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çale a cau-fç du borax que l ’on emploie dans la fou-
dure ; niais il e£l un moyen dè rendre a l'or fa
cou'eur naturelle.
On trempe la pièce d’or que l’on a foudée, dans
dans de l’eau ou de la bière , & enfuite. on l ’enduit
d’une poudre faite de parties égaies de nitre,
de iel marin & d’alun ; on met enfuite la pièce
fur des charbons allumés jufqu’à ce que la poudre
environnante bouillonne ; dans ce moment on retire
la pièce, & on la plonge dans de l’eau ou dans de la
biere ; on enlève enfuite la poudre qni relie attachée
, en frottant doucement 'la pièce avec un
jnorceau d’étoffe & un peu de pierre ponce; api es-
quoi on lui donne quelques coups de brunifibir ,
de 1 or reparoit fous fa première couleur naturelle.
Soudure pour /‘argent,
Lorfqae ce font des pièces d'argent que l’on
veut louder 3 quant au procédé pour le fouder c’eft
le meme que celui qu’on vient d’indiquer plus haut;
toute la diffeie.-.ce ne.confîlle que dans la nature
de la foudure qu’il faut employer à cet ufage.
O11 en diftingue de deux fortes j la foudure forte
£5 la tendre,
La foudure forte eft celle que l’on emploie pour
fonder les pièces fortes , & cette foudure peut même
s etendre fous le marteau comme l ’argent : la foudure
forte la meilleure fe fait en mêlant enfernble
parties égalés de laiton ou cuivre' jaune & d’argent
que l’on fait fondre daii-s un creufèt , en y ajoutant
du borax & un peu de fiel de verre ; lorfque
ce mélangé efl fondu , on le verfe dans une lin-
gottiere ; on le réduit en lamés'minces, qu’il faut
laver dans la liqueur à blanchir l’argent décrite plus
bas ; il faut avoir foin de faire rougir ces lames au
feu j lorfqu’on les a durcies en les fappant au marteau
; ce qui fe reconnoît ^ lorfqu’eFes commencent
à . le gerfér fur les bords.
% Cette foudure a la propriété de s’étendre très-
bien fous le marteau, mais elle eft d’une fufion
aflez difficile ; auffi quelques orfèvres donnent la
préférence à des foudures plus fufibles qu’ils rendent
telles en mettant plus d’argent que de cuivre.
. foudure tendre 11e s’emploie que pour les petits
ouvrages, & qui ne doivent point être remis
au feu la meilleure foudure tendre fe fait en mêlant
enfembie les parties égales d’afrgent & de cuivre
jaune que Fou fait fondre enfembie, 8c auxquelles
on ajoute de zinc la huitième partie de ce
gu on a mis d’argent.
L’argent que l ’on emploiepour la vairtelle & les
tetrra ouvrages d'argenterie contenant beaucoup de
Cuivre; alors les pièces d’argenter e 'que l’on ïoude
de,vieilreut noires, mais on leur rend leur blans
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cbeur naturelle en les faiïànt bouillir dans la
queur fuivante:
On met dans une chaudron parties tre crud & de fel marin que l’on faité gfoanledsr ed ed taanr»
dnea nlt’ egaaur d; e odne faniet lreosu pgoirin lte lsa pîfieèrc efos ndd’raer g, e&nt ,o np rlees
fmoient ddaen sl ecse ttree mleufteirv eo ouù aovnec l eusn fea ibt abgoueutitleli ro, ua yuannet tcruuiallieern td ed ec ufievrre, ojanu nfeer ;a itf i dle’os nt afce hfeesr vfouirt dl’’aurng einnit-.
fi eOllnes refeti rbel adnec rheimifepns-t ebni-etenm ; posn l else sp ifèrcoetste p oauvre cv odiur ftraobulev éf inp o&in to anl lelezs brleamnceht esd a,n so nF eraéui t;è rfei olna nmeê mlee$ opération.
lesO fnro trtéaun(tf iat vaeucf ïid ter èFs-ebaiue n dàe bflaavnocnh irf inless pléièsc efsa ierne ab opulaitl:l eir ,r édpuui tbei eenn epno uledsr ef,r ootut aanvt eacv deecs does dlae pfèiecrhree ou de la craie & du vinaig 'e.
Soudure pour le cuivre rouge &* le cuivre jaune.
fouVdeuuret- oqnu i fo.pueduetr f deurv icru iavurfefi .j aà ufnoeu d, ero nle p cruépivarree ruonuae
gtiee s; dcee ttlea iftoound uorue cfuei v'preré jpaaurne e e,n afvoencd uannet ïpeaizreti ep adr»e zinc.
di_ fCficeitltee ; fmouad su roen eflta trreènsd-f odr’taeu, tdan’ut cep lufsu fitoenn darefl ez Si plus fufible, qu’on y ajoute plus de zinc.
on Afvaietc dtreo ilsa pfaorutdieusr ed 'pétoauirn lefisn p&e tiutsn eo udve rpagloems dbe, cpuouivr raep qpuliiq nuee rd ceemttaen fdoeundt upraes , boena uccoomupm deen cfeo àli ddiotnc}
nveeru tq ufôeulqdueers ; coonu prsé pdaen dg rfautrt oilre sf urm loersc ebaourxd s rqéuu’noins dunu rep eauv edce lceo lfoepr hàa nfeo;u doenr rfoauitg it.omber de la fou-
Soudure -pour Vétain 6* le plomb..
femLbal ef opuadrtuirees .épgoaulré sl ’dét’éatiani nfe & f adite epnl omfobn ,d amnta ies n!a- fdo uetdauirne : eqfut eldq’uaeuftoainst opnlu sy faojortuet eq ud’uil yb ifemnùtrteh . plLuas dfoeus dufarei^k uprosu rd ’olerg puelosm ebft ecfot mlpao fméeê mdee ; qulaa trfeo udpuarre- tp:easrt idees bdiefm pulotlmi, b.de feîze parties d’étain & de huit
Soudure pour le fer.
le cPuoiuvrr e froouudgeer olue lfee rc,u ivonre ejamupnleo i,e poorudri nlaeisr epmièecnest fpoerutet s &en cqourie pfeeu vefnetr vfiur ppdoe rtetor nutens g rlaens d ffoeuud ;u roens fgoerntet s ded ul ac upivr.o’pe rejatéu n&e ;e nlo mrfqéiuiete nlets lao udvérpaegnefse ,e xoin
peut même fouder avec l’or.
s o u
Lorfqu’on veut fonder de grandes pièces de fer
avec le cuivre, on commence par limer les endroits
que l’on veut réunît; on coupe de petites lames
de cuivre que l’on applique fur les jointures ou on
les affujottit au moyen d’un fil de fer ; on met autour
du verre pilé, ou des matières propres à faciliter
la fufion tel que le borax , & on enduit le tout
de terre gla’fê que l’on fait fécher doucement en
préfeiitant la pièce de loin au feu; lorfque la terre
glaife eft sèche, on met la pièce dans la forge;
on tourne le vent du foufflet direâement fur la partie
que l’on veut fouder ; & lorfque les pièces font
lougies jurqu’à blancheur, 011 les retire du feu, &
S O U y 5^
les pièces fe trouvent foudées ; fi ce font des pièces
d’acier, comme elles perdent une partie de
leur dureté en paftant au feu, il faut avoir foin
de leur redonner une trempe après les avoir fou-*
dées. •
Quant à la lbudure des ferblantiers , elle n’eft
qu’un mélange de parties égales de plomb G* d’é*
tain»
Voye%, pour plus de détails , les articles de ce
diâionnaire où l’on traite des différens métaux
& des foudures qui leur font propres.