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le deflln en entier ; en ce cas on rie du deflin, ou on y fubftitue qrueterlaqnucehse o urnneem peanrs- [ pqouf’olinb lee fdfuai eg o,û t qudei s sa’uétcraerst epnat nnlee aumxo.ins qu’il eft
Des ornemens Jimples, qui fe font aU hampe ou fur
de petits tas.
parOtired indaesir epmaennnte aleu xfe r dreosu lbéa olccocnusp e& l a dpelsu sg grirlalnesd e; cdeep feenrd arnotu ’iél rde'fatfel epzr efgqruaen dtso uvjuoiudress e nqtur’eo nce sr epmièpcleist dfe’ourilnleems e, ndse qtiugie sr eopur édfee njetetsn tc hdairvgeérss edse gfroaritneess .de
meDnt’ aillelse urcsh âlfefsis mdeosn tpaanns n&ea ulxes , tfraovnet rfqeus eqlquui effooris
pdléactoer-ébsa ididee sq uqarutis rdeec orounvrde notu dlees maopupluuirse s d;e s& balels
■ tcoounjso,u rdse, s obua lpufrterfaqduees dto’aupjpouuir s&, odrnesé s rdaem mpeosu,l ufroens.t
à eLxaé cpultuepr aartv edce lcee bs uorrinnemens feroient très-longs rabot ; on les fait très-vite, laeu cmifeoayue n, lda’ ulnime ee fopuë clee de moule qu’on nomme étampe.
fairCeo mlems eé coanm pse’esf t qpuleu tôfut ré ltean dmua nfiuèrr el ad ’feanç ofna idree duafàngse d, eisl dfaéutat ilrse pfureffnifdarnes .ce dernier point, & entrer
d’aLci’éetra,m opùe feofnt t ufnoer mpéieèsc ee nd ec refuexr élepsa ifmfeo,u lcuhraersg oéue feing urreelsi efq ufu’or nl ’évteaumt pee xléecsu mteor uelunr erse lqiue’fo,n &v euotn fafiariet qenu i cirmeupxri fmuer l’foounv reagmep r: ecin’etfet ufunre leef pfèecre dceh acuadc he&t adtetse nédtarim ppaers le feu. Nous avons déjà vu faire ufage des boulons, &à ln’oocucsa laîvoonn sd eesx ptelinqounés la& m daensi èrteê tdees s’en fervir.
poLure sc éettatem preasi floens ppluasrl efrî mepnle sp ,r edmonietr n oluies ud,e vfoonnst qcuelalretss dqeu ir ofnerdv,e ndte sà diomucpirnimese r& dde’sa utcroersd omnosu ,l udreess fur des pièces longues & droites.
ornLeam emnêsm dee é tadmiffpéer enfeterts qlaureglqeuuerfso, is& p omurê mfaeir ep oduesr ddeess moronuelmureens s& ddee sd dififféférreenntete se cfpaèncnee l;u rteosu qt udi éyp feonndt formées.
râbPleo urd ’fuen fee rvfoirr tde e el’néctlaummpee ;, oennf uli’atef ïuojnet tpito ffeu rf ular qquue’olqnu evse-uutn eésta dmep feers, c&an qnue’lounre sv liae npta rdtéief adier el ar obuargrier àm alrate afouF g; el ;a onb arfrrea ppeeft dfoerfîcuése à dg’eranntrdesr cdoaunpss ldees cannelures de l’étampe, & d’en prendre la figure.
E n c h a u f fa n t d e m êm e & e n f o r g e a n t fu r l ’ é -
S ER
tampe fucceffivement toutes les parties d’une
barre, on lui donne d’un bout à l ’autre le même
ornement.
Pour que les moulures fbîent formées bien régulièrement
, il faut que les étampes foient fermement
afTujetties fur la table d’une forte enclume.
On les y met tantôt en long, & tantôt fuivant la
largeur de l’enclume ; cellès qu’on place en long
font mo:ns longues que la table de l ’enclume, &
cependant elles font beaucoup plus longues que
larges.
danEsl lecsh aocnutn à dceh acqesu ec rboocuhte tus nu ncer obcrhideet , d&e ofne rp;a fofne lp’aéftfaem lpee m, iloine u rdaem ècnees blersid edse udxa nbs oluetss cdroe chcehtasq duee fbornidt ep feorucés elsa table de l’enclume ; & comme ell- s bouts enfembàl el epuar r euxntr ébmouitléo,n oqnu ir eptiaefnfet ldeasn ds eluexs cdleauvxe ttter.ous , & qui eft lui-même arrêté par une
cluLmese , éftoanmt pes qui fe mettent en travers de l’enque
leur lonaguuffeiu prl uesx lcoèndgeu eus nq upee ula rlgae sl a, r&ge iul rf aduet lfe’e ntrcoluuvmee hoersll edse olnat àta bchlea q: ued ebuoxu tb uann dcerso cdhee tf eqru i, pqauf’foen daanrrsê ltees ftroouuss l&’e nqcul’uomn ere tpieanr t laev ebco lual ocnla vqeutt’oe n, flu’efnficfelunmt pe.our affujettir fermement cette étampe fur
aupProèus rd éé pla’erngcnleurm uen fuoru vlarqieure ,l leo nl’ étpalmacpee efoftu avtetant
cinhfééer i,e uur nqeu ib eafrt rree cdoeu rbfeér &v eprotiicnatlue, ,e ndfoonnct el dea nbso ulet bmiêllmote qubia rpreo rteef tl ’eaunlcïliu mreec;o ulerb bé o,u t& f uiplé rfioerumr ed e ulna crochet.
le Cboeuttte d pei èclae btiaernrte lqieuu’o dn’ uént aomuvprei erfo ;u csa cr.ee nc rpoacfhfeatn t, peêllceh eef td aef ffuajuettirlilee rf uapr rlè’és tacmhapqeu ,e &co ulep .crochet l’emOu
fî l’on veut abréger le procédé-, on fait à
l’étampe un -bouton d’un pouce environ de longueur,
qui entre dans le trou de l ’enclume fur laquelle
on travaille. Cette méthode des allemands
eft infiniment plus courte & meilleure.
l’éOtamn pree cjoumfqmu’eàn ccee àq ufrea plpees r mleo fuelru rqesu i forieepnotf eb ifeunr iomuvprraimgeése qs uid adnesm laen dfeenr t; à& ê tqrue abnide no nfi ntrisa,v oanil lreé pdaeres l&es leen dbruoriitns. défe&ueux avec la lime droite ou courbe
11 eft certainement avantageux d’aiïujettir les
étampes fur la table de l ’enclume. Cependant cette
méthode a des inconvéniens : il fe détache né-
ceffairement des écailles flufer rouge qu’on pofe fin?
l ’é rampe,
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Si on les y laiffoit , elles fe logeroient dans les
creux de l’étampe, & empecîieroient que les moulures
ne fe formaffent ; il faut les ôter avec un
plumeau, ou en foufflant.
Pendant ce temps le fer fe refroidit : c’eft
pmirquoi on a bien plutôt fait de renverfer l ’é-
tampe.
Cette raifon engage bien des ferruriers à ne les
point attacher fur l ’enclume, & en les faifânt plus
pefantes, elles s’y tiennent allez bien d’elles-mêmes
pour qu’on puilfè forger defîus le fer fur lequel on
veut imprimer des moulures.
Quand dans des cas particuliers & rares on ne
peut pas fe fervir de l’étampe, l ’ouvrage eft beaucoup
plus long à exécuter, & rarement auffi parfait.
Par exemple, pour faire une plate-bande qui
auroit un quart de rond de chaque côté & une
moulure au milieu * il faudroit abattre à coups de
marteau les angles des deux côtés fur une mêm,e
face, achever de leur donner de la rondeur avec
la lime ; & enfin, pour faire paroître une partie
faillan e entre ces deux quarts de rond, il faudroit
forger une fécondé bande plus mince & plus étroite
que la première, & l ’attacher avec des rivets entre
les deux quarts de rond.
On trouve quelques anciennes grilles, où les plate-
bandes f :nt travaillées de cette façon : apparemment
que dans le temps qu’elles ont été faites, on
neconnoiiïoit pas les étampes, qui d’une feule opération
font des ouvrages bien plue parfaits, comme
une baguette entre deux plate-bandes, des douanes
, en un mot , toutes les moulures que les me-
nuilîers font fur le bois avec leurs rabots.
Dans les ouvrages dont nous venons de parler
l ’étampe fait prefque tout, & il 11e refte fouven'
rien où l ’ouvrier puiflV faire paroître fon adreffè ;
on en a fait même où-le$ moulures, étoient encore
mieux fuivies. Le fîcur Chopitel, célèbre ferruner
de Paris, avoit établi fur la rivière d’Eflonne près
Corbeil, comme nous l ’avons dit, un laminoir où
une barre paiïànt entre deux, rouleaux , fur un def-
quels les moulures étoient tournées en creux, elle
fôrtoit ornée de moulures très-bien détaché s. Ici
la preffion des roife'aux faifoit l ’effet des .coup-« de-
marteau pour faire entrer le fer dans l ’étamoe.
Il y a bien des ouvrages de ferrurerîe où l’étampe
n eft pas d’un auffi grand fècours. Elle ne fert qu’à
façonner de petites pièces , qui par leur allemblage
doivent en former de confîdérables : c’eft ce qu'on
verra par les différentes feuilles dont nous allons
parler.
De toutes les efpèces de feuilles, celles dont les
ferruriers font le plus d’ufage font celles qu on
nomme feuilles d'eau j elles entrent dans prefque
tous les ouvrages chargés d’ornemens. En générai
les feuilles d’eau font beaucoup plus longues que
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larges ; elles font pliées en gouttière jufqu’à quelque
diflance de leur bout qui fe renverfe fur le dos
de la feuille ; cette partie renverfée fe nomme
la lippe de la feuille ; enfin les bords de cette feuille
font ondes : voici comment 011 les fait.
On commence par forger un morceau de fer plat
ou de tô le , on le coupe quarrément à un de (es
bouts , & à l’autre il fe terminé en po:nte a fiez
arrondie ; il a en largeur & en longueur de quoi
fournir à l’étendue de la feuille qui eft plus ou moins
grande. ^
L ’etampe fert ici à imprimer une nervure qui
s’étend de toute la longueur de la feuille, & à renverfer
la lippe, ou à donner une courbure arrondie
au bout de la feuille.
C e t t e étampe eft une pièce de fer, dans laquelle
eft creufé un trou en demi-fpherc ; au fond de ce
trou, on a ménagé une arrête propre à imprimer
une cannelure dans la feuille ; on pofe fur le trou
de l’étampe le bout de la feuille qui a été chauffé ;
& pour l ’y faire entrer, on a un poinçon ou bou-
terolle, dont le bout eft proportionné au diamètre de
l’ouverture du trou ; il eft arrondi & comme divifé
en deux parties égales par une cannelure proportionnée
à l’arête du fond de l’étampe; on oblige la
feuille à entrer dans l’étampe en frappant fur la
bouterolle; fon bout y prend une figure arrondie,
pendant que la nervure y eft imprimée.
Quelques ferruriers creufent la nervure & arron-
dülent le bout de la feuille avec le marteau; alors
leur étampe eft une barre de fer, fur laquelle font
deux parties plus élevées que le refte ; l ’une &
l’autre font arrondies & féparées par une cannelure ;
on fait le milieu du bout de la feuille dans cette
cannelure, en frappant avec la panne du marteau.
Cette méthode eft bien plus longue que l’autre, &
les feuilles ne font pas fi bien formées.
Toute la partie depuis la lippe jufqu’à l ’autre
bout, doit être creufee en gouttière ; on creufe cette
gouttière avec une étampe qui eft en demi-anneau,
& qui a une oreille à chaque bout. On ferre cette
étampe dans un étau ; & avec la panne du marteau ,
on y fait entrer fucceffivement toute la longueur
de la feuille jufqu’à la lippe.
Jufqu’ici la partie creufée en gouttière eft droite
ou à-peu-près droite; il faut la renverfer; on lui
fait prendre la courbure nécefTaire en la battant
à petits coups fur un petit ras fourchu. Les deux
branches de ce tas font parallèles l’une à l ’autre,
& toutes deux ont une courbure approchante de
celle qu’on veut faire prendre à la, feuille.
Le vuide qui eft entre les deux branches fert
à conferver la gouttière ou neivure : on l ’approfondit
même lorfqu’on frappe immédiatement au-
deffus de cette féparaton. Par cette opération la
feuille tft raife dans l'état convenable ; il faut, pour