cheminée , pour en laifler fortir la vapeur, y ,
tête de cheminée qui. contient auffi celle du
tifart.
F F , magafin du brut,
G , porte de communication de ce magafin avec
l ’attelier de la raffinerie.
K , porte pour defeendre aux tifarts,
V X , chaudières garnies de leurs baquets &
de leurs paniers.
V T , chaudières non garnies,
1 & z , piliers qui fupportent le manteau de
la hotte de la cheminée.
10,, 10 , le manteau. lo , 9» 9 , 10 , la hotte
conftruite en briques.
P , 8, 8 , p , la cheminée qui donne iflùe aux
vapeurs de l’évaporation ; la cheminée qui donne
iflùe aux fumées, eft adoflee à celle-ci comme
on le voit jzg. 1.
I , porte de communication de la raffinerie avec
. l’attelier de la criftallifation.
M M , cet attelier.
N , porte de communication à l’attelier, où
on met égoutter les baffins, après en avoir décanté
l ’eaii-mere.
' P L A N C H E V I I .
La vignette repréfente l'intérieur de l’attelier
de la raffinerie , les quatre chaudières & la hotte
qui les recouvre.
G , perte de communication du magafîn du brut
avec la raffinerie#
, treuil à cable pour enlever les chaudières
de deflùs leurs fourneaux, loifqu’il y, a quelques
réparations à y faire.
10 , 10 , le manteau de la cheminée fupporté
par les poteaux.
T & z , 10, 9 , 9 , 10 . la hotte de la cheminée.
T & ;X, les deux chaudières où les ouvriers
riavaillent.
Fig. 1. Ouvrier qui après avoir puifé le falpêtre
dans la chaudière avec la cuiller nommé puifoir,
le verfe.dans une baffine pour être irafporié par
deux autres ouvriers dans lés baffins de l ’aite-
lier de la criftallifation , c’eft pour cela que la
baffine a deux anfes, elle eft pofée fur un baquet
ou autre fùpport convenable.
z. Ouvrier qui ayant enlevé' avec l’écumoire le
fel marin criftalüfé au fond de la chaudière, le
verfq
s A E S A L1
Verfe dans le panier qui efl au-deflûs polit qu’il
s’égoutte dans la chaudière.
L ’opération d’écumer fe fait de même avec
l ’écumoire, mais on verfè les écumes dans ée
baquet, d’où on les tranfporte fur une civière
ou brouette fur les terres des foffès de la fal-
pétrerie , pour y étant mêlées feryir à les
amander.
Bus de la planche.
Fig. 1. Rable defer fervant à débraifer le fourneau.
c a b y crochet du rable. c d , la tige, d la douille
qui reçoit le manche de bois d.
t . Fourche de fer ou pincette fervant à attifer le feu
& à enfoncer le bois, a c , les deux fourchons.
b 9 la tige. d y la douille, e , manche de bois
qui y eft reçu.}
3. Pelle de fer, a , c t b , la pelle, b , d y la tige.
dy la douille qui reçoit le manche e c , qui eft
de bois ; ces trois outils qui fervent aux tifarts
des fourneaux, font deffinés fur une échelle
- double.
4. Puifoir dont fe fert l’ouvrier fig. 1 de la vignette
, cet outil eft de cuivre rouge , & il eft
emmanché de bois.
Ecumoire dont fè fert l’ouvrier jig. a de la
vignette, elle eft auffi de cuivre rouge , & emmanchée
de bois.
6. Bar fervant à porter l ’eau de la pompe ou réfervoir
dans les chaudières ; cet inftrument eft
de bois.'
f . Baffine fervant à. transporter le falpêtre dans les
baffins où on le laifle criftallifer, ce vafe eft
de cuivre rouge,
Fig. 8. Baffin de cuivre rouge dans lequel on
tranfvuide les baffines, on recouvre les baffins
avec des ponds de bois, pour laifler refroidir
lentement : ce. qui favorite la criftallifation.
P L A N C H E V I I I .
Flan &* cçupe d’un des fourneaux•
Fig. 1 & z. Plans du fourneau,
,L % jig. 1 reprefente la moitié du plan du fourneau,
au niveau de fon âtre, par lequel on voit
qu’il eft conftruit en briques.
A C B C , le tifart par lequel on met le bois.
A B , largeur du tifart de quatorze pouces.
B D ou A C , fa longueur.
D G E F C , circonférence du foy er on de
Pâtre.
4 ns & Métiers. T ont, V I I t
E , i h h9 projeétion d’une des ventoufes ou
foupiraux.
La fig. a reprefente la moitié du plan au niveau
de l’ouverture qui reçoit la chaudière.
F I K H , projeéHon d’une des ventoufes , cheminées
ou foupiraux pour diriger la flamme autour
de la chaudière ; il y a des fourneaux qui n’en
ont qu’une,
z , eft le plan d’un des poteaux qui fôutiennenù
la hotte de la cheminée qui recouvre les chaudières.
Fig. 3. Coupe verticale du fourneau par un plan
perpendiculaire' qui pafîe par le milieu du
tifart.
X , niveau du fol au-devant des. tifarts.
A C G-, niveau de l’âtre.
A a y C e y hauteur du tifart de vingt pouces#
C c , G g, hauteqr du foyer,
c dy g f y hauteur de la capacité elliptique qui
environne la chaudière fans y toucher, comme
la ligne pon&uée le fait connoître.,
d I f m y hauteur de la partie conique renverfée
qui Rapplique à la chaudière & lui fert de
fùpport.
n n y niveau du fol de la raffinerie,
F I K H, ventoufe , cheminée ou foupirail,
par lequel fort la fumée qui eft conduite au-
dehors par la cheminée 5 , 7 , dans la fig. 1 de la
planche VI.
P L A N C H E I X ,
Fig. 1. Chaudière du fourneau repréfênté dans la
planche précédente avec les appartenances.
La chaudière a intérieurement fîx pieds de diamètre
, & cinq de profondeur, elle eft de cuivre
rouge,
abc dy les quatre anneaux rivés qui fervent à
enlever & à ’placer ou déplacer la chaudière fur
fon fourneau.
A B , C E), l^s deux barres de fer que l’on mel
en travers fur la chaudière , .pour fupporter le baquet
aux eçumes E , & le panier au fel F.
z. Fragment du fol de l’attelier où fe feir la çriftal-
lifation.
On place fùr le fe l, des baffins de cuivre
rouge, dans lefquels on tranfvuide le falpêtre
qui eft apporté dans la baffine, on couvrejsnfuite
ces baffins avec des ronds de bois comp-ofés de
doubles planches, dont le fil s’entre-çroife pour
glus de folidité J on çharge çps ronds ayec d'autre*