L as're Rtrnphan on Repliai! , norq
que les Coptes donnent encore .à la
Planète de Saturne (t ), iJVit aussi adoré.
L ’auteur des actes des apôtres, en parlant
de cette divinité , l ’appelle l ’astre
Rqmphân (2) , et il l ’unit à. Mojocli,
nom 'que des mémos Coptes donnent
encore à Mars-P la nets ; d’autres lisent
Chilin nu lieu de Hrphcui , mais ils con-
-viennent que c’est lia-Planète de Saturne
(3), appelé Chevan chez. les Perses.
Nous trouvons en effet,dais la C o sm o gonie
des Perses,. (S 4). le nom des sept
grandes Intelligences chargées ,du soin
■ de ch aque Planète ; et Clan an est le
nom de, Pâtre ,, surveillimt la Planète
de Saturne. Le rabbin Abenezaa en lait
im nom A f abioo-Per siuue., donné: à la
Planète de Saturne (S), a
En levénaiitsurnospas^etenrécapitu-
-lant lai série- des explications, que- nous
avons données des différentes divinités
Syriennes,. Assyriennes,Chananéennes,
Moabites, Chaidéennes, Phéniciennes,
il est évident,que tontes les Planètes ont
été l ’objet d’un culte religi.euXidans.ces
contiécs, et par-desSus 1 tout lefSoleîL,
.qui -estll'ame du -systêmè'-plahétaiiei,
dans lequel il répand sa lumière» Nous
.avons vu Saturne,sous le nom de Ré-
■ phan , Jupiter sous.celui de Baal, Mars
sous celui tlèa Moloch , .Mercure, sous
ceux de Nebo, et.de Nibaz,: Vénus.sous
les noms cPAsta-rtéi,, de. déesse de Syrie
, etc.le Soleil et la Lune,.:ions une
foule de. noms différens.,, et sous, Les
' fo: mes les plus variées»
Nous ayons vu aussi plusieurs;étoiles
fixes et plusieurs constellations é g a le ment
hon.ojé&'S , 'comme- faisan t partie
de La milice céleste et du syftêiije universel
des cieux. Nous allons encore
en examiner d’autres, afin de justifier
complètement liMtra-assertiorb p: entière
et même unique ; savoir , qnè les liûmf
\ ) ïücciol- p. 1271 oedfp.Jkirls t- à.' p. 385. Sc • -SaVlras.-annï-ctlm- p i 59621 - - -.2'; ■ 2 i -
(2) Art. .aptfst- «■ 7. :v- 437; -.n'-v ù q f
r. t3) -tadaV. apud k'irk.vt. T. p. 387V■ !-s! ' '
(i(j Zcod- avait, t. *. p, 356I ’.- aS c21 >
mes dans tous les temps n’ont adoré
que la nature et ses parties Los plus
apparentes, lé ciel , le soleil, la lune
et les étoiles errantes et fixes. Nous
allons continuer de parler de ces dernières.
,q
Parmi les étoiles fixes les plus remarquables
, nous distinguerons sur-tout les
Pléiades,, qui. avaient une liaison si
intime àyee le renouvellement des saisons,
et qui determinoient les-époques
les plus importantes pour l’agriculture
.et, pour la navigation.- Elles furent
chintées danstous les poèmes anciens;,
elles entrèrent dans presque toutes les
f a bises ,îSoit partiellement, soit en group-
pe , et cela sons mille noms. Leur culte
était établi en (Lient, sous Le titre de
SucpodvBenoth fé);., une des divinités,
pnincip;:l.<s'fe des Babyloniens. (7)« Lorsque
’ Salin anasar roi, : d’Assyrie , apiès,
avoir pris-Samarie, y fît [passer uneeo-
loiiie , composée de diverse^ peuplades,,
les . nonv,ei>u-x colons portèrent chacun
leurs divinités, et. ceux qui étoient
venus, :de. Babylone, élevèrent l’idole
,..;Cle.‘Su.cco..t-Beuo>tjh- Cette idole si- on en
icroit lys , Rabbins , représentoitr -[une
poule .et Ses poussins-.('8), Il n’est pas
difficile, d’appercevoir , que c’étpit l’image
des Pléiades .,. appekléeS vulgairement
la poirssinière , ou- la poule et ses
.petits ; et .représentée s,(j>us cette: fow.ne
.dans la division du Taureau céleste,
.signe affecté à Vénps-^ quî-.y a son domicile.
ÇTéÉt cette dernière circonstance
,.qui a fait croire, à Selden, à Vos-
, siusi;et à *l’autres savons , que. eetoit
une idole de la Vénus dlAs.yrie., D’ailleurs.
cl’autre.s Sphères y peignirent-des
colombes pc/iérAi/e.sdq);,,; oiseau consacre
à Vénus». C’est sous ce rapport, que les
Pléiades ont paru tenir au culte de
Vénus , soit de.la Planète, soit de la
néoménie équinoxiale du printemps >
(tf) Kir.b, ibid- p . 378', .
( 6 j S e 'den synt-ÈUgcn 7 :1p . 3108V v 1 ' 1- .
(V Reg- 4- c. 1.7; '4 m $ ‘ i f ■ ~ g ' ;Ç ;■ V
(8^ Kir'-er- oe dip . t- Ir. p i ^ 5 5 . RR.g Radak ©fj -Ras**
(9j Ri^er oedip. t. as pars %• P-Æ42- • ;
lorsqu’elle arrivoit au Taureau et qu’elle
s’unissoit aux Pléiades,Stjçcqth-Bcnoth.
Parmi les vingt-huit stations de la Lune,
celle des Pléiades a encore conservé le
.nom de station de Suceotlï - Bcnoth.
Dans la série îles Décans , le troisième
Décru , qui ïéponil aux.derniers degrés
du Bélier , se nomme Ssket , (r) et Asi-
ckat, suivant, d’autres, qui en font le
premier Décanalu Taureau. C’est le
mot Sncot , qui a été ainsi, altéré. Ce
troisième Décan est affecté à Vé.ius,. Il
11'est pas étonnant, que.les Babyloniens,
livrés, aux folles, superstitions de.-l’Astrologie
,. aien t consacre le IJecan qui
repondoit aux Pléiades , sous le nom de
Succoth-Benoih , nom des Pléiades (2).
En effet c'étoit le Aom, que l ’on don-
noit à cette constellation chez les
Hebreux. .Le rabbin Rassi, dans son
commentaire sur le . cinquième chapitre
d’Amos,dit que Succoth-Benoth
sont les mên1 es astres, que d’autres appellent
Althuræa , nom connu des.
Pléiades ; et qu’Aben Ràgel donne à
la station de la Lune au Taurean céleste,
où il place'la poule et ses poussins.
Les Hébreux appellent cette constellation
ou la poussinië; e , la base îles
révolutions célestes (3), à cause de sa
liaison avec la marche des saisons. Kir-
ker prétend , que sur d’anciennes
médailles de Sélinunteen Sicile, et sur
celles des Mamertins"(4) > 011 trou voit
d'nn côté la poule avec 1a- Plante
Selinus consacrée à Vénus., et de l’autre
l’effigie du Taureau ou de l'animal ce-
leste , qui porte les Pléiades , et où
Vénus a son domicile. Kirker fajt une
reaiarque bien vraie , c’est que le culte
dés différentes divinités étant toujours
relatif à leur nature, c’est pour cela
(1) Salmas ann. Cüm- p- 610.
{2) éæsius p. 34- Hyd. comm. ad beigh. p.
31-33 Riceioti: p. 127.
(3) Kirker. oedip. t. 1. p- 356. ƒ4) Ibid. p. 358.
(5) Ibid. p. 36a-
(6) Selden syjat. a. c- 8. Kirker oedip- t. %• p* 362»
qu’on offroit des grains de bled et des
gâteaux ù Succotii- 13e;;Oth (5), U conclut
e fin, que c’est l’amas d’étoiles,
appelle parles Romains V è r g ilie s , que
lés anciens ChalJcens liunoièrent d'un
culte religieux , qui se lioit à celui de
Vénus, ou de la belle 1 lanete qui présidé
à la génération et qui ayqit son
domicile au Taureau., signe sons lequel
la nature exerce :sbn action créatrice
tous les ans. Nous pensons a cet
égard comme lui.
. Au culte de la poule et denses poussins,
nous pouvons joindre celui' tîer
l ’animal solaire , de l’oiseau . d’^scu -
lape et du matin ou du coq , hiimbi'é
sous le nom de Nergal (ôJ^ C’etoit son
image, que les Hébreux peigiioietit
dans la Sphère,(lansla constellât jonque
les Grecs appellenteu general 1 ofsèaüét
en ]>ai ticulier. le Cygne, Les Hébreux
la nomment Tharnigolet fj) ; le cocf,
■ et des.,Arabes Adegige , la poule. La
Sphère barbare place aussi cët oiseau
;au nombre des Paranatellqns du Capricorne.
(8;. C’est là l’origine,, du cj.ilto
de Nerval, dont l’idole:’ reprUsentcit
un coq , suivant le . patiiarche de Gaza
et les Rabbins BaLArnch et RassLjÿ).
C’étoit l’idole des Cnthéens (ioj.
Près de la constellation du Cygne ,
ou du coq ifon trouve celle de l’Aigle
et du Vautour céleste , appelle vautour
tombant, par Lps Araiaes, ou Nesroua-
chi, et Nesr’wawi (n ). Les Assyriens
l’ont adoVé sous le nom de Nesra , ou
Nesroeh (12). Le roi d’Assyrie , Senna-
chérib de retour àNinive,va rendre
ses hommages à Nesroeh son dieu,(i3).
Ce signe est l’Aceipiter fameux consacré
par le culte Egyptien. Là forme
sous laquelle on adoroit Nesr’ ou Nés-
(75 Kirk- oedip. t- t- p. 197*
(8) Scaiiger noi ad manii- | l 43X.
(9) . Ibid., p. 343.
(16} Kirk. ibid- p. 365.
f i i ) Reg- 1- 4:. c. 17- v- 30.. Isaïe c. 37. y .
( ia ) Hyd- comm- ad Llug. beigh. p. 18.
(\.y Selden sjnt- a. c. xo- Rirk- oedip. t- 1. p-â-î**