
J 32 S E R
V U Du mouvement.
à i' f C j* l’u ^ ^ero £ dangereux de permet1 re
; !ra; aae de fe lever; tels l'ont ceux d’hémorra-
g*e, de iuëur, déruption. II fera prudent de ne lever
ceux qui auront eu des h'morrhagics., que plufieurs
- S apres qu elles feront cefTées ; & a u d’agir
V cplus de fvcurite.il faudra çonfulter le médecin.
p art« "’» f i V ttC"*le / eS "13ladies dont je viens de
Pourri'I I ' e n!a!?de S ^ P « Joible , on
pourra lu W , meme p uh.eurs fois le jour s’il
I Ê Ê & Ê É Ê a t e lm ™ S S n ’ a i t p o n t f r o id . S ’ i l
en l r <ld f e d a n s a c h a i>?twe, o u l u i a id e r a en lelv utenantldus-les bras.
nn,^iV^r0fitCra ,du temps oii ie malade fera levé
i> / J,fe ° n - ,'r ’ 0,1 :laiflera d-ééouvert pour
receuch“ * p e a la lafflnGire voudra fe
'• ^ d-îf * PP$&ns de tome,
I I n ’ e f l n : n d e p lu s p e r n i c i e u x a u n m a la d e q u e
i n a S ° d ü e m s l ! lb lt c s ? « % i . n é e i p a r t i e s n o u v e lle s
d” l u t l t i r è ’ n t r ° n a tfGS S o u v e n t l ’ im p r u d e n c e
fd J tW ' o 1 f L tr è S ‘ imp-0 r ta n t d u fn a 'à d e
d e s im p r e f f io n s T ™ 11 C a p a b le d ’e x c i t e r e n lu i
d e lu T P„ a r l e r d ! ?P T “ 5 ? “ ■ e x em S l e , é v i t e r a
d e S ' à i ^ * i 8 8 " “ «m e n t n i i h e u r e u x ,
7 CèS’ i a - i « . e d 'u n è
t ém o i g n e r d e l ’in q u ié tu d e fu r f o V é t “ " e p a r ’ i t t e
d e v a n t lu t a v e c u n v i f a g e , r i f le . P
â B Ï S Ï A & prdfen;ce J« perfonnes qu’il
fou r„i ’ ? nef.s/°CCBpera ï«'n ranimer fon c o w L
S ^ nKce[ fCra" CV - entr;tenirra confiance!!),;
de i r r eté^ véf
malade y efl p •„< ; quelque; contes f J I m I
g a i e s . p r o lu i r o - ’t u Æ b o n l r &
de vouioi:
r„ L . .- .'A . ' ™ e ! > ce- fo n t as v a p o r e u x ; o n d o i t
M l w r p,le“ « S,arJ 1 ? Uel’ UeS “ ■ > ■ r d f lT io t
rSadDeiess°. cceett eStarr n a r?iSe n d inmq°umiéetnans t.les plus favon
n ™ S f a b s o lum e n t f o r c é , d’ a n n o n c e r à
r™ , adL <lu e lq u e s e v é n em e n s à g r 'd l i l e s .o u m i l e s .
p J u s d t™ e n Cl’ a rS e r l a PCtrohtie^én’ q n i i f a u r a l e
p s d e c o n f i t n ç e , e n lu i r e c om m a n d a n t d ’y m e t t î e 1
t o u t e l a -p r u d e n c e » M m m é n a g é m e n p o f l î b l e ! J e !
* “ polnt d a u t r e . r è g l e à d o n n e r p o u r bien si«! j
SE R
• quitter de cette commiflion ; l’amitié, l’ihtérét,
1 attachement fyppléeront à ce que je ne puis
-exprimer.
IX . Du Somrhiil.
H eft toujours avantageux que le malade dorme,,
| îoit la nuit - foit le jour, à'moins que le (brnmeil ne
I foit lui-même a maladie que l ’on t àite'; ca1 alois,
bien ioin.de le favorifer, il faudroit 1 interrompre.
i Lorfqu un malade dormira , toute l’attention de
; la garde fe réduira à ne pas faire de .bruit & à em-
• pécher que l’on n’en falfe. Elle ne le réveillera
; poii t pour lui offrir du bouillon , . ou quelques
rvinèdés , à moins que le médecin ne le lui ait re-
! con maiidé èxp'réfié ment.
: 11 11 e faud; a pas permettre à un malade de dormir
! dans 11 n fauteuilou dans une ehaife, à- moins qu’une
! difficulté de rcfpirer ne l’y contra giii't.
X . Des évacuations naturelles.
Lorfque les règles furv’ennent.. dars le cours
i- d une maladie , ou que les hémorrhoides fluent,, il.
! faut fufpendre 1 ulage de tous les renie de s éya~
culns, lôus quelque forme qu ils f ient preferits»
Ainîj Fon ne ,don :éra, ni purgatif, ni fudbrifiques?
ni diurétiques &c. Les daignées ne peuvent alors
i avc)l r/ £leu l'a' s de grands dangers: je. ùippofe que
. le m-e -ecin les suç, indiquées-, avant que ces évacuations
fe foi; nt masnifefti.es, & qu’.lîn’a î pas recommandé
cx-prefféaient à la garde de faire-fàLner
malgré ces apparitions.'
Il ne faudra faire üïage d’aucun reriféde'échauff
é r, irritant, ou apéritif. Il eft aufli important ci en -
pêcher que les malades n’aient froid ; on ne permettra
pas qu iistfafleut ulage de boillon -trop rafra -
c biffante , ni qu’ils lelervent -d’eau f!-oi !e pour fe
laver. On ne s’écartera de tes règles qu’autant due
le médecin l aura ;pÉefc.rit..
On pourra, malgré ces évacuations', con-innée
l’irDge des remède< qui eront d'une nature différente
de ceux dont je virns de.parier: tels q e les
adoucifîans, les héchiques , les légers raff aîchif-
f m h' & autres lembbbles. L’ufage des laveinens,
s-ils ont été pre'crits .aupa^ava-t ,..ne fera pas dân-
gereux, pourvu qu’ils ne. to. en t point purgatifs.
X I. Des femmes grojfes .& en travail
^La garde qui fe a chez une^fernme groffe, ne
s’e-oignerà point de la maifon ::/élie veillera à
l ’exécution des‘ ordonnances du Wdecin & de
l’accoucheur, - .
Aux premières douleurs qui fêleront fentir, la
garde enverra chercher la fage-femme ou 1 accoucheur
, félon l’inte: tion de la malade. Fendan que
i'uii ou l’autre viendra, elle fera préparer le Ht de
i l r
misère. Elle b;hdra lies partie-s de la -femme toutes
Jes demi-heures , aveçdde. la graiiTe douce & fans
:fel, du beurré frais.In©# tfà lé oU de la pommade
liquide qui ne foit point rance. Elle fputiendra ia
malade pendant lés douleurs ; elle lui aidera à fe
lever ou à fe .coucher, félon qu’elle le demandera;
elle çe lui fera.prçiidré aucune liquémyé g h au Can te,
pendant les douleurs,,, ni dans;leur. intervalle ; elle
.ne lui donJiçra pfÿiiit de lave mens irritons * dars la
vue d’accélérer l’açeôjichement , à moins qu’une
fage-femme inftruite ou un accoucheur ne les ait'
.indiqtrési
La garde aura l’attention de faine apporter dans
la chambre.de la malade une bouteille de vinaigre,
de l ’eau-froi-le, une-jfèïlngue, du - fi-l & des
cizeanx ; quolquê;ia plus grande; partie de ces cho-
fes fok très-foiivçnt inu tile, il eft bon de les avoir
eh cas de perte , qui ne permet pas toujours .d’aller
chercher ce qui /convient pour y remédier.
Il-né faudra duvrir ni portes, ni fenêtres p/ ndant
que la femme f ra en travail, à moins' qu’il ne
f ît excÆverileiïî chaud' dans la chambre de la
malade ; alors on ne laiiïera entrer d’air extérieur,
que ce qu’il faudra pour la rafraîchir un peu.
XII. DctSiFemmes nouvelleinent accouchées, -
Dès; l ’inflant que. la femme fera accouchée, &
délivrée, il. faudra palier fous fes reins un drap
plié, en huit •& , chaud. O n la laiiîera fur le .lit où
elle atra accouché pendant une .ou deux heures.,;
pendant ce temps, on préparera ce qu’il fera né-
céffaire polir là changer , & l’on fera faire fon lit.
( Voye^ U Article IV . ). ’
Avant d‘*.coucher la malade, on lui donnera
un bouillon, & lorfqu’d le fera dans fon lit, &
b'en garnie des linges néceflaires pour recevoir les
lochies, où. la ‘laiffèra tranquille ; on interdira
l’entrée de fa chambre à toutes les voifines ou .amies
qui le p re f-n t'ron til ne faudra cependant pfe1 fa
laiffer dormir pendant les premières, heures dui
fitivront Faccouchement, de ci a iitè qu’il ne fùr-
Vînt une perte, qui feroit périr l’accouchée en peu
de temps.
Ce feroit èxpefer l ’accouchée à de grands dan-
gers, qîle" de trop echaüffêr fôn appartement, de
bermettrô' qu’on y portât dès' 'fleurs, ou qu’oii y
introduisît qûclquès1 odéüïS' a£féà;bïës: où déiagréà- ■
blés, de garnir, fon 1 1 d’un, grand nombre; de .couvertures
ou de couvre-pieds. Une femme en edu-
che ne doit pas: reffeiî-tir de froid ; mais aufli il ne
faut pas qu’elle..ait • trop chaud, & .fur-tout dans
le cas de perte , où il fecdt alors plus falutaire
qu’elle eut un peu plus froid que chaud.
Tout ce que fon p-réfeiit'eta d 'a-nouvelle ac.cou-
clu:e fera chaud. Il faudra avoir grande a'.tention,
& fttr-ttfüt 1 êté\ :de reiiuuvellerilpüvent fés üngés ;
car 4a Jéhaléùt leur fait ahquéfir%ne odeur très-
S iE R ^5 ?
défogrc-able, & qui peut-d: v.i-.it lu CHitèe de milite
ac.ayens. Les linges que l’én fubflnue a à cenk
qu on-aura otes, feront très^ bpres, fées & chauds.
Les nouvelles accou ch des dtant plus fufoeotibles
ocs vives imprefliins que les autres malades il
j - f l F 1"W » d’attention, pour -me rien n.c
les alfcâp-,. Une forpafe, une joie , une légère i„-
quictude , un-petit chagrin, une contradiaion, qui
■* pe'.ne “ « '“ uroit quelqu’attentiori dans toute àV-
tre -circonflance, pourrait dans ce cas ci , être là
caule % «on des,maux., & même de la mort.'
f il: efldangereux de s’oppofer aux volontés des
muvelles accouchées, il ne ferai, pas moins fu-
nefle de leur accorder tout ce qu’elles pourraient
exiger p-.r exemple1, (î une femme veut charger
ÿ .COCÎ-e ou ^ /h em ile ; fi elle veut fe lever avfnt
temps prsfcnt par 1 iccoucheufe il faudra bien
1. d- nner de garde de féconder fes défirs . mais
on lui reprelentera avec douceur tous les dange-s-
auxquels elle sexppfer.it; on citera des exemples
de pluiieurs imprudences , qui mallieureufement ne
lont que trop frequens.
S i les lochies ou vuidanges fe fupprimoient
► Ç>P feroit- mettre les jambes de là malade dans i’eati
phajide, & fi cette fupprdïion donnoit lieu à des .
accidens. tels que le,mal de têre , Je tranfport ;
j , 11 f i “ dr°!.t .' Pans différer s faigner la ma-ade
du bras, lui faire boire beaucoup d’eau de veau
ou de poulet appliquer fur ie bas-ventre du L it
doux & chaud, ou quelque décoâion émolliente:
je luppofe le cas tres-prelTant, & qUe ]a Karde , e
punie pas avoir le médecin ou l ’accoucheur aufli
prom, tement qu il ferait néceflaire. Les. liqueurs
fpn îtueufe^ & echauftautes , fi recommandées par
les commer s, font toutes plus ou moins morte'-
1e®* “ e donnera donc ni vin, ni cidre , ni
eau-de-vie ,. m eau de méliffe , ni myrrhe, &c.
XIII. Dis Enfin! nouveaux - nés,
, > e 1 “ ? >e vmVdire paraîtra plus du .effort dé
la fage-femme, que de la garde : mais commë
c- ile-ci peut fe trouver auprès de quelques malaftâ\
chTe lc en q°u-i t efrt nnétc eflaire pour en teiln ifra ut1 equu’eu,
Loifque la- garde aura reçu l ’enfint des mains
de 1 accoucheur, fa’ premiè.e occupation fera de
voir s il a quelques difformités , enfuite elle liera
le cordon ombilical-à'demeure ; mais avant' de faire
cette ligature, elle fera monter & forti: avec fe»
doigts & fon pouce, tout ie fang qui fera à la racine
du nombril : la foibleffe de l’enfant ne fera
point une radon pour s’en difpenfer. à moins qu’elle
ne lut extreme. 1
La ligature fera faite avec plufieurs fils fo-ts
unis enlenible & cirés: on la placera à enviro 1
deux travers de doit du yen re : le premier nWfiâ
iera ferré par gradation, & l ’on prend.a garde de