5y8 •% -fe L 1 ê î1 0 M \ j N i V E fi s i I. L É
Plattm, qui eiiSfeignie (15 V qtfe îê î Ifruès
ne rentreront point dans le Ciel1’ ’étiré
•verront1 point la drille ICurS minii pjnToe
les révolutions'du1 mondé ne !es aiyeht
ramenées à lëtir 'état , primitif';'et né
les s y ent puriliéêàdesfà'chej, qu’eîîës oipt
contractées trÿr la cbiitagidil.
de r«àn , de là terré èt' dé l’aifl'-'3ljT'
C’est ùhé'bpihioïi tré!S-ancienîfP]:,(jné
celle dé là préeàistéHce déV Antes ,’ eit'tjixè
ceüe-quien fait dés ’stibSta'à'ces pu^èis"ét
célestes, qniexistënf àVantles càiys^i), et
qui- descéüd en Cd n ©îëï,pétîà lëà‘ rè’yê tfr ,
et pour les animer.- Si nBus^ën
un Rabbin 'mô'dèftflfe (j'f W ëe-àéntîmërit
a toujuiirs ' ëté^cfèltii <ate
Ce fut en général celui lie ' tbus'IeS
Philosophes yquï admirent-l’imiriortalî-
té de l’ame, et conséqüetii menf Cèlffi1 c!es
Mystagogues , pour qui;-'/cëtïë&j)îmô&
étoit: un ® B’ééoîn 'ipiiàpeff Sablé”, 1 prour
étayër , lé ''Üd£fhé';dé»' ’1peinéS0ëirl deà
récompenses1 à: vdnif:'llâ jngëredt, qu’il
étéit impossible‘P qife< Tàift'ë^Subsisiât
«près le -corps j s iffle àS-’àvbit-'pasi eicistë
avaiit -lui ,'tet'Si:jsâf rfàtiire n’étoif paà
indépendante de délié- du-cVVrfis -, comme
Làctanbéd’a'remàrqiJé (4)?'Tout'eë-qü'ïl
y à eu Jdè" plus habile ,''parmi lès1 Pères
Grees , a embrassé ce sentiment-, et une
partie -dés Latins11 Ka- smrio’-Sàifdius l^i
prouvé-0 par- une -infinité- d’-aùtafâtéà'l,
dans -son livreMë l'originC de iPfisjHK™
Poüi eÿpl^uéhpëbmïilent-ètpouéqtiéfi
les-ameS, ëtattfdes àSlSStèfac^B ptlrël ét
célèsfési (S) pké* trénivèrît- àùtiëà \à Sâfes
portions de mâtière ,‘-darfsléë?p?élle&reë-
sidèn't les prfBëipe'è-’ dn'tîrfal y-êt-dés
‘tënèbrési, ‘et ' dëà |»s8ïéâiéIVièiëààëà0,;!'<<flii
leur ravissent léütinnbfcfeièë -origiriénë,
■ quelques 'Phiîôsdphés uffiW
avaient 8b'mmis<,ttànSllSliifpàti-ié>,qaêiqlîe
p é C h é',' d oi) t ' 1 éni- ibbërp'eâatibn ëfoit la
peiné.-Cëttë .dpftiiïùï pWbît’;îêti-ë 'belle-,
qui fbt- corisaériîe FpapWàLBérbtthaïîtés,
d’àns'Qès mitiàtiont èïJes'i'i^bl&ëséGar
(1) In Tim. Secf. *8.
.mi£Wfe*JSftfc SA,i-«*«-W©mc'2 h)
(3; Menas. Ben. Isr. Probl, , dePrecrtÂnira.
(4} U r t .L t , ç. lâ .
par Ce’tte.' vie Supérieure -, dans laquelle
files' âiû'ient'pëèhé2 suivant les Mystg-
'ff&kùeé, et en expiâtibff duqiiel crimès
dn les,bon damnent à naître, on péuten-
teiidre la vie , qu’elles inenoient dans
les ,'rëgibtis" .ëlëvpës du” mondé ’pavant
que' ’ de descendre” ici: bàs par là ’ Méné1-
iâtfc/h. ' " 1 -.'.'j* s
‘'“^■ ’Suiîés Philbsbpbës.àü’contrairè p6 )
oiit cfb', .que; Dieu lés erivoyoiC'dartS
lëà edipè1; -partîflqrdre absohLde sàvo-
îqh.té. Les Çàballstes- but1 rélîfii, ces
dëthc'CâuSes:1, ef'oiiC'dilpdes upes»!qu’il
y à"-,dêï amës ; qtii ,’ionf 'eiiVoÿées° dànè
là indtiëre ,'par un 'ordre àb'dolû de 1^
Providence' , qii ifs appelleri.t déstin j èï
des autres,qü’'elles:ydescendent par leur
pÿdpVè-faiJfé’. 1 Màërphé à désigné c’ettë
deihïèré' éatîsë-pltis 'haut11 pàr ' cés mots
, dh-simi.'ïânilo 'velprodendo. M
- i i'yl-éiéÆïqüfel"èshléslÿslêmë Më'-ce.s'Phi-
Ipsbph'éV ' Câbsilistes.' Ils, :: dîstipguent
qüàtfêmpîidisl, VAziluthiqué', lé liricér-
lé J Le i rtilhi q u c e t P ta th.i qu e\
c’est-à-dire , le monde des émanatibns -,
le mondé de la création , le y mondé
de là formation j et lé mondé matétie).
«Çë’s mondes diffèrent- et de situation \
les1 ùbs étant, au-dèssus des autres , et
"de peëfectiqii-, soit1 dàn's leur-nature ,,
Soit dabs les. êtres* qùi les habitent. Les
-Aînés‘Sbiit originairement dànSle mondé
üzilüthiquè ; qui est le Ciel suprême,
‘ééjétir'dé^ là^DiVî&iVé' y'et dés esprits
purs et immortel^. Elles bnf-toutes un
‘Vé'hlëiMe naturel1 et ' vivant1‘ J1 auquel
eMes' -'-sontinniSs; -C est lërchàr! 1 snbftîP,
^ài :leà pbrté^^'OHnêma des Pythàgd-
’iihiëhs.1 Cëtlés qui descendent dru rribride
pàr iîidrëièfprès de;la Bi-o-
ëÿftlé^ê,^9tÛlè'j8e8 ïPé'neë^rfiiîné fbrete
0 i rine :;àptiles'gàrafttit d’ela c< lUfagion de
la matière, etretournent inlailliblemëm
tdànà-'ïe' éièRyàüssîtét qtie lennlf'dation
,èsf 'Sii-ie'. Hhn’en' est .pas1 de mê He' de
-c'clléi qui descendent -par leur iaute (8).
1 (5) Beaus, t. j , p. 331. 4»û«loBla.W ^ d!- frsWd ; c .1 .(îv- -I
(7) Mach>0. 1. 1 , c. 9, p. 40.
(8) Beau 1. ibid. p. 3u . *11 "àtfv-i i %. 1*4 » k
R E JL 1 0 J O N V t fïl
C:l'ïS.-ci p prou vent- aucomuieubement
qvic-ique.s legqr§j.d,éj!irsj>filfle; descendre;
dan S le ^oade^riq/’tjçugl, iè.6 dëdàfelled
se relâchent. in^niibleuienbsur;l’amour
des choses, divines,, et sur la contem-;
platiop. ultérieure, EÙps jettent lés yeux
sur lp n\ai)Ae\4ziat:fyiq$ie' lW3\ sentent
quelqu’pfdinatj.on -pour yyiriv.enw jlleuf
véhicule çoinmpnçe à, ^appesantir,‘>Ce*
la augmen te dan s l e nion^ e Jé^irathique;
teLleuieiit qu’plies, tombent, pour .ainsi
dire , .b-ins 1 j4zûithique, entraînées par
leur pi-opre poids. Tout cela 'renferme ,
pous. d’autres, termes qt d’autres diyisÎRP?
du-.Ciel , la théorie de Macrobe-;
que;pqus vençns de, rapporter ,,et n’est
qu unpurplatqjiipisme, revêtu d’images
4 d?.^0;!ls;PSrtl'cuder? aux Cabalistes;.
Certains théologiens , .suivant Macrobe
(a.) , faisoient descendre l’ame par
trois, Qi-dres d’élemensde. quatre cour
ches cnacun , et leur.,faisoient 'subir
trois - .dégradations ^ successives , qu’ils
appeloient des mprts,;,ce, sentiment était
un de -ceux qu’.adoptoieut les Platoniciens..
Les Cabalis^psyplaç,ojent jeç âmes
up degré plus haut, que Macrobe , dajis
un monde .tput inteilectuel., séjour des
esprits purs , qpi,devait, .avoir quatre
mondes, ,ou quatre, ordres d’élémeus;.
Quant, a la. fiction du désir des ames
pour la matière ,' Platon suppose .aussi
ce’ désir, comme nous l’avons, vu dans
le passage de Macrobe. C’étoit pareillement
le sentiment des". Esséiiiens ,
« que les aines descendaient de l’Ether
» le plus subtil, attirées dans les corps
» par les attraits de la matière (3) ».
Le retour des aines se faisoit en sens
contraire, en remontant par les mêmes
Sphères, et par le Zodiaque , jusqu’à
l’Êmpyrée , où étoit_ ]§uj; jgéjog&qflHçU
mitif.
Cette Philosophie Platonicienne et
Cabalistique venoit des Chaldéens , qui
plus qu’aucun autre peuple ont raisonné
(1) Ibid. p. 33a.
( 1 ) Soin. Scip. 1. 1 , c. n , p. 4^,
(3) Porphyr. de Asbtin. c. 13 ; de Es»«*. 1. 4.
(4) Beau», ibid. p. 33a.
II V E R SE LL®.
sur. i>lâ ithëorié 1 des 1 Cieux l .sur les
Sphères ,’sur % inflùeùbés fles cônstel-'
lirions et des signes i'ref en général,
Sur . le adestin àst-rbiogique Une des
causes , auxquelles ces Philosophes
Chaldéens- ont attribué la descente des
âmes y C’est la concupisbence et leur
jiichiiati-in pour les choses sensibles ,
inclhiation1 Contraire à la piireté de leur
origine;, et dont Dieu lès châtie, en les
envoyantudans lés cbfps. »
L- lOrigèhe pensoit, que les âmes (5) ont
péché ÿ en éloignant de leur créateur,
et que,selon la diversitédè leurs pébh-és ,
elles ont mérité d'être envoyées ' du Ciel
jnsques sur la terre , et d-'être misés en
divers corps , comme dans des liens, à
proportion- de leurs fautes:
-Les GnoStiques et les Archontiques ,
qui , -plus qu’aucuns autres sectaires du
Christianisme;, ont conservé des1 traces
dé dà science mystérieuse dés Anciens ^
avoient-distingué huit Cieux (6) ; à tra-
vers lesquels les aines passoien t, soit
pour descendre , Sbit pour* remonter;
et dana lesquels étoient établies -eèr-
taines puissances , qui s’opposoient ait
retour de l’-ame vers son principe , et
qui souvent les repoussoiënt vers la ferre;1
lorsqu,elles-n’étoient pas- assez;épurées.
Iis peighoient là-dernière de Ces puisa1
sahcesycèile'qm étoit la plus voisine du
séjour lumineux des âmes ^ sons l’emblème
d’un Dragon ou Serpent , qui
dévbroit-les âmes il ëir-lës pfécipitoit de
nouveau dans le monde „pour y subir
de nouvelles organisations''par Ta' Métempsycose,
jusqu’à ce qu’elles eussent
expié leurs fautes , et qu’elles pussent
remonter dé nouveau vers le lieu de
leur origine (7) , dans le sein de la
■ t$Stüb&. sfe. /«MW-,.vers Barbeîo , ou vers
le séjour de la lumière du Seigneur. Le
Diable étoit censé être le fils de cetle
septième puissance, appelée Sabaoth, et
s'opposer à son père.. Des Génies étoient
(5) Ibid.p. 333. August.deCiv.Dsi, 1. ijr, <r.28.
(6) 1 Epiph. adv. Hoeres. c. 26. Contf. Gnostic.
(7J Coetr. Arebont. ibid. e. 4c.
E e x