i f
ü f l !
R I m i i i i
I
•du soir, commence sa carrière ou siècles^ remarque qui n’est pas à ni
ses voyages vers l'Éthiopie et les Indes, gliger , pour ceux qui.suiveiit les pro,
et ne périt.qu’au coucher du même grès des arts, et les caractères varies
Taureau. Ce rapprochement prouvera que le culte religieiwieur a donnés,
.complètement ce que dit Plutarque , Toute l’antiquité s’accorde à nous
qu’Apis est Osiris , et .qu’Osiris est .(lire, que les Perses adorOient le soleil
Bacchus j ce qui est démontré
notre système , qui réduit
sous le nom de Mithra, Nous avons
déjà cité , dans notre chapitre second
de la première partie de cet Ouvrage,
quelques autorités, qui attestent que le
soleil, sous le nom deMithra, étoit U
grande divinité des Perses. Nous nous
sommes appuyésdu témoignage deStra-
hon , de Suidas , dTIésychius ; (i) nous
pourrions y joindre encore les inscriptions,
où ce dieu est qualifié de dieu
soleil invincible, et que nous rappor-
Par
ces trois
êtres à "des noms et à des formes différentes
du même Dieu soleil, lequel
.ouvre sa carrière au signe du Taureau,
Il ne nous reste plus maintenant
qu’à parler du soleil élu Taureau ,
peint sous la forme la pljrs élégante
et dépouillé de tout ,ce que le costume
des dieux Egyptiens a voit de
monstrueux. Tel étoit Mithra , ou
l ’image du soleil, la grande divinité
w i _ terons .ailleurs ; mais qu’il seroit superdes
anciens peuples,qui habitoient la -flu de transcrire ici, attendu que c’est
Perse, l’Arménie et îaCappadoce. Ici une vérité hors de doute, dans l ’opi-
le dieu soleil est peint sous les traits nion de .tous les sayans. Or ce Mithra;
al un beau jeune homme, tel qu’A- dans tous les monumens qui nous res-
pollon , avec des ailes , comme on en lent de sonculte, est monté sur le boeuf
donnoit aux anges ou aux intelligences ou sur un Taureau qu’il subjugue ;
célestes, dans les principes théologîques comme on peut levoir dans M. Hyde, (2)
a r l n a n o o t rl OC Pnrooe S a t i n n m n « « __1 JL . . . . » . » _» J .
.des Chaldéenset des Perses, Son union
au Taureau y ..est marquée par un
Boeuf attiré , sur lequel le dieu vainqueur
se trouve placé et qu’il subjugue
5 emblème ingénieux de son
passage dans les étoiles du signe céleste
du Taureau , qu’il éclipse de ses
feux. Malgré la différence des formes
entre cet idole, et la statue de Bac-
chus aux formes de boeuf, et le boeuf
sacré des Egyptiens , il ne nous sera pas
difficile de reconnoître,que c’est encore
Je dieu soleil de i’équinoxe de printemps
, qu’on a voulu représenter dans
Cet ancien monument ; et que le dieu
-Taureau, le dieu aux cornes de Taureau
, et Je dieu monté sur le Taureau
, ne sont que trois expressions
différentes d’une même idée théologique.
Seulement cette différence dans
qui a rassemblé quatre monumens de
la religion Mithriaque. Dans tous oes
monumens , les parties sexuelles 'du
boeuf sont fort prononcées, comme
lécoient celles du boeuf Mnévis adoré
à Héliopolis , ville célèbre par le culte
du Soleil , et par les monumens solaires
, que l’on attribuoit à Mithra, soi-
disant ancien roi du pays. Mais ce
qu’on remarque dans trois de ces monumens
, c’est un Scorpion ou le signe
opposé au Taureau.eéleste, celui sousle-
quel Typhon tua Gdris, et lui ravitles
parties sexuelles , lequel s’attache aux
testicules du Taureau pour les dévorer.
Cesemblêinesastrologiquesexprimentde
la manière la plus sensible la cessation
de la force productrice du Taureau céleste
, au moment où le Soleil atteignoit
le Scorpion ou le signe de l ’équinoxe
les formes nous fera connoître le gé- d’automne qui lui étoit opposé. Définie
particulier des artistes chez les dif- leurs ces deux symboles astrologiques,
fié rens peuples, et dans les différens le Taureau placé près d’un arbre, qui 40 T. st. p. 24.
( t ) Hyde de vet- Pcrf. relig. c. 4. p. JI3 ; « ci-apr.èj, .tome j .
commence-à se couvrir de feuilles-, et
le S.corpion,prèadfon autre arbre chargé
de fruits , ne permettent pas de douter,
qu’dn n’ait eu intention de peindre
les deux époques du temps, qui cûntras-
■ tent le plus dans la marche périodique
I de la végétation, le printemps et l’au-
ftonane. Gomme nous aurons occasion
de développer ailleurs la théorie’ cosmogonique,
qui a dirigé le plan de ce
monument, nous n’entreronspointdans-
: les explications de détail , que nous resservons
pour un endroit ou leur effet
• sera plus grand. Il nous suffit d’obser-
: ver ici ,que le génie solaire , ou l’ange
du Soleil, Mithra, est monté sur un tau-
[reau et que , comme ce monument est
[ tout astrologique,. ce taureau est le Ta u-
[ reau céleste, ancien signe de Péquinoxe
| de printemps,opposé au Scorpion,ancien
j signe de celui d’automne. Donc ce taureau
est le même que celui que repré-
sentoient les taureaux sacrés de l’Egypte
, Apis , Mnévis., Omphis , etc. que
•elui qui fournissoit les cornes de boeuf
aux images et aux statues d’Osiris , de
Bacchus, etc.’ Enfin, ce n’était qu’une
.forme plus élégante du culte* du Soleil ,
chez, un peuple qui- n’aimoit- pas les
[formes monstrueuses , dans les idoles
.et les images de ses divinitées. Le pas-
sage de Porphyre sur Mithra ,-que nous
gavons déjà cité plus haut , achève de
confirmer que le taureau, Mithriaque est
l’image du- signe Géieste du Taureau ,
base unique de notre travail dans tout
ce chapitre sur le dieu Soleil, aux fonnes1
et aux attributs du boeuf. En effet, Por-
phyré.(id) nous dit, que les Perses ont
assigné à leur dieu Mithra une place*
près des limites équinoxiales-du printemps,,
^au point du ciel* sous lequel
[répond le soleil, au moment où se dé-
tveloppe la faculté* génératrice de la na-
-ture , à laquelle préside Mithra , conjointement
avec leTaurgau céleste, domicile
de Vénus. Que sa monture ordinalÇi)
Porphyre.de amf.nymôh. p: 154.
W& vet. Perf-c. 4, p. i-i£.
re estleTaureau voisindusigne.au bélier
domicile de Mars dont il tient le glaive.
D’après un témoignage aussi précis , et
Pinspection dès monumens dont nous
venons de parler, il n’est pas permis
de douter , que le fameux taureau Mithriaque
ne soit le même que lé taureau
Dionysiaque des Grecs, ou J que
Te Taureau céleste, sur lequel est représente
le dieu Soleil, dans son passage
sous ce signe, quelque nom- qti’on lui
donne, soit Mithra , soit Bacchus, soit
Osiris etc. M. Hyde (â),dans Pexplicatioir
qu’il nous donne de ces monumens,n’a
pas méconnu le rapport qu’il y a entre
le-taureau mithriaque et Celuimes constellations.
Il apporte à l ’appui de cette
vérité des monnoies du Mogoï ; où Port
trouve l’empreinte du boeuf, sur le dos
duquel est le disque solaire. Les Egyptiens
plaçoient sur le dos d’Apis l’effigie*
de PAccipiter ou de l'Aigle , caractère*
hiéroglyphique du Soleil (3). ta chose
revient au même. Oh pèuf ranger dans
la même classe là fameuse vache dorée,-
dans laquelle on supposoifqu’étoif renfermé
le corps de la fille de Myéèrinus
et entre les cornes-dé laqu’ellé'étoit le*
disque du Soleil.-Onne sortoit eef idole,•
qu’une fois tous les ans , au rapport
d’Hérodote , qui dit l ’avoir vu dans
le palais de Saïs.
I.es- figures- monstrueuses du Mario-
taure, et les fables scandaleuses dea?
amours de la Pléiade Pasiphaë*avec le
Taureau des constellations, ontlamême*
origine.- J’en dirai autant de là fable*
d’Io métamorphosée en vache, et placée*
dans le même* signe céleste , où elle*
devient l’Isis Egyptienne.-La figure d’I-
sis étoit celle d’une femme à- cornes de
v-ache,comme celle d’Osiris étoitl’image’
d’un' homme à cornés de boeuf r l ’une
étoit l’image de la lune du Taureau, et
l’autre celle du Soleil du même signe j
car Po étoit le nom de la lune. On substitua
ces images aux animaux mêmes ,
(3) rieteduce l. s,.c. 1324.